
Le ministre de la Justice, Jim O’Callaghan, a débloqué 12 millions d’euros pour résorber le retard accumulé dans le traitement des demandes d’asile en Irlande et réduire le délai moyen de décision en première instance, qui passe de 18 mois à seulement trois, voire six mois au plus tard, d’ici juin 2026. Annoncé le 30 novembre, ce plan prévoit le recrutement de 120 agents supplémentaires, la création d’un nouveau panel d’interprètes, le renforcement de l’aide juridique et la mise en place d’une plateforme numérique de gestion des dossiers avec des tableaux de bord publics mensuels.
Selon les règles de l’UE, les demandeurs de protection obtiennent un accès au marché du travail après six mois ; accélérer le traitement des dossiers facilite donc l’accès aux permis de travail et aux procédures de regroupement familial. Les employeurs des secteurs de l’hôtellerie, de l’agriculture et de la logistique – tous confrontés à des pénuries de compétences – saluent cette initiative, estimant qu’elle pourrait élargir le vivier de talents locaux.
Cependant, les ONG et les avocats spécialisés en immigration mettent en garde contre les risques d’erreurs accrues liées à un traitement « en mode blitz », susceptibles d’entraîner des recours et des révisions judiciaires qui prolongeraient finalement l’incertitude. Le ministère assure que le contrôle de la qualité sera garanti grâce à une formation spécialisée et des audits de supervision.
Pour les responsables de la mobilité en entreprise, l’essentiel est la prévisibilité : les candidats à l’asile qui obtiennent un statut devraient intégrer le marché du travail plus rapidement, mais les équipes RH doivent ajuster les calendriers d’intégration et veiller à ce que les contrôles du droit au travail intègrent le futur outil numérique de vérification des statuts. Les entreprises employant ces candidats devront également prévoir des formations de remise à niveau sur les règles anti-discrimination, alors que de plus en plus de réfugiés passent rapidement aux permis classiques.
Selon les règles de l’UE, les demandeurs de protection obtiennent un accès au marché du travail après six mois ; accélérer le traitement des dossiers facilite donc l’accès aux permis de travail et aux procédures de regroupement familial. Les employeurs des secteurs de l’hôtellerie, de l’agriculture et de la logistique – tous confrontés à des pénuries de compétences – saluent cette initiative, estimant qu’elle pourrait élargir le vivier de talents locaux.
Cependant, les ONG et les avocats spécialisés en immigration mettent en garde contre les risques d’erreurs accrues liées à un traitement « en mode blitz », susceptibles d’entraîner des recours et des révisions judiciaires qui prolongeraient finalement l’incertitude. Le ministère assure que le contrôle de la qualité sera garanti grâce à une formation spécialisée et des audits de supervision.
Pour les responsables de la mobilité en entreprise, l’essentiel est la prévisibilité : les candidats à l’asile qui obtiennent un statut devraient intégrer le marché du travail plus rapidement, mais les équipes RH doivent ajuster les calendriers d’intégration et veiller à ce que les contrôles du droit au travail intègrent le futur outil numérique de vérification des statuts. Les entreprises employant ces candidats devront également prévoir des formations de remise à niveau sur les règles anti-discrimination, alors que de plus en plus de réfugiés passent rapidement aux permis classiques.








