
À 1h00 le 29 novembre, le député du Rassemblement National Jonathan Gery a déposé l’amendement 000016 visant à supprimer un article du projet de loi qui aurait instauré le renouvellement quasi-automatique des cartes de séjour pluriannuelles et des cartes de résident. Cet article, intégré dans un texte plus large de simplification de l’immigration, proposait de transférer la charge de la preuve à l’administration : les cartes seraient renouvelées sauf si les autorités démontraient un motif de refus.
Selon le texte de Gery, cette automatisation « supprime un contrôle essentiel » et affaiblit la capacité de la France à vérifier le respect continu des critères d’intégration, de revenus et d’ordre public. L’amendement sera débattu lors de la reprise de l’examen du projet de loi à l’Assemblée nationale la semaine prochaine. Des sources au ministère de l’Intérieur indiquent que le gouvernement est divisé, les groupes patronaux plaidant pour une meilleure prévisibilité pour les talents étrangers, tandis que les députés les plus stricts réclament un contrôle renforcé.
Pour les employeurs parrainant des salariés titulaires de passeports talents de quatre ans ou de cartes de résident de dix ans, l’enjeu est important : le renouvellement actuel nécessite un dossier comprenant bulletins de salaire, déclarations fiscales et attestations de langue. Le renouvellement automatique allégerait les formalités RH et limiterait les risques de rupture de statut invalidant la couverture sociale. À l’inverse, un retour à un examen au cas par cas pourrait rallonger les délais de traitement et augmenter les coûts de conformité.
Les responsables mobilité doivent suivre attentivement les débats parlementaires et se préparer à conseiller les salariés dont les titres expireront en 2026. En cas d’adoption de l’amendement, les entreprises pourraient devoir anticiper la planification des visites médicales, tests linguistiques et collecte de documents plus tôt que prévu.
Selon le texte de Gery, cette automatisation « supprime un contrôle essentiel » et affaiblit la capacité de la France à vérifier le respect continu des critères d’intégration, de revenus et d’ordre public. L’amendement sera débattu lors de la reprise de l’examen du projet de loi à l’Assemblée nationale la semaine prochaine. Des sources au ministère de l’Intérieur indiquent que le gouvernement est divisé, les groupes patronaux plaidant pour une meilleure prévisibilité pour les talents étrangers, tandis que les députés les plus stricts réclament un contrôle renforcé.
Pour les employeurs parrainant des salariés titulaires de passeports talents de quatre ans ou de cartes de résident de dix ans, l’enjeu est important : le renouvellement actuel nécessite un dossier comprenant bulletins de salaire, déclarations fiscales et attestations de langue. Le renouvellement automatique allégerait les formalités RH et limiterait les risques de rupture de statut invalidant la couverture sociale. À l’inverse, un retour à un examen au cas par cas pourrait rallonger les délais de traitement et augmenter les coûts de conformité.
Les responsables mobilité doivent suivre attentivement les débats parlementaires et se préparer à conseiller les salariés dont les titres expireront en 2026. En cas d’adoption de l’amendement, les entreprises pourraient devoir anticiper la planification des visites médicales, tests linguistiques et collecte de documents plus tôt que prévu.








