
De nouvelles statistiques du Home Office révèlent que seulement 7 271 réfugiés ont été réinstallés au Royaume-Uni dans le cadre des programmes facilités par l’ONU au cours des 12 mois précédant septembre 2025, contre 9 872 l’année précédente. Ces chiffres, publiés cette nuit et analysés par le Guardian, représentent une baisse de 26 % et interviennent seulement deux semaines après que la ministre de l’Intérieur, Shabana Mahmood, a promis d’ouvrir trois nouvelles voies « sûres et légales », tout en reconnaissant qu’elles ne concerneraient initialement que « quelques centaines » de places.
Environ la moitié des réfugiés réinstallés cette année (3 686 personnes) sont des Afghans évacués dans le cadre d’une réponse d’urgence après qu’une fuite de données du ministère de la Défense les ait mis en danger. 1 087 autres sont arrivés via la politique de relocalisation et d’assistance aux Afghans, et 830 par le biais du programme général de réinstallation britannique, qui s’appuie sur les recommandations du HCR. Seules quatre personnes ont été admises dans le cadre du programme de mandat de longue date pour le regroupement familial avec des proches au Royaume-Uni, contre 23 l’année dernière. Les militants dénoncent un déficit croissant des « voies légales » qui pousse les personnes désespérées à tenter la traversée en petits bateaux.
Enver Solomon, directeur général du Refugee Council, a averti que la suspension de la voie du regroupement familial en septembre et la réduction globale des places de réinstallation « poussent les femmes et les enfants entre les mains des passeurs ». Les organisations de défense des droits humains estiment que le gouvernement doit publier un objectif annuel d’admissions humanitaires, à l’image du Canada, afin d’offrir une visibilité aux autorités locales et aux groupes de parrainage communautaire qui préparent l’hébergement et l’intégration.
Pour les employeurs, la baisse des flux de réinstallation a des conséquences concrètes. De nombreuses entreprises participent à des initiatives de mise en relation entre talents et réfugiés — telles que Tent Partnership ou Talent Beyond Boundaries — qui dépendent de voies d’entrée protégées. Un flux réduit de réfugiés admis légalement signifie une concurrence plus rude pour les places de parrainage et pourrait ralentir les progrès vers les objectifs de diversité et de durabilité des entreprises, incluant l’embauche de populations déplacées.
Le Home Office affirme que cette baisse reflète la fin progressive des évacuations afghanes exceptionnelles et assure que les nouvelles voies seront prioritaires pour les personnes identifiées par le HCR « en fonction des besoins les plus urgents ». Les ministres soulignent également une forte baisse de la migration nette comme preuve que le durcissement des règles sur les visas de travail rétablit l’équilibre. Les détracteurs rétorquent que les chiffres de la réinstallation ont été laissés à la baisse alors que le retard dans le traitement des demandes d’asile dépasse toujours les 100 000 personnes, ce qui prolonge les coûts d’hébergement en hôtel estimés à 6,8 millions de livres par jour.
À l’approche de la haute saison des traversées de la Manche au début du printemps, ces données accentuent la pression sur le gouvernement pour qu’il précise le calendrier et les capacités de ses voies légales promises. Les élus municipaux de villes comme Glasgow, Coventry et Sheffield — des pôles traditionnels de réinstallation — réclament dès maintenant des clarifications pour sécuriser les logements et les budgets de formation linguistique en vue des arrivées de 2026.
Environ la moitié des réfugiés réinstallés cette année (3 686 personnes) sont des Afghans évacués dans le cadre d’une réponse d’urgence après qu’une fuite de données du ministère de la Défense les ait mis en danger. 1 087 autres sont arrivés via la politique de relocalisation et d’assistance aux Afghans, et 830 par le biais du programme général de réinstallation britannique, qui s’appuie sur les recommandations du HCR. Seules quatre personnes ont été admises dans le cadre du programme de mandat de longue date pour le regroupement familial avec des proches au Royaume-Uni, contre 23 l’année dernière. Les militants dénoncent un déficit croissant des « voies légales » qui pousse les personnes désespérées à tenter la traversée en petits bateaux.
Enver Solomon, directeur général du Refugee Council, a averti que la suspension de la voie du regroupement familial en septembre et la réduction globale des places de réinstallation « poussent les femmes et les enfants entre les mains des passeurs ». Les organisations de défense des droits humains estiment que le gouvernement doit publier un objectif annuel d’admissions humanitaires, à l’image du Canada, afin d’offrir une visibilité aux autorités locales et aux groupes de parrainage communautaire qui préparent l’hébergement et l’intégration.
Pour les employeurs, la baisse des flux de réinstallation a des conséquences concrètes. De nombreuses entreprises participent à des initiatives de mise en relation entre talents et réfugiés — telles que Tent Partnership ou Talent Beyond Boundaries — qui dépendent de voies d’entrée protégées. Un flux réduit de réfugiés admis légalement signifie une concurrence plus rude pour les places de parrainage et pourrait ralentir les progrès vers les objectifs de diversité et de durabilité des entreprises, incluant l’embauche de populations déplacées.
Le Home Office affirme que cette baisse reflète la fin progressive des évacuations afghanes exceptionnelles et assure que les nouvelles voies seront prioritaires pour les personnes identifiées par le HCR « en fonction des besoins les plus urgents ». Les ministres soulignent également une forte baisse de la migration nette comme preuve que le durcissement des règles sur les visas de travail rétablit l’équilibre. Les détracteurs rétorquent que les chiffres de la réinstallation ont été laissés à la baisse alors que le retard dans le traitement des demandes d’asile dépasse toujours les 100 000 personnes, ce qui prolonge les coûts d’hébergement en hôtel estimés à 6,8 millions de livres par jour.
À l’approche de la haute saison des traversées de la Manche au début du printemps, ces données accentuent la pression sur le gouvernement pour qu’il précise le calendrier et les capacités de ses voies légales promises. Les élus municipaux de villes comme Glasgow, Coventry et Sheffield — des pôles traditionnels de réinstallation — réclament dès maintenant des clarifications pour sécuriser les logements et les budgets de formation linguistique en vue des arrivées de 2026.










