
La compagnie aérienne espagnole emblématique Iberia se retrouve au cœur d’une tempête diplomatique après que l’Institut national de l’aviation civile du Venezuela (INAC) a suspendu, le 28 novembre, les vols de six compagnies étrangères, dont Iberia. Cette interdiction, qui concerne également TAP, Avianca, LATAM, GOL et Turkish Airlines, fait suite à l’arrêt des services par ces transporteurs, invoquant des alertes de sécurité émises par la Federal Aviation Administration américaine concernant une intensification de l’activité militaire près de l’espace aérien vénézuélien.
Bien qu’Iberia ait déjà interrompu la liaison Madrid–Caracas la semaine dernière, l’ordre de rétorsion de Caracas officialise cette suspension et menace de laisser des milliers de passagers bloqués en pleine période de Noël. Selon l’Association vénézuélienne des agences de voyages et de tourisme, au moins 40 vols et 8 000 passagers sont directement impactés.
Pour les entreprises espagnoles, les conséquences sont immédiates. Le Venezuela reste une destination clé pour les techniciens pétroliers, les ingénieurs en télécommunications et le personnel des ONG, qui dépendent de la liaison directe d’Iberia, assurée trois fois par semaine, pour éviter des itinéraires à escales multiples via Panama ou la République dominicaine. Les responsables de la mobilité d’entreprise doivent désormais envisager des détours par des compagnies régionales limitées comme Avior ou Laser, ou des trajets complexes via São Paulo ou Bogotá, impliquant des exigences de visa supplémentaires et une hausse des coûts.
Les acheteurs espagnols dans le secteur du voyage doivent également anticiper les répercussions sur le fret. Iberia Cargo expédie régulièrement des composants automobiles, des produits pharmaceutiques et des denrées périssables de grande valeur vers Caracas ; les transitaires préviennent qu’une perte de capacité en soute sur gros porteurs pourrait contraindre à utiliser des cargos via Miami, allongeant les délais et augmentant les primes d’assurance.
Du point de vue de la conformité en matière d’immigration, cette suspension souligne un contexte de risque accru. Les voyageurs devant entrer ou sortir du Venezuela à court terme doivent revoir leurs plans de secours, vérifier que leurs visas Schengen ou cartes de résident espagnoles permettent un transit par des pays tiers, et prévoir un délai supplémentaire pour tout renouvellement sur place. Le ministère espagnol des Affaires étrangères n’a pas modifié ses conseils officiels de voyage, mais invite les citoyens à tenir à jour leurs informations dans le Registre consulaire.
L’éventuelle levée rapide de l’interdiction reste incertaine. Caracas présente ce différend comme une lutte contre le « terrorisme d’État », tandis que les compagnies aériennes exigent des garanties solides en matière de sécurité avant de reprendre leurs vols. Tant que la situation sécuritaire ne se stabilisera pas, les responsables de la mobilité doivent s’attendre à des perturbations prolongées sur la liaison Espagne–Venezuela, avec des tarifs aériens plus élevés et des temps de trajet allongés.
Bien qu’Iberia ait déjà interrompu la liaison Madrid–Caracas la semaine dernière, l’ordre de rétorsion de Caracas officialise cette suspension et menace de laisser des milliers de passagers bloqués en pleine période de Noël. Selon l’Association vénézuélienne des agences de voyages et de tourisme, au moins 40 vols et 8 000 passagers sont directement impactés.
Pour les entreprises espagnoles, les conséquences sont immédiates. Le Venezuela reste une destination clé pour les techniciens pétroliers, les ingénieurs en télécommunications et le personnel des ONG, qui dépendent de la liaison directe d’Iberia, assurée trois fois par semaine, pour éviter des itinéraires à escales multiples via Panama ou la République dominicaine. Les responsables de la mobilité d’entreprise doivent désormais envisager des détours par des compagnies régionales limitées comme Avior ou Laser, ou des trajets complexes via São Paulo ou Bogotá, impliquant des exigences de visa supplémentaires et une hausse des coûts.
Les acheteurs espagnols dans le secteur du voyage doivent également anticiper les répercussions sur le fret. Iberia Cargo expédie régulièrement des composants automobiles, des produits pharmaceutiques et des denrées périssables de grande valeur vers Caracas ; les transitaires préviennent qu’une perte de capacité en soute sur gros porteurs pourrait contraindre à utiliser des cargos via Miami, allongeant les délais et augmentant les primes d’assurance.
Du point de vue de la conformité en matière d’immigration, cette suspension souligne un contexte de risque accru. Les voyageurs devant entrer ou sortir du Venezuela à court terme doivent revoir leurs plans de secours, vérifier que leurs visas Schengen ou cartes de résident espagnoles permettent un transit par des pays tiers, et prévoir un délai supplémentaire pour tout renouvellement sur place. Le ministère espagnol des Affaires étrangères n’a pas modifié ses conseils officiels de voyage, mais invite les citoyens à tenir à jour leurs informations dans le Registre consulaire.
L’éventuelle levée rapide de l’interdiction reste incertaine. Caracas présente ce différend comme une lutte contre le « terrorisme d’État », tandis que les compagnies aériennes exigent des garanties solides en matière de sécurité avant de reprendre leurs vols. Tant que la situation sécuritaire ne se stabilisera pas, les responsables de la mobilité doivent s’attendre à des perturbations prolongées sur la liaison Espagne–Venezuela, avec des tarifs aériens plus élevés et des temps de trajet allongés.







