
Le gouvernement polonais a confirmé que les contrôles temporaires à ses frontières habituellement ouvertes avec l’Allemagne et la Lituanie resteront en vigueur pour au moins six mois supplémentaires, jusqu’au 4 avril 2026. Cette décision fait suite aux statistiques de la Garde frontalière, qui ont enregistré 45 tentatives de franchissement illégal en provenance de Biélorussie entre le 21 et le 23 novembre, ainsi que l’arrestation d’un suspect de trafic. Les agents ont contrôlé plus de 28 700 voyageurs et 14 200 véhicules sur l’axe lituanien, ainsi que 17 500 passagers arrivant d’Allemagne, refusant l’entrée à huit personnes.
Varsovie a invoqué l’article 25 du Code frontières Schengen, qui permet aux États membres de rétablir des contrôles internes face à une « migration instrumentalisée » et à des menaces sécuritaires. Cette prolongation place la Pologne parmi les neuf pays de l’UE exerçant actuellement ces pouvoirs d’urgence et maintient une zone tampon de 78 km le long de la frontière biélorusse.
Les professionnels des déplacements d’affaires ressentent déjà les répercussions. Même les ressortissants de l’UE doivent désormais présenter des pièces d’identité et s’attendre à des contrôles aléatoires lors de leurs trajets en voiture ou en train vers la Pologne. Les opérateurs logistiques signalent des files d’attente intermittentes de 20 à 40 minutes pour les camions sur les corridors A2 et A12, compliquant les livraisons justes-à-temps pour les chaînes d’approvisionnement automobile et de la grande distribution. Les employeurs dont le personnel traverse quotidiennement l’Oder ou le couloir de Suwałki ajoutent du temps tampon aux plannings et rappellent aux salariés non-européens de toujours avoir sur eux passeports et cartes de séjour.
Sur le plan politique, Varsovie défend ces contrôles comme un complément indispensable à son nouveau Système biométrique d’Entrée/Sortie, mais les chambres de commerce alertent que des contrôles prolongés pourraient affaiblir le rôle de la Pologne comme hub logistique régional si ces mesures ne sont pas levées une fois la pression migratoire retombée.
Varsovie a invoqué l’article 25 du Code frontières Schengen, qui permet aux États membres de rétablir des contrôles internes face à une « migration instrumentalisée » et à des menaces sécuritaires. Cette prolongation place la Pologne parmi les neuf pays de l’UE exerçant actuellement ces pouvoirs d’urgence et maintient une zone tampon de 78 km le long de la frontière biélorusse.
Les professionnels des déplacements d’affaires ressentent déjà les répercussions. Même les ressortissants de l’UE doivent désormais présenter des pièces d’identité et s’attendre à des contrôles aléatoires lors de leurs trajets en voiture ou en train vers la Pologne. Les opérateurs logistiques signalent des files d’attente intermittentes de 20 à 40 minutes pour les camions sur les corridors A2 et A12, compliquant les livraisons justes-à-temps pour les chaînes d’approvisionnement automobile et de la grande distribution. Les employeurs dont le personnel traverse quotidiennement l’Oder ou le couloir de Suwałki ajoutent du temps tampon aux plannings et rappellent aux salariés non-européens de toujours avoir sur eux passeports et cartes de séjour.
Sur le plan politique, Varsovie défend ces contrôles comme un complément indispensable à son nouveau Système biométrique d’Entrée/Sortie, mais les chambres de commerce alertent que des contrôles prolongés pourraient affaiblir le rôle de la Pologne comme hub logistique régional si ces mesures ne sont pas levées une fois la pression migratoire retombée.








