
Lors d'une réunion de coordination tard dans la nuit du 29 novembre, la **Fédération des étudiants naga (NSF)** a alerté sur le relâchement des contrôles des permis, qui alimente une hausse de l'immigration illégale au Nagaland, notamment via l'aéroport et la gare de Dimapur. Le président de la NSF, Mteisuding Harang, a dénoncé la « délivrance irresponsable » des permis de ligne intérieure (ILP), des certificats de résident permanent et des licences commerciales à des non-résidents, affirmant que ces changements démographiques menacent l'emploi local et l'identité culturelle.
L'organisation étudiante a appelé le gouvernement de l'État à installer des points de contrôle ILP à l'aéroport de Dimapur et à la gare de Wokha, ainsi qu'à numériser le registre des permis pour détecter automatiquement les dépassements de séjour. Cette demande fait écho à celles d'autres groupes du nord-est, suite aux affrontements ethniques survenus le mois dernier dans l'État voisin du Manipur.
Bien que l'immigration vers le Nagaland soit marginale par rapport aux niveaux nationaux, l'État se trouve sur un corridor de transit stratégique vers le Myanmar et le Bangladesh. Un durcissement des règles ILP pourrait compliquer la logistique des entreprises minières, des installateurs de tours de télécommunication et des ONG qui dépendent d'entrées rapides pour leurs équipes techniques.
Les responsables du département de l'Intérieur de l'État ont déclaré aux médias locaux qu'ils « étudient des options numériques », tout en avertissant qu'une répression brutale pourrait perturber la saison commerciale précédant Noël, période où la main-d'œuvre migrante vient renforcer les effectifs. Les entreprises sont invitées à vérifier les documents de leurs travailleurs, à renouveler les ILP à l'avance et à prévoir un délai supplémentaire pour les vérifications policières.
À plus long terme, cet épisode met en lumière la tension entre le développement économique — le Nagaland cherche à accroître le tourisme et les investissements étrangers dans la transformation agricole — et les craintes locales d'une dilution démographique. Les gestionnaires de la mobilité doivent suivre de près les décisions à venir du cabinet d'État, qui pourraient imposer de nouveaux frais d'entrée ou des obligations de déclaration quotidienne pour les entrepreneurs.
L'organisation étudiante a appelé le gouvernement de l'État à installer des points de contrôle ILP à l'aéroport de Dimapur et à la gare de Wokha, ainsi qu'à numériser le registre des permis pour détecter automatiquement les dépassements de séjour. Cette demande fait écho à celles d'autres groupes du nord-est, suite aux affrontements ethniques survenus le mois dernier dans l'État voisin du Manipur.
Bien que l'immigration vers le Nagaland soit marginale par rapport aux niveaux nationaux, l'État se trouve sur un corridor de transit stratégique vers le Myanmar et le Bangladesh. Un durcissement des règles ILP pourrait compliquer la logistique des entreprises minières, des installateurs de tours de télécommunication et des ONG qui dépendent d'entrées rapides pour leurs équipes techniques.
Les responsables du département de l'Intérieur de l'État ont déclaré aux médias locaux qu'ils « étudient des options numériques », tout en avertissant qu'une répression brutale pourrait perturber la saison commerciale précédant Noël, période où la main-d'œuvre migrante vient renforcer les effectifs. Les entreprises sont invitées à vérifier les documents de leurs travailleurs, à renouveler les ILP à l'avance et à prévoir un délai supplémentaire pour les vérifications policières.
À plus long terme, cet épisode met en lumière la tension entre le développement économique — le Nagaland cherche à accroître le tourisme et les investissements étrangers dans la transformation agricole — et les craintes locales d'une dilution démographique. Les gestionnaires de la mobilité doivent suivre de près les décisions à venir du cabinet d'État, qui pourraient imposer de nouveaux frais d'entrée ou des obligations de déclaration quotidienne pour les entrepreneurs.








