
Dans un arrêt historique publié le 26 novembre, la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) a statué que tous les États membres de l’UE – y compris la République tchèque – doivent reconnaître pleinement les mariages homosexuels légalement célébrés dans un autre État membre. Alors que la législation tchèque limite encore les couples à des partenariats enregistrés, les administrations doivent désormais considérer un mariage homosexuel étranger comme un mariage aux fins de résidence, de fiscalité et de sécurité sociale.
Concrètement, cela signifie qu’un bureau d’immigration tchèque ne peut plus requalifier un couple homosexuel marié en Allemagne en « partenaires non mariés » lors de la délivrance d’une carte de séjour pour membre de famille de l’UE. Le conjoint étranger bénéficiera des mêmes droits que le conjoint hétérosexuel, notamment un accès facilité au marché du travail et des droits dérivés de résidence selon la directive sur la libre circulation.
Les employeurs ayant des collaborateurs arrivés en République tchèque en tant que célibataires ou partenaires doivent vérifier leurs dossiers : la requalification en « conjoint » peut accélérer le traitement des demandes et supprimer la nécessité de prouver une cohabitation de longue durée. Les services de paie devront également ajuster rétroactivement les calculs des avantages fiscaux et des allocations familiales.
Il est important de souligner que cette décision n’oblige pas les législateurs tchèques à légaliser le mariage homosexuel sur le plan national, mais elle met fin à une zone grise qui contraignait les services RH des multinationales à appliquer deux ensembles de règles – une pour les couples hétérosexuels et un patchwork pour les couples homosexuels. Les associations militantes ont salué cette décision comme une étape majeure susceptible de relancer les projets de loi sur l’égalité matrimoniale au Parlement tchèque.
Le ministère de l’Intérieur a annoncé qu’il diffusera des directives aux directions de la police des étrangers d’ici la mi-décembre. Les entreprises doivent s’attendre à une période d’adaptation dans les bureaux d’immigration locaux et conseiller à leurs employés de se munir d’une copie de l’arrêt de la CJUE lors du dépôt de leurs demandes dans les semaines à venir.
Concrètement, cela signifie qu’un bureau d’immigration tchèque ne peut plus requalifier un couple homosexuel marié en Allemagne en « partenaires non mariés » lors de la délivrance d’une carte de séjour pour membre de famille de l’UE. Le conjoint étranger bénéficiera des mêmes droits que le conjoint hétérosexuel, notamment un accès facilité au marché du travail et des droits dérivés de résidence selon la directive sur la libre circulation.
Les employeurs ayant des collaborateurs arrivés en République tchèque en tant que célibataires ou partenaires doivent vérifier leurs dossiers : la requalification en « conjoint » peut accélérer le traitement des demandes et supprimer la nécessité de prouver une cohabitation de longue durée. Les services de paie devront également ajuster rétroactivement les calculs des avantages fiscaux et des allocations familiales.
Il est important de souligner que cette décision n’oblige pas les législateurs tchèques à légaliser le mariage homosexuel sur le plan national, mais elle met fin à une zone grise qui contraignait les services RH des multinationales à appliquer deux ensembles de règles – une pour les couples hétérosexuels et un patchwork pour les couples homosexuels. Les associations militantes ont salué cette décision comme une étape majeure susceptible de relancer les projets de loi sur l’égalité matrimoniale au Parlement tchèque.
Le ministère de l’Intérieur a annoncé qu’il diffusera des directives aux directions de la police des étrangers d’ici la mi-décembre. Les entreprises doivent s’attendre à une période d’adaptation dans les bureaux d’immigration locaux et conseiller à leurs employés de se munir d’une copie de l’arrêt de la CJUE lors du dépôt de leurs demandes dans les semaines à venir.








