
La Pologne a officiellement retiré la Géorgie de la liste des pays éligibles à sa populaire procédure de visa « déclaration employeur », une mesure entrée en vigueur le 1er décembre 2025. Depuis 15 ans, ce dispositif permettait aux citoyens de cinq États post-soviétiques, dont la Géorgie, d’occuper des emplois non saisonniers en Pologne pendant jusqu’à deux ans, sur la base d’une simple déclaration à faible coût déposée par l’employeur potentiel. Aucun test du marché du travail, frais de permis de travail ou entretien à l’ambassade n’étaient requis, faisant de ce programme la voie privilégiée pour des dizaines de milliers de travailleurs géorgiens dans l’agriculture, le transport et la logistique chaque année.
Le ministère de la Famille, du Travail et de la Politique sociale avait annoncé ce changement en août, évoquant les discussions au sein de l’UE sur une possible suspension du régime d’exemption de visa Schengen pour la Géorgie, ainsi qu’une forte baisse de la demande de main-d’œuvre géorgienne par rapport à 2024. Selon le règlement modifié signé le 21 novembre, seuls l’Arménie, la Biélorussie, la Moldavie et l’Ukraine restent sur la liste. Les ressortissants géorgiens déjà titulaires d’un visa national polonais valide ou d’une déclaration employeur peuvent continuer à travailler jusqu’à l’expiration de leurs documents, mais toutes les nouvelles embauches devront suivre la procédure standard plus longue, incluant l’obtention d’un visa de travail de type D et, dans de nombreux cas, d’un permis de travail complet.
Pour les employeurs polonais, l’impact immédiat est administratif : les agences de recrutement ne peuvent plus compter sur un délai de traitement de trois jours pour la déclaration et doivent prévoir entre six et huit semaines pour l’émission du visa une fois les postes proposés aux candidats géorgiens. Si les secteurs de la logistique et de la construction affirment pouvoir se tourner vers la main-d’œuvre ukrainienne ou moldave, les producteurs horticoles alertent que ce changement, survenant juste avant les préparatifs des serres pour le printemps, pourrait créer des lacunes dans les effectifs.
Les travailleurs géorgiens déjà en Pologne font également face à de nouveaux obstacles. S’ils souhaitent changer d’employeur après l’expiration de leur déclaration actuelle, ils doivent obtenir un permis de travail parrainé par la nouvelle entreprise ou quitter l’UE pour entamer une nouvelle demande de visa. Les conseillers en immigration recommandent de planifier les renouvellements au moins trois mois à l’avance afin d’éviter toute perte de statut.
Les multinationales implantées en Pologne doivent mettre à jour leurs processus de recrutement, informer leurs prestataires de personnel et revoir leurs plans de détachement qui reposent sur la rotation de techniciens géorgiens dans leurs usines polonaises. Ce changement illustre la volonté de Varsovie d’ajuster ses programmes de mobilité en fonction des politiques migratoires européennes plus larges, et laisse entendre que d’autres nationalités pourraient être ajoutées ou retirées avec peu de préavis.
Le ministère de la Famille, du Travail et de la Politique sociale avait annoncé ce changement en août, évoquant les discussions au sein de l’UE sur une possible suspension du régime d’exemption de visa Schengen pour la Géorgie, ainsi qu’une forte baisse de la demande de main-d’œuvre géorgienne par rapport à 2024. Selon le règlement modifié signé le 21 novembre, seuls l’Arménie, la Biélorussie, la Moldavie et l’Ukraine restent sur la liste. Les ressortissants géorgiens déjà titulaires d’un visa national polonais valide ou d’une déclaration employeur peuvent continuer à travailler jusqu’à l’expiration de leurs documents, mais toutes les nouvelles embauches devront suivre la procédure standard plus longue, incluant l’obtention d’un visa de travail de type D et, dans de nombreux cas, d’un permis de travail complet.
Pour les employeurs polonais, l’impact immédiat est administratif : les agences de recrutement ne peuvent plus compter sur un délai de traitement de trois jours pour la déclaration et doivent prévoir entre six et huit semaines pour l’émission du visa une fois les postes proposés aux candidats géorgiens. Si les secteurs de la logistique et de la construction affirment pouvoir se tourner vers la main-d’œuvre ukrainienne ou moldave, les producteurs horticoles alertent que ce changement, survenant juste avant les préparatifs des serres pour le printemps, pourrait créer des lacunes dans les effectifs.
Les travailleurs géorgiens déjà en Pologne font également face à de nouveaux obstacles. S’ils souhaitent changer d’employeur après l’expiration de leur déclaration actuelle, ils doivent obtenir un permis de travail parrainé par la nouvelle entreprise ou quitter l’UE pour entamer une nouvelle demande de visa. Les conseillers en immigration recommandent de planifier les renouvellements au moins trois mois à l’avance afin d’éviter toute perte de statut.
Les multinationales implantées en Pologne doivent mettre à jour leurs processus de recrutement, informer leurs prestataires de personnel et revoir leurs plans de détachement qui reposent sur la rotation de techniciens géorgiens dans leurs usines polonaises. Ce changement illustre la volonté de Varsovie d’ajuster ses programmes de mobilité en fonction des politiques migratoires européennes plus larges, et laisse entendre que d’autres nationalités pourraient être ajoutées ou retirées avec peu de préavis.










