
Salvamento Marítimo, l’agence espagnole de garde-côtes, a intercepté deux cayucos surchargés transportant 403 personnes à seulement quatre milles nautiques du port de La Restinga (île d’El Hierro) entre la soirée du vendredi 28 novembre et les premières heures du samedi 29 novembre. Ce sauvetage illustre la pression persistante aux frontières maritimes, malgré un ralentissement global des arrivées dans l’Atlantique en 2025.
Selon le Centre de coordination des secours de Tenerife, la première alerte a été donnée à 19h45 lorsque la vedette *Salvamar Navia* a repéré des lumières à l’horizon. Un second bateau a été localisé peu après par surveillance aérienne. Les deux embarcations en bois avaient quitté la côte sénégalaise huit à dix jours plus tôt, selon les témoignages des rescapés. À bord se trouvaient 41 femmes et neuf mineurs ; plusieurs personnes présentaient des signes de déshydratation, mais aucun transfert à l’hôpital n’a été nécessaire. Tous les passagers ont été conduits au centre d’accueil temporaire d’El Hierro, déjà saturé au-delà de sa capacité de 440 places.
Bien que les traversées maritimes vers les îles Canaries aient diminué de 53 % en un an, El Hierro est devenu le principal point d’arrivée de l’archipel en raison des courants et des routes des passeurs. Le président des Canaries, Fernando Clavijo, a renouvelé son appel à des « transferts solidaires urgents » vers le continent espagnol afin d’éviter les engorgements qui retardent l’enregistrement des demandes d’asile et les relocalisations pendant plusieurs semaines.
Pour les responsables de la mobilité internationale, cet incident rappelle que le système d’accueil humanitaire espagnol reste sous tension et que des restrictions ponctuelles (comme la fermeture temporaire du quai du ferry rapide d’El Hierro pour des contrôles sanitaires) peuvent perturber les flux de passagers. Les entreprises déplaçant du personnel via les Canaries doivent suivre les avis locaux sur les transports et prévoir des temps de correspondance supplémentaires, notamment pour les vols au départ de Tenerife Nord et de Gran Canaria, qui gèrent régulièrement les transferts en surcharge depuis El Hierro.
Selon le Centre de coordination des secours de Tenerife, la première alerte a été donnée à 19h45 lorsque la vedette *Salvamar Navia* a repéré des lumières à l’horizon. Un second bateau a été localisé peu après par surveillance aérienne. Les deux embarcations en bois avaient quitté la côte sénégalaise huit à dix jours plus tôt, selon les témoignages des rescapés. À bord se trouvaient 41 femmes et neuf mineurs ; plusieurs personnes présentaient des signes de déshydratation, mais aucun transfert à l’hôpital n’a été nécessaire. Tous les passagers ont été conduits au centre d’accueil temporaire d’El Hierro, déjà saturé au-delà de sa capacité de 440 places.
Bien que les traversées maritimes vers les îles Canaries aient diminué de 53 % en un an, El Hierro est devenu le principal point d’arrivée de l’archipel en raison des courants et des routes des passeurs. Le président des Canaries, Fernando Clavijo, a renouvelé son appel à des « transferts solidaires urgents » vers le continent espagnol afin d’éviter les engorgements qui retardent l’enregistrement des demandes d’asile et les relocalisations pendant plusieurs semaines.
Pour les responsables de la mobilité internationale, cet incident rappelle que le système d’accueil humanitaire espagnol reste sous tension et que des restrictions ponctuelles (comme la fermeture temporaire du quai du ferry rapide d’El Hierro pour des contrôles sanitaires) peuvent perturber les flux de passagers. Les entreprises déplaçant du personnel via les Canaries doivent suivre les avis locaux sur les transports et prévoir des temps de correspondance supplémentaires, notamment pour les vols au départ de Tenerife Nord et de Gran Canaria, qui gèrent régulièrement les transferts en surcharge depuis El Hierro.






