
Les employeurs suisses dépendant de main-d'œuvre spécialisée hors UE/ALE ont accueilli avec soulagement la continuité annoncée le 2 décembre. Dans la publication nocturne du procès-verbal de sa réunion du 28 novembre, le Conseil fédéral a confirmé que le quota principal pour le recrutement de talents dits « de pays tiers » restera gelé à 8 500 permis pour l’ensemble de l’année 2026. Cela signifie que 4 500 permis de séjour B pour des missions de plus d’un an et 4 000 permis L pour des séjours jusqu’à 12 mois seront à nouveau disponibles.
Le système de quotas suisse limite le nombre de ressortissants non-UE/ALE que les entreprises peuvent engager chaque année. Conçu initialement pour protéger le marché du travail national, il est devenu un facteur clé dans la planification des effectifs pour les multinationales ayant leur siège européen ou leurs fonctions R&D à Zurich, Bâle, Zoug ou Genève. En maintenant ces chiffres, Berne offre aux équipes RH, mobilité et gestion de projets une visibilité de près de 13 mois, un luxe dans un pays où les décisions sur les quotas tombent souvent à quelques semaines de la nouvelle année.
L’ordonnance reconduit également deux enveloppes spéciales. D’une part, les prestataires de services UE/ALE détachés en Suisse pour plus de 120 jours bénéficient toujours de 3 000 permis L et 500 permis B. D’autre part, les ressortissants britanniques conservent leur régime spécifique post-Brexit « Accord de mobilité des services » avec 1 400 permis L et 2 100 permis B. Ces dérogations sont cruciales pour des secteurs comme l’ingénierie, la pharmacie et les services financiers, où les projets transfrontaliers sont fréquents.
Les statistiques officielles montrent que les quotas 2025 n’ont pas été entièrement utilisés (74 % pour les permis de pays tiers et seulement 50 % pour les quotas de travailleurs détachés). Néanmoins, les offices cantonaux de migration à Zurich, Vaud et Bâle signalent régulièrement des engorgements en fin d’année lorsque les catégories populaires sont épuisées. Les plafonds inchangés offrent donc un répit, mais n’enlèvent pas la nécessité pour les employeurs de déposer leurs demandes tôt et de suivre l’utilisation des quotas chaque semaine.
Concrètement, les responsables de la mobilité internationale devraient : 1) aligner les plans d’effectifs 2026 sur les quotas disponibles ; 2) préparer en amont les documents pour les dossiers de janvier, lorsque les cantons ouvrent leurs nouvelles enveloppes ; 3) informer les dirigeants que l’épuisement des quotas reste un risque pour les recrutements de fin d’année, notamment dans les clusters IT et biotechnologie.
Le système de quotas suisse limite le nombre de ressortissants non-UE/ALE que les entreprises peuvent engager chaque année. Conçu initialement pour protéger le marché du travail national, il est devenu un facteur clé dans la planification des effectifs pour les multinationales ayant leur siège européen ou leurs fonctions R&D à Zurich, Bâle, Zoug ou Genève. En maintenant ces chiffres, Berne offre aux équipes RH, mobilité et gestion de projets une visibilité de près de 13 mois, un luxe dans un pays où les décisions sur les quotas tombent souvent à quelques semaines de la nouvelle année.
L’ordonnance reconduit également deux enveloppes spéciales. D’une part, les prestataires de services UE/ALE détachés en Suisse pour plus de 120 jours bénéficient toujours de 3 000 permis L et 500 permis B. D’autre part, les ressortissants britanniques conservent leur régime spécifique post-Brexit « Accord de mobilité des services » avec 1 400 permis L et 2 100 permis B. Ces dérogations sont cruciales pour des secteurs comme l’ingénierie, la pharmacie et les services financiers, où les projets transfrontaliers sont fréquents.
Les statistiques officielles montrent que les quotas 2025 n’ont pas été entièrement utilisés (74 % pour les permis de pays tiers et seulement 50 % pour les quotas de travailleurs détachés). Néanmoins, les offices cantonaux de migration à Zurich, Vaud et Bâle signalent régulièrement des engorgements en fin d’année lorsque les catégories populaires sont épuisées. Les plafonds inchangés offrent donc un répit, mais n’enlèvent pas la nécessité pour les employeurs de déposer leurs demandes tôt et de suivre l’utilisation des quotas chaque semaine.
Concrètement, les responsables de la mobilité internationale devraient : 1) aligner les plans d’effectifs 2026 sur les quotas disponibles ; 2) préparer en amont les documents pour les dossiers de janvier, lorsque les cantons ouvrent leurs nouvelles enveloppes ; 3) informer les dirigeants que l’épuisement des quotas reste un risque pour les recrutements de fin d’année, notamment dans les clusters IT et biotechnologie.










