
Le projet du Royaume-Uni d’allonger la durée de résidence requise pour l’installation permanente, passant de cinq à dix ans, suscite de vives critiques de la part de l’activiste hongkongais en exil Nathan Law et des associations de défense des droits des migrants. Dans un entretien accordé à The Guardian, Law a averti que doubler cette période « trahirait l’obligation morale » du Royaume-Uni envers les demandeurs d’asile fuyant la persécution politique dans l’ancienne colonie. Bien que cette modification ne concerne pas directement la voie spécifique du visa BN(O), elle affecterait les Hongkongais — souvent de jeunes militants — arrivés via des voies d’asile ou de travail classiques sans statut BN(O).
Selon les règles actuelles, la plupart des migrants peuvent demander le « droit de séjour permanent » après cinq ans. La consultation du Home Office propose d’étendre ce délai à dix ans pour plusieurs catégories de visas, dans le cadre d’un effort plus large visant à réduire le solde migratoire. Des groupes de défense comme Hong Kong Watch estiment que ce changement plongerait les demandeurs vulnérables dans une situation d’incertitude, avec des renouvellements de visa répétés, des frais gouvernementaux plus élevés et un accès limité aux aides publiques.
Pour les équipes en charge de la mobilité internationale et de la relocalisation, cette éventuelle réforme complexifie et renchérit le transfert de talents hongkongais vers le Royaume-Uni en dehors du dispositif BN(O). « Cinq années supplémentaires de renouvellements pourraient coûter entre 7 000 et 9 000 £ par employé en frais de visa et de surcharge santé, sans compter les honoraires juridiques », estime Kevin Lee, directeur d’un cabinet londonien spécialisé en droit de l’immigration. Les entreprises doivent aussi prévoir des délais plus longs avant que leurs salariés puissent accéder à des prêts immobiliers liés au statut de résident permanent.
Les employeurs britanniques recrutant des diplômés hongkongais via le visa Graduate ou la voie des travailleurs qualifiés risquent une hausse du turnover s’ils n’offrent pas une stabilité en matière de parrainage. Par ailleurs, certains consultants anticipent une augmentation des demandes de visa BN(O) de la part de familles aux statuts mixtes cherchant la voie la plus rapide vers la résidence permanente.
Le Home Office affirme rester « engagé à soutenir les personnes exposées à la persécution » et publiera les détails définitifs début 2026. D’ici là, les équipes RH sont invitées à inclure des « clauses de scénario » dans les lettres de mission, précisant qui prendra en charge les frais éventuels de prolongation de visa si la réforme entre en vigueur.
Selon les règles actuelles, la plupart des migrants peuvent demander le « droit de séjour permanent » après cinq ans. La consultation du Home Office propose d’étendre ce délai à dix ans pour plusieurs catégories de visas, dans le cadre d’un effort plus large visant à réduire le solde migratoire. Des groupes de défense comme Hong Kong Watch estiment que ce changement plongerait les demandeurs vulnérables dans une situation d’incertitude, avec des renouvellements de visa répétés, des frais gouvernementaux plus élevés et un accès limité aux aides publiques.
Pour les équipes en charge de la mobilité internationale et de la relocalisation, cette éventuelle réforme complexifie et renchérit le transfert de talents hongkongais vers le Royaume-Uni en dehors du dispositif BN(O). « Cinq années supplémentaires de renouvellements pourraient coûter entre 7 000 et 9 000 £ par employé en frais de visa et de surcharge santé, sans compter les honoraires juridiques », estime Kevin Lee, directeur d’un cabinet londonien spécialisé en droit de l’immigration. Les entreprises doivent aussi prévoir des délais plus longs avant que leurs salariés puissent accéder à des prêts immobiliers liés au statut de résident permanent.
Les employeurs britanniques recrutant des diplômés hongkongais via le visa Graduate ou la voie des travailleurs qualifiés risquent une hausse du turnover s’ils n’offrent pas une stabilité en matière de parrainage. Par ailleurs, certains consultants anticipent une augmentation des demandes de visa BN(O) de la part de familles aux statuts mixtes cherchant la voie la plus rapide vers la résidence permanente.
Le Home Office affirme rester « engagé à soutenir les personnes exposées à la persécution » et publiera les détails définitifs début 2026. D’ici là, les équipes RH sont invitées à inclure des « clauses de scénario » dans les lettres de mission, précisant qui prendra en charge les frais éventuels de prolongation de visa si la réforme entre en vigueur.








