
À moins de quatre semaines de Noël, l’association de défense des consommateurs Assoutenti alerte sur une flambée spectaculaire des prix des transports aériens, ferroviaires et routiers pour les voyageurs italiens. Une enquête tarifaire publiée le 30 novembre révèle que les vols aller-retour entre Turin et Palerme (du 24 décembre au 6 janvier) débutent à 505 €, tandis que la liaison Pise-Catane est affichée à 492 €. Sur certaines grandes lignes, les tarifs en période de forte demande atteignent jusqu’à 800 € pour des billets flexibles, soit près du double des moyennes d’avant la pandémie.
L’association explique cette hausse par des contraintes de capacité : plusieurs compagnies aériennes ont réduit leurs horaires d’hiver pour se concentrer sur les vols long-courriers plus rentables, ainsi que par la hausse de 18 % du prix du kérosène sur un an. Les tarifs ferroviaires sur les lignes Frecciarossa Milan-Naples ont également augmenté de 11 %, tandis que les prix des locations de voitures dans les aéroports du sud ont grimpé de 14 %.
Pour les entreprises ayant des déplacements à organiser en fin d’année, le conseil est clair : réserver les trajets sans tarder, envisager des billets combinés (par exemple train + compagnie low-cost) et anticiper des indemnités journalières plus élevées. Les sociétés qui doivent relocaliser du personnel pour un début en janvier pourraient envisager de décaler les dates d’emménagement ou de proposer un hébergement temporaire jusqu’à la mi-janvier, période où les tarifs devraient baisser.
Assoutenti appelle l’Autorité italienne de la concurrence et le ministère des Entreprises à enquêter sur d’éventuelles pratiques abusives des compagnies utilisant des modèles de tarification algorithmique. Des enquêtes similaires en 2024 ont conduit à des plafonds tarifaires volontaires sur les routes vers la Sardaigne et la Sicile, mais ces plafonds ne couvrent pas la période de Noël. Des parlementaires de la coalition au pouvoir comme de l’opposition ont déjà déposé des questions, laissant envisager une nouvelle régulation avant Pâques.
Si les hausses en haute saison ne sont pas une nouveauté, le niveau atteint cette année risque de rendre les voyages aériens intérieurs inaccessibles pour les PME et les agents publics. Les responsables de la mobilité internationale doivent prévoir une volatilité tarifaire persistante jusqu’en 2026, notamment pendant les vacances, où les grèves et les détournements liés à l’Etna réduisent encore l’offre.
L’association explique cette hausse par des contraintes de capacité : plusieurs compagnies aériennes ont réduit leurs horaires d’hiver pour se concentrer sur les vols long-courriers plus rentables, ainsi que par la hausse de 18 % du prix du kérosène sur un an. Les tarifs ferroviaires sur les lignes Frecciarossa Milan-Naples ont également augmenté de 11 %, tandis que les prix des locations de voitures dans les aéroports du sud ont grimpé de 14 %.
Pour les entreprises ayant des déplacements à organiser en fin d’année, le conseil est clair : réserver les trajets sans tarder, envisager des billets combinés (par exemple train + compagnie low-cost) et anticiper des indemnités journalières plus élevées. Les sociétés qui doivent relocaliser du personnel pour un début en janvier pourraient envisager de décaler les dates d’emménagement ou de proposer un hébergement temporaire jusqu’à la mi-janvier, période où les tarifs devraient baisser.
Assoutenti appelle l’Autorité italienne de la concurrence et le ministère des Entreprises à enquêter sur d’éventuelles pratiques abusives des compagnies utilisant des modèles de tarification algorithmique. Des enquêtes similaires en 2024 ont conduit à des plafonds tarifaires volontaires sur les routes vers la Sardaigne et la Sicile, mais ces plafonds ne couvrent pas la période de Noël. Des parlementaires de la coalition au pouvoir comme de l’opposition ont déjà déposé des questions, laissant envisager une nouvelle régulation avant Pâques.
Si les hausses en haute saison ne sont pas une nouveauté, le niveau atteint cette année risque de rendre les voyages aériens intérieurs inaccessibles pour les PME et les agents publics. Les responsables de la mobilité internationale doivent prévoir une volatilité tarifaire persistante jusqu’en 2026, notamment pendant les vacances, où les grèves et les détournements liés à l’Etna réduisent encore l’offre.







