
Quelques heures avant la publication officielle des données, le groupe de réflexion indépendant British Future prévoyait que le solde migratoire net se stabiliserait bientôt autour de 300 000, un niveau jamais atteint depuis le départ du Royaume-Uni de l’UE. Son analyse, publiée le 27 novembre, combine les statistiques provisoires des visas du Home Office avec la série révisée de l’ONS pour projeter une baisse continue jusqu’en 2026, à mesure que les règles plus strictes sur le travail et la famille entrent pleinement en vigueur.
Paradoxalement, un baromètre d’opinion Ipsos/British Future révèle que 56 % des Britanniques estiment que l’immigration a augmenté l’an dernier, tandis que seulement 16 % anticipent une baisse dans l’année à venir. Le directeur Sunder Katwala met en garde contre une rhétorique « de crise » émanant de tout l’échiquier politique, qui risque d’ancrer des idées fausses et de saper la confiance dans le système, alors même que les pressions sur les services commencent à diminuer.
Le think-tank souligne également un décalage entre les plans gouvernementaux et les attentes du public concernant la résidence permanente. Alors que les ministres souhaitent que la plupart des migrants attendent dix ans (voire jusqu’à 30 ans pour certains) avant d’être éligibles, la moitié des sondés estime que cinq ans devraient suffire pour les travailleurs diplômés.
Pour les employeurs, ces résultats signalent un risque de durcissement supplémentaire de la politique migratoire malgré la baisse des flux, si l’opinion publique ne s’aligne pas sur les faits. Les équipes en charge de la mobilité internationale pourraient renforcer leurs communications internes en valorisant la contribution économique des travailleurs parrainés et en publiant des données sur le respect des grilles salariales, afin de contrer les discours sur une migration à bas salaire.
British Future appelle les ministres à abandonner une politique axée sur des objectifs chiffrés au profit d’une stratégie à long terme pour la main-d’œuvre, qui équilibre besoins économiques, intégration et consentement public.
Paradoxalement, un baromètre d’opinion Ipsos/British Future révèle que 56 % des Britanniques estiment que l’immigration a augmenté l’an dernier, tandis que seulement 16 % anticipent une baisse dans l’année à venir. Le directeur Sunder Katwala met en garde contre une rhétorique « de crise » émanant de tout l’échiquier politique, qui risque d’ancrer des idées fausses et de saper la confiance dans le système, alors même que les pressions sur les services commencent à diminuer.
Le think-tank souligne également un décalage entre les plans gouvernementaux et les attentes du public concernant la résidence permanente. Alors que les ministres souhaitent que la plupart des migrants attendent dix ans (voire jusqu’à 30 ans pour certains) avant d’être éligibles, la moitié des sondés estime que cinq ans devraient suffire pour les travailleurs diplômés.
Pour les employeurs, ces résultats signalent un risque de durcissement supplémentaire de la politique migratoire malgré la baisse des flux, si l’opinion publique ne s’aligne pas sur les faits. Les équipes en charge de la mobilité internationale pourraient renforcer leurs communications internes en valorisant la contribution économique des travailleurs parrainés et en publiant des données sur le respect des grilles salariales, afin de contrer les discours sur une migration à bas salaire.
British Future appelle les ministres à abandonner une politique axée sur des objectifs chiffrés au profit d’une stratégie à long terme pour la main-d’œuvre, qui équilibre besoins économiques, intégration et consentement public.









