
Le 26 novembre, le Sénat italien a donné son approbation finale au décret Flussi 2025, transformant des mois de débats en loi. Ce décret établit le cadre légal pour près d’un demi-million de travailleurs non-UE qui entreront en Italie entre 2026 et 2028 dans le cadre du programme de quotas publié en octobre.
Les principales mesures reprennent celles de la loi de simplification adoptée un jour plus tard : un délai maximal de 30 jours pour le traitement des nulla osta sur les demandes nominatives ; une période de 12 mois — au lieu de six — pour que les stagiaires puissent demander un visa d’entrée après avoir suivi des formations financées par l’Italie à l’étranger ; et des permis de séjour prolongés à un an pour les victimes d’exploitation au travail et de traite des êtres humains.
Pour les employeurs, le décret prévoit des dérogations ciblées à la loi Bossi-Fini de 2002, longtemps critiquée pour sa rigidité. Les entreprises saisonnières agricoles et du bâtiment bénéficieront d’un recrutement simplifié, tandis que les PME familiales verront les règles de renouvellement allégées pour les travailleurs de confiance déjà présents dans le pays.
L’opposition a accusé le gouvernement d’« ouvrir les vannes » sans financement suffisant pour l’intégration, mais les associations patronales ont salué la clarté apportée avant le « click day » des quotas 2026, attendu au printemps.
Les conseillers en immigration recommandent aux services RH de revoir rapidement leurs procédures internes : avec des délais de traitement plus courts et plus stricts, les dossiers incomplets risquent désormais un refus automatique plutôt qu’une demande de pièces complémentaires.
Les principales mesures reprennent celles de la loi de simplification adoptée un jour plus tard : un délai maximal de 30 jours pour le traitement des nulla osta sur les demandes nominatives ; une période de 12 mois — au lieu de six — pour que les stagiaires puissent demander un visa d’entrée après avoir suivi des formations financées par l’Italie à l’étranger ; et des permis de séjour prolongés à un an pour les victimes d’exploitation au travail et de traite des êtres humains.
Pour les employeurs, le décret prévoit des dérogations ciblées à la loi Bossi-Fini de 2002, longtemps critiquée pour sa rigidité. Les entreprises saisonnières agricoles et du bâtiment bénéficieront d’un recrutement simplifié, tandis que les PME familiales verront les règles de renouvellement allégées pour les travailleurs de confiance déjà présents dans le pays.
L’opposition a accusé le gouvernement d’« ouvrir les vannes » sans financement suffisant pour l’intégration, mais les associations patronales ont salué la clarté apportée avant le « click day » des quotas 2026, attendu au printemps.
Les conseillers en immigration recommandent aux services RH de revoir rapidement leurs procédures internes : avec des délais de traitement plus courts et plus stricts, les dossiers incomplets risquent désormais un refus automatique plutôt qu’une demande de pièces complémentaires.








