
Les voyageurs se déplaçant en Italie le vendredi 28 novembre 2025 ont été confrontés à de vastes perturbations, provoquées par une grève générale de 24 heures organisée par le syndicat de base USB et plusieurs petits groupes syndicaux. Cette mobilisation a touché tous les modes de transport majeurs. Les travailleurs de l’aviation civile, le personnel ferroviaire, les conducteurs de transports urbains et les opérateurs de péages ont cessé le travail pour protester contre le projet de « budget de guerre » 2026 du Premier ministre Giorgia Meloni, qui réoriente les dépenses des programmes sociaux vers la défense.
Aux portes du pays, aux aéroports de Rome-Fiumicino et Milan-Linate, des dizaines de vols ont été annulés malgré les créneaux horaires protégés imposés par l’Autorité italienne de l’aviation civile (ENAC), qui obligent les compagnies à assurer des vols entre 7h et 10h, puis entre 18h et 21h. La compagnie nationale ITA Airways a annulé à elle seule 26 vols domestiques, tandis que les compagnies low-cost ont réduit leurs horaires de manière encore plus drastique pour optimiser l’utilisation des avions en fin de semaine. Les retards se sont accumulés au fil de la matinée, les personnels au sol menant des grèves décalées, contraignant les gestionnaires des compagnies à regrouper les vols et à reprogrammer les passagers.
Les usagers du train n’ont pas été mieux lotis. La grève nationale des chemins de fer, débutée à 21h le 27 novembre, a paralysé la plupart des trains longue distance Frecciarossa et InterCity en dehors des plages horaires garanties pour les navetteurs, coupant les liaisons le jour même vers des pôles économiques clés comme Turin, Bologne et Naples. Trenitalia a assuré un service minimal limité aux heures de pointe du matin et du soir, tandis qu’Italo a annulé environ 60 % de ses trains. Les métros et réseaux de bus urbains à Rome, Milan, Turin et Gênes n’ont assuré qu’un service réduit aux heures de pointe, obligeant les voyageurs d’affaires à se rabattre sur les taxis et les services de covoiturage, eux-mêmes ralentis par un trafic routier exceptionnellement dense.
Le syndicat USB a présenté cette action comme le premier acte d’une saison hivernale de contestation, promettant d’autres manifestations si les dépenses de défense ne sont pas rééquilibrées au profit de la santé et de l’éducation. La plus grande confédération italienne, la CGIL, a déjà annoncé une grève nationale distincte pour le 12 décembre, laissant présager une période d’incertitude prolongée pour les entreprises multinationales qui déplacent personnel et marchandises à travers la péninsule.
À retenir : les entreprises disposant de forces de travail mobiles doivent revoir leurs politiques de déplacement en intégrant des marges supplémentaires les jours de grève annoncés, privilégier les créneaux de vols protégés par l’ENAC et maintenir une communication en temps réel avec les prestataires de transport terrestre. Les sociétés transférant des collaborateurs dans la période critique précédant les fêtes devraient également envisager des solutions temporaires de télétravail pour éviter que leurs employés ne se retrouvent bloqués et que des échéances de projets ne soient manquées.
Aux portes du pays, aux aéroports de Rome-Fiumicino et Milan-Linate, des dizaines de vols ont été annulés malgré les créneaux horaires protégés imposés par l’Autorité italienne de l’aviation civile (ENAC), qui obligent les compagnies à assurer des vols entre 7h et 10h, puis entre 18h et 21h. La compagnie nationale ITA Airways a annulé à elle seule 26 vols domestiques, tandis que les compagnies low-cost ont réduit leurs horaires de manière encore plus drastique pour optimiser l’utilisation des avions en fin de semaine. Les retards se sont accumulés au fil de la matinée, les personnels au sol menant des grèves décalées, contraignant les gestionnaires des compagnies à regrouper les vols et à reprogrammer les passagers.
Les usagers du train n’ont pas été mieux lotis. La grève nationale des chemins de fer, débutée à 21h le 27 novembre, a paralysé la plupart des trains longue distance Frecciarossa et InterCity en dehors des plages horaires garanties pour les navetteurs, coupant les liaisons le jour même vers des pôles économiques clés comme Turin, Bologne et Naples. Trenitalia a assuré un service minimal limité aux heures de pointe du matin et du soir, tandis qu’Italo a annulé environ 60 % de ses trains. Les métros et réseaux de bus urbains à Rome, Milan, Turin et Gênes n’ont assuré qu’un service réduit aux heures de pointe, obligeant les voyageurs d’affaires à se rabattre sur les taxis et les services de covoiturage, eux-mêmes ralentis par un trafic routier exceptionnellement dense.
Le syndicat USB a présenté cette action comme le premier acte d’une saison hivernale de contestation, promettant d’autres manifestations si les dépenses de défense ne sont pas rééquilibrées au profit de la santé et de l’éducation. La plus grande confédération italienne, la CGIL, a déjà annoncé une grève nationale distincte pour le 12 décembre, laissant présager une période d’incertitude prolongée pour les entreprises multinationales qui déplacent personnel et marchandises à travers la péninsule.
À retenir : les entreprises disposant de forces de travail mobiles doivent revoir leurs politiques de déplacement en intégrant des marges supplémentaires les jours de grève annoncés, privilégier les créneaux de vols protégés par l’ENAC et maintenir une communication en temps réel avec les prestataires de transport terrestre. Les sociétés transférant des collaborateurs dans la période critique précédant les fêtes devraient également envisager des solutions temporaires de télétravail pour éviter que leurs employés ne se retrouvent bloqués et que des échéances de projets ne soient manquées.











