
MiGAZIN rapporte une frustration grandissante parmi les professionnels iraniens après que l’ambassade d’Allemagne à Téhéran a réduit les créneaux de rendez-vous pour les visas, suite au changement de prestataire de services externes en juillet et aux troubles internes de l’été. Malgré la pénurie aiguë de main-d’œuvre en Allemagne, de nombreux ingénieurs, infirmiers et stagiaires disposant de contrats allemands signés attendent depuis des mois sans date d’entretien, poussant certains employeurs à retirer leurs offres.
Le ministère des Affaires étrangères a confirmé le 27 novembre que les services consulaires restent « temporairement à capacité réduite ». Si la priorité est donnée aux regroupements familiaux et aux cas humanitaires, les catégories liées à l’emploi et à la formation professionnelle restent en attente sur une liste indéfinie. Des manifestants se sont rassemblés devant l’ambassade, brandissant des pancartes telles que « Nous avons des contrats — donnez-nous des visas ! »
L’impact sur les secteurs est tangible : un prestataire de soins à Hambourg a déclaré aux médias locaux avoir perdu deux stagiaires iraniens après un retard de trois mois ; une entreprise technologique de Munich a annulé le contrat d’un ingénieur. Selon la nouvelle loi allemande sur l’immigration qualifiée, les ressortissants de pays tiers qualifiés peuvent entrer avec un diplôme reconnu et une offre d’emploi, mais uniquement après l’émission d’un visa D.
Les équipes de mobilité internationale recrutant en Iran doivent prévoir des plans de secours : transférer l’intégration vers un poste Schengen dans un pays tiers avec des files d’attente plus courtes, utiliser la nouvelle « Carte Opportunité » (Chancenkarte) allemande pour un emploi d’essai, ou prolonger les arrangements de télétravail jusqu’à l’obtention des rendez-vous.
Le ministère des Affaires étrangères a confirmé le 27 novembre que les services consulaires restent « temporairement à capacité réduite ». Si la priorité est donnée aux regroupements familiaux et aux cas humanitaires, les catégories liées à l’emploi et à la formation professionnelle restent en attente sur une liste indéfinie. Des manifestants se sont rassemblés devant l’ambassade, brandissant des pancartes telles que « Nous avons des contrats — donnez-nous des visas ! »
L’impact sur les secteurs est tangible : un prestataire de soins à Hambourg a déclaré aux médias locaux avoir perdu deux stagiaires iraniens après un retard de trois mois ; une entreprise technologique de Munich a annulé le contrat d’un ingénieur. Selon la nouvelle loi allemande sur l’immigration qualifiée, les ressortissants de pays tiers qualifiés peuvent entrer avec un diplôme reconnu et une offre d’emploi, mais uniquement après l’émission d’un visa D.
Les équipes de mobilité internationale recrutant en Iran doivent prévoir des plans de secours : transférer l’intégration vers un poste Schengen dans un pays tiers avec des files d’attente plus courtes, utiliser la nouvelle « Carte Opportunité » (Chancenkarte) allemande pour un emploi d’essai, ou prolonger les arrangements de télétravail jusqu’à l’obtention des rendez-vous.











