
Tard dans la soirée du 30 novembre, le Département d’État américain a ordonné à tous les postes consulaires dans le monde de refuser les demandes de visa d’immigrant et de non-immigrant présentées par les détenteurs de passeports afghans, gelant ainsi le traitement des visas spéciaux pour immigrants (SIV) ainsi que toutes les autres catégories. Cette directive, transmise par câble classifié et confirmée publiquement par le secrétaire d’État Marco Rubio sur X, fait suite à une fusillade mortelle près de la Maison-Blanche, où un bénéficiaire d’asile afghan aurait tué un soldat de la Garde nationale.
Selon cet ordre, les entretiens déjà programmés auront lieu mais se concluront par un refus formel ; les visas imprimés mais non encore délivrés doivent être annulés et détruits. Les services des douanes et de la protection des frontières ont reçu instruction de révoquer électroniquement les visas non utilisés et de soumettre les détenteurs de documents afghans à un contrôle secondaire. Cette mesure interrompt le traitement d’environ 180 000 Afghans en attente de SIV — dont beaucoup ont travaillé pour les forces ou les sous-traitants américains — ainsi que d’environ 85 000 demandeurs de visas familiaux ou professionnels.
Pour les multinationales américaines, les conséquences sont immédiates. Les sous-traitants soutenant les projets de reconstruction de l’USAID, du Département d’État ou de la Défense doivent suspendre leurs plans de relocalisation de talents afghans, tandis que les entreprises employant des ressortissants afghans sous visas H-1B ou L-1 à l’étranger devront prévoir des solutions alternatives. Les cadres afghans se déplaçant pour des réunions de conseil ou des formations verront les options ESTA et B-1/B-2 fermées. Les équipes mobilité doivent surveiller les possibilités de remboursement des examens médicaux annulés et rediriger les dossiers vers des centres dans des pays tiers si des dérogations sont accordées.
Les experts juridiques soulignent qu’une interdiction générale fondée sur la nationalité pourrait faire l’objet de recours judiciaires similaires à ceux des précédentes contestations des interdictions de voyage. Contrairement à la suspension des SIV annoncée la semaine dernière par l’USCIS, l’arrêt du Département d’État concerne même les gagnants de la loterie de la diversité et les boursiers d’échange. Les organisations de défense des droits humains dénoncent une violation des engagements pris lors de l’évacuation de Kaboul en 2021, tandis que l’administration invoque des « graves lacunes en matière de sécurité nationale dans les systèmes de gestion d’identité afghans ».
Les entreprises employant des Afghans à l’échelle mondiale doivent informer leurs collaborateurs des risques de contrôles secondaires lors des transits dans les hubs américains et envisager le télétravail ou des affectations dans des pays tiers pour conserver les compétences clés. Les assureurs pourraient devoir adapter les couvertures de responsabilité pour les ressortissants afghans bloqués à l’étranger.
Selon cet ordre, les entretiens déjà programmés auront lieu mais se concluront par un refus formel ; les visas imprimés mais non encore délivrés doivent être annulés et détruits. Les services des douanes et de la protection des frontières ont reçu instruction de révoquer électroniquement les visas non utilisés et de soumettre les détenteurs de documents afghans à un contrôle secondaire. Cette mesure interrompt le traitement d’environ 180 000 Afghans en attente de SIV — dont beaucoup ont travaillé pour les forces ou les sous-traitants américains — ainsi que d’environ 85 000 demandeurs de visas familiaux ou professionnels.
Pour les multinationales américaines, les conséquences sont immédiates. Les sous-traitants soutenant les projets de reconstruction de l’USAID, du Département d’État ou de la Défense doivent suspendre leurs plans de relocalisation de talents afghans, tandis que les entreprises employant des ressortissants afghans sous visas H-1B ou L-1 à l’étranger devront prévoir des solutions alternatives. Les cadres afghans se déplaçant pour des réunions de conseil ou des formations verront les options ESTA et B-1/B-2 fermées. Les équipes mobilité doivent surveiller les possibilités de remboursement des examens médicaux annulés et rediriger les dossiers vers des centres dans des pays tiers si des dérogations sont accordées.
Les experts juridiques soulignent qu’une interdiction générale fondée sur la nationalité pourrait faire l’objet de recours judiciaires similaires à ceux des précédentes contestations des interdictions de voyage. Contrairement à la suspension des SIV annoncée la semaine dernière par l’USCIS, l’arrêt du Département d’État concerne même les gagnants de la loterie de la diversité et les boursiers d’échange. Les organisations de défense des droits humains dénoncent une violation des engagements pris lors de l’évacuation de Kaboul en 2021, tandis que l’administration invoque des « graves lacunes en matière de sécurité nationale dans les systèmes de gestion d’identité afghans ».
Les entreprises employant des Afghans à l’échelle mondiale doivent informer leurs collaborateurs des risques de contrôles secondaires lors des transits dans les hubs américains et envisager le télétravail ou des affectations dans des pays tiers pour conserver les compétences clés. Les assureurs pourraient devoir adapter les couvertures de responsabilité pour les ressortissants afghans bloqués à l’étranger.











