
Les syndicats finlandais ont appelé à huit grèves d'une journée entre le 4 et le 13 décembre, intensifiant un conflit social qui perturbe déjà la logistique et l'industrie manufacturière. L'Association des pilotes de ligne finlandais (SLL) participera aux arrêts de travail les 9 et 13 décembre, contraignant la compagnie nationale Finnair à annuler par anticipation environ 300 vols. La compagnie estime que 39 000 passagers seront impactés, avec un effet particulièrement fort sur son hub d'Helsinki et son réseau européen court-courrier.
Finnair a commencé à reprogrammer les passagers et propose des remboursements à ceux qui choisissent de ne pas voyager. Les responsables des voyages d'affaires sont invités à vérifier les dossiers passifs (PNR) et à s'assurer que les profils des voyageurs contiennent des numéros de téléphone mobile à jour afin que les notifications automatiques leur parviennent rapidement. Bien que chaque grève soit prévue pour durer 24 heures, des répercussions sont attendues la veille et le lendemain, en raison des repositionnements d'avions et d'équipages.
Le conflit porte sur la hausse des salaires et les garanties de planning, suite à un programme de réduction des coûts qui a permis à Finnair de surmonter les pertes liées à la pandémie. Les négociations, médiées par le conciliateur national finlandais, ont échoué la semaine dernière. En l'absence d'accord, le SLL a indiqué que d'autres arrêts de travail pourraient suivre en janvier, mois traditionnellement chargé pour le trafic hivernal vers la Laponie.
Les voyageurs d'affaires essentiels devraient envisager des alternatives ferroviaires ou routières sur des trajets domestiques comme Helsinki–Tampere et Helsinki–Turku, ou réserver des places sur SAS, Norwegian ou airBaltic pour les connexions régionales. Selon le règlement européen EU261, Finnair doit assurer une prise en charge – repas, hébergement et transport alternatif – même si la perturbation est due à une grève. En revanche, les indemnisations de 250 à 600 € peuvent être exclues, l’action syndicale étant considérée comme une « circonstance extraordinaire » ; les entreprises doivent vérifier les garanties auprès de leurs assureurs voyage.
Cette série plus large de grèves d'une journée affectera également les ports finlandais, les services postaux et certaines usines. Les transitaires anticipent des retards au port de Vuosaari et au port de Turku, ce qui pourrait retarder les livraisons de pièces détachées alors que de nombreuses entreprises ferment pour Noël. Les équipes mobilité doivent prévenir les expatriés en attente de biens ménagers ou de cargaisons de projet que les délais de dédouanement pourraient s’allonger de plusieurs jours.
Finnair a commencé à reprogrammer les passagers et propose des remboursements à ceux qui choisissent de ne pas voyager. Les responsables des voyages d'affaires sont invités à vérifier les dossiers passifs (PNR) et à s'assurer que les profils des voyageurs contiennent des numéros de téléphone mobile à jour afin que les notifications automatiques leur parviennent rapidement. Bien que chaque grève soit prévue pour durer 24 heures, des répercussions sont attendues la veille et le lendemain, en raison des repositionnements d'avions et d'équipages.
Le conflit porte sur la hausse des salaires et les garanties de planning, suite à un programme de réduction des coûts qui a permis à Finnair de surmonter les pertes liées à la pandémie. Les négociations, médiées par le conciliateur national finlandais, ont échoué la semaine dernière. En l'absence d'accord, le SLL a indiqué que d'autres arrêts de travail pourraient suivre en janvier, mois traditionnellement chargé pour le trafic hivernal vers la Laponie.
Les voyageurs d'affaires essentiels devraient envisager des alternatives ferroviaires ou routières sur des trajets domestiques comme Helsinki–Tampere et Helsinki–Turku, ou réserver des places sur SAS, Norwegian ou airBaltic pour les connexions régionales. Selon le règlement européen EU261, Finnair doit assurer une prise en charge – repas, hébergement et transport alternatif – même si la perturbation est due à une grève. En revanche, les indemnisations de 250 à 600 € peuvent être exclues, l’action syndicale étant considérée comme une « circonstance extraordinaire » ; les entreprises doivent vérifier les garanties auprès de leurs assureurs voyage.
Cette série plus large de grèves d'une journée affectera également les ports finlandais, les services postaux et certaines usines. Les transitaires anticipent des retards au port de Vuosaari et au port de Turku, ce qui pourrait retarder les livraisons de pièces détachées alors que de nombreuses entreprises ferment pour Noël. Les équipes mobilité doivent prévenir les expatriés en attente de biens ménagers ou de cargaisons de projet que les délais de dédouanement pourraient s’allonger de plusieurs jours.





