
Le Tribunal administratif de révision australien (ART) a confirmé que près de 46 600 étudiants étrangers attendent la décision sur leurs appels de visa, une file d’attente sans précédent que les autorités reconnaissent ne pas être en mesure de gérer efficacement. Lors d’une audition au Sénat le 2 décembre, des données ont révélé que les dossiers étudiants représentent désormais 38 % de l’ensemble des affaires du tribunal, avec plus de 13 000 dossiers en attente depuis un à deux ans.
Michael Hawkins, directeur général de l’ART, a expliqué aux sénateurs que ce retard massif est une « explosion » survenue ces dernières années, suite à la reprise des inscriptions internationales après la pandémie et à la hausse des refus liée à des règles d’intégrité plus strictes. « Il n’y a pas beaucoup de triage car nous n’avons tout simplement pas les ressources pour traiter ce volume de demandes de visa étudiant », a-t-il admis, précisant que le personnel récemment recruté serait affecté en priorité aux files d’attente des visas étudiants et de protection.
Ce blocage a des conséquences concrètes : les universités risquent de perdre des revenus lorsque les étudiants reportent ou annulent leur inscription ; les employeurs qui prévoyaient de parrainer des diplômés font face à une incertitude sur les dates de début ; et des milliers d’étudiants internationaux restent dans l’attente, incapables de rentrer chez eux ou de passer à des visas qualifiés. Les agents d’éducation alertent déjà sur l’impact de ces délais prolongés sur la compétitivité de l’Australie face au Canada et au Royaume-Uni pour les rentrées de 2026.
Les avocats spécialisés en migration recommandent aux entreprises d’intégrer ces retards dans leur planification des ressources humaines : les stagiaires ou jeunes diplômés dont le visa a expiré pourraient avoir besoin de prolongations temporaires ou d’aménagements de travail à distance. Les organisations professionnelles appellent le gouvernement à financer une cellule d’urgence et à prioriser des outils numériques de gestion des dossiers, à l’image de ceux utilisés par le Tribunal de l’immigration et de la protection de la Nouvelle-Zélande.
Alors que le ministère de l’Intérieur continue de traiter parallèlement les nouvelles demandes de visa étudiant (sous-classe 500), les observateurs soulignent qu’un tel retard dans les appels pourrait compromettre l’objectif gouvernemental de limiter la migration nette à 225 000 personnes d’ici 2027, à moins que des solutions structurelles ne soient mises en place.
Michael Hawkins, directeur général de l’ART, a expliqué aux sénateurs que ce retard massif est une « explosion » survenue ces dernières années, suite à la reprise des inscriptions internationales après la pandémie et à la hausse des refus liée à des règles d’intégrité plus strictes. « Il n’y a pas beaucoup de triage car nous n’avons tout simplement pas les ressources pour traiter ce volume de demandes de visa étudiant », a-t-il admis, précisant que le personnel récemment recruté serait affecté en priorité aux files d’attente des visas étudiants et de protection.
Ce blocage a des conséquences concrètes : les universités risquent de perdre des revenus lorsque les étudiants reportent ou annulent leur inscription ; les employeurs qui prévoyaient de parrainer des diplômés font face à une incertitude sur les dates de début ; et des milliers d’étudiants internationaux restent dans l’attente, incapables de rentrer chez eux ou de passer à des visas qualifiés. Les agents d’éducation alertent déjà sur l’impact de ces délais prolongés sur la compétitivité de l’Australie face au Canada et au Royaume-Uni pour les rentrées de 2026.
Les avocats spécialisés en migration recommandent aux entreprises d’intégrer ces retards dans leur planification des ressources humaines : les stagiaires ou jeunes diplômés dont le visa a expiré pourraient avoir besoin de prolongations temporaires ou d’aménagements de travail à distance. Les organisations professionnelles appellent le gouvernement à financer une cellule d’urgence et à prioriser des outils numériques de gestion des dossiers, à l’image de ceux utilisés par le Tribunal de l’immigration et de la protection de la Nouvelle-Zélande.
Alors que le ministère de l’Intérieur continue de traiter parallèlement les nouvelles demandes de visa étudiant (sous-classe 500), les observateurs soulignent qu’un tel retard dans les appels pourrait compromettre l’objectif gouvernemental de limiter la migration nette à 225 000 personnes d’ici 2027, à moins que des solutions structurelles ne soient mises en place.









