
Pour répondre à la pénurie chronique de main-d'œuvre dans les régions frontalières, l’Autriche a créé le « Permis de séjour – Travailleur frontalier » (Aufenthaltstitel Grenzgänger). À partir du 1er décembre 2025, ce permis permettra aux ressortissants de pays tiers vivant juste à l’extérieur de l’Autriche mais travaillant dans des districts comme le Tyrol, Salzbourg, la Carinthie ou le Burgenland, de résider et travailler légalement sans passer par la lourde bureaucratie de la carte Rouge-Blanc-Rouge.
L’éligibilité repose sur trois critères : (1) un titre de séjour de longue durée sans restriction dans un pays voisin ; (2) une résidence principale hors d’Autriche ; et (3) un contrat de travail ferme avec une entreprise autrichienne située dans un district frontalier désigné ou une ville statutaire comme Innsbruck ou Villach. Le Service public de l’emploi délivrera toujours un avis sur le marché du travail, mais uniquement pour le district local, réduisant ainsi les délais de traitement de plusieurs mois à quelques semaines.
La validité initiale est de deux ans, renouvelable par périodes de cinq ans. Les titulaires ne peuvent pas transférer leur résidence principale en Autriche sans changer de type de permis, et les étudiants, travailleurs détachés et saisonniers restent exclus. Les employeurs doivent également gérer les règles transfrontalières de paie : les salaires sont imposés en Autriche, tandis que les cotisations sociales continuent généralement dans le pays d’origine selon le règlement européen 883/2004, nécessitant un certificat A1.
Les entreprises de l’ouest de l’Autriche — notamment les stations de ski, les entreprises de construction et les hôpitaux — ont milité pour ce permis de travailleur frontalier après avoir perdu des salariés au profit de la Suisse et de l’Allemagne. En simplifiant les démarches administratives et en évitant les complications liées au regroupement familial, Vienne espère attirer des techniciens spécialisés et du personnel de santé venus d’Italie, de Slovaquie et de République tchèque.
Les conseillers en mobilité recommandent aux ressources humaines de revoir les dispositifs actuels de travailleurs frontaliers afin de déterminer si les salariés en mission courte ou titulaires de visas prestataires de services pourraient basculer vers cette nouvelle catégorie, réduisant ainsi les risques de non-conformité et les coûts liés aux heures supplémentaires dues aux trajets.
L’éligibilité repose sur trois critères : (1) un titre de séjour de longue durée sans restriction dans un pays voisin ; (2) une résidence principale hors d’Autriche ; et (3) un contrat de travail ferme avec une entreprise autrichienne située dans un district frontalier désigné ou une ville statutaire comme Innsbruck ou Villach. Le Service public de l’emploi délivrera toujours un avis sur le marché du travail, mais uniquement pour le district local, réduisant ainsi les délais de traitement de plusieurs mois à quelques semaines.
La validité initiale est de deux ans, renouvelable par périodes de cinq ans. Les titulaires ne peuvent pas transférer leur résidence principale en Autriche sans changer de type de permis, et les étudiants, travailleurs détachés et saisonniers restent exclus. Les employeurs doivent également gérer les règles transfrontalières de paie : les salaires sont imposés en Autriche, tandis que les cotisations sociales continuent généralement dans le pays d’origine selon le règlement européen 883/2004, nécessitant un certificat A1.
Les entreprises de l’ouest de l’Autriche — notamment les stations de ski, les entreprises de construction et les hôpitaux — ont milité pour ce permis de travailleur frontalier après avoir perdu des salariés au profit de la Suisse et de l’Allemagne. En simplifiant les démarches administratives et en évitant les complications liées au regroupement familial, Vienne espère attirer des techniciens spécialisés et du personnel de santé venus d’Italie, de Slovaquie et de République tchèque.
Les conseillers en mobilité recommandent aux ressources humaines de revoir les dispositifs actuels de travailleurs frontaliers afin de déterminer si les salariés en mission courte ou titulaires de visas prestataires de services pourraient basculer vers cette nouvelle catégorie, réduisant ainsi les risques de non-conformité et les coûts liés aux heures supplémentaires dues aux trajets.










