
Le 29 novembre, le Conseil des ministres a officiellement adopté l’Agenda Tourisme de l’UE 2030, engageant Chypre sur 27 axes d’action allant du transport bas carbone aux outils numériques de gestion des visiteurs. Le vice-ministre du Tourisme, Kostas Koumis, a indiqué que cette feuille de route alimentera un Livre blanc 2030–2035 à venir, détaillant les dispositifs de financement pour les PME, les réseaux de bus électriques et l’atténuation du stress hydrique, un enjeu majeur pour les destinations insulaires.
Pour les acteurs de la mobilité, cet agenda se traduit par des changements concrets : les hôtels bénéficiant d’aides publiques devront installer des bornes de recharge pour véhicules électriques, les aéroports mettront en place des incitations pour les carburants d’aviation durables, et les organisateurs de conférences pourront bénéficier de subventions s’ils respectent les normes d’« événements à émission nette zéro ». Cette politique s’inscrit également dans le cadre des futures mesures biométriques d’entrée/sortie Schengen, faisant de Chypre un terrain d’expérimentation pour une technologie frontalière fluide.
Les acheteurs de voyages d’affaires attendent une offre élargie d’hébergements verts certifiés et des allègements fiscaux pour les réunions hors saison, tandis que les agences de relocation soulignent que l’accent mis sur la digitalisation facilitera les permis de séjour longue durée et le renouvellement des visas pour nomades numériques. Le ministère du Tourisme estime que cette stratégie pourrait mobiliser 500 millions d’euros de capitaux publics et privés sur cinq ans, renforçant la compétitivité face à l’Espagne et à la Grèce.
Les sceptiques mettent en garde : la réussite de cet agenda nécessite une accélération des procédures d’autorisation et un partage cohérent des données entre ministères. Kostas Koumis a promis la création d’une task force inter-agences d’ici six mois.
Pour les acteurs de la mobilité, cet agenda se traduit par des changements concrets : les hôtels bénéficiant d’aides publiques devront installer des bornes de recharge pour véhicules électriques, les aéroports mettront en place des incitations pour les carburants d’aviation durables, et les organisateurs de conférences pourront bénéficier de subventions s’ils respectent les normes d’« événements à émission nette zéro ». Cette politique s’inscrit également dans le cadre des futures mesures biométriques d’entrée/sortie Schengen, faisant de Chypre un terrain d’expérimentation pour une technologie frontalière fluide.
Les acheteurs de voyages d’affaires attendent une offre élargie d’hébergements verts certifiés et des allègements fiscaux pour les réunions hors saison, tandis que les agences de relocation soulignent que l’accent mis sur la digitalisation facilitera les permis de séjour longue durée et le renouvellement des visas pour nomades numériques. Le ministère du Tourisme estime que cette stratégie pourrait mobiliser 500 millions d’euros de capitaux publics et privés sur cinq ans, renforçant la compétitivité face à l’Espagne et à la Grèce.
Les sceptiques mettent en garde : la réussite de cet agenda nécessite une accélération des procédures d’autorisation et un partage cohérent des données entre ministères. Kostas Koumis a promis la création d’une task force inter-agences d’ici six mois.









