
Les voyageurs d’affaires se rendant à Belém pour la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques (COP30) ont ressenti l’impact brutal d’une inflation soudaine. Les données préliminaires de l’IPCA-15 publiées le 26 novembre par l’IBGE, l’agence brésilienne de statistiques, révèlent une envolée de 155 % des tarifs hôteliers moyens dans la capitale amazonienne en novembre par rapport au mois précédent, tandis que les prix des billets d’avion sur les principales liaisons ont augmenté de 25 %. L’afflux inédit d’environ 50 000 délégués, journalistes et membres d’ONG entre le 6 et le 22 novembre a saturé l’offre locale d’hébergement, contraignant les réservations tardives à se tourner vers des villes secondaires, voire vers des « floatels » sur des bateaux de croisière fluviale.
Les compagnies aériennes ont tenté de répondre à la demande en ajoutant plus de 120 vols charters et en augmentant la capacité des avions sur les lignes Brasília-Belém, São Paulo-Belém et Miami-Belém, mais l’offre est restée inférieure à la demande. Les données de taux de remplissage fournies par l’ANAC montrent que certains vols liés à la COP30 ont affiché un taux d’occupation supérieur à 95 %, limitant ainsi la flexibilité pour les modifications de dernière minute.
Pour les responsables de la mobilité, cette flambée des coûts ne se limite pas à un incident isolé. Le calendrier de l’année prochaine prévoit la réunion des ministres des Finances du G20 ainsi que les Jeux panaméricains de 2026, qui attireront eux aussi un grand nombre de collaborateurs internationaux dans les villes secondaires du Brésil. Les agences de gestion de voyages (TMC) recommandent à leurs clients de sécuriser leurs blocs d’hôtels négociés bien à l’avance, de revoir les plafonds des indemnités journalières et de limiter les risques liés aux billets d’avion en fractionnant les trajets ou en optant pour des programmes à tarif bloqué.
Les autorités locales assurent que cette inflation est temporaire et mettent en avant un plan d’investissement de 1,2 milliard de reais lié à la COP30, qui prévoit l’agrandissement de l’aéroport de Belém, l’installation de bornes électroniques supplémentaires pour l’immigration et la modernisation des liaisons de transport en bord de fleuve. Ces améliorations, affirment-elles, devraient faciliter les déplacements futurs tant pour les visiteurs d’affaires que pour les touristes. Les analystes attendent la publication complète de l’indice IPCA prévue pour le 10 décembre, même si les premiers chiffres de début décembre indiquent déjà une légère baisse des prix hôteliers avec le départ des délégations.
Le pic d’activité à Belém illustre comment les méga-événements peuvent perturber les marchés régionaux du voyage au Brésil. Les entreprises planifiant des missions au Pará ou dans les États voisins sont invitées à revoir leurs options d’hébergement de secours — comme les appartements d’entreprise à Ananindeua — et à collaborer avec des fournisseurs proposant des plafonds tarifaires garantis par des clauses en cas de force majeure.
Les compagnies aériennes ont tenté de répondre à la demande en ajoutant plus de 120 vols charters et en augmentant la capacité des avions sur les lignes Brasília-Belém, São Paulo-Belém et Miami-Belém, mais l’offre est restée inférieure à la demande. Les données de taux de remplissage fournies par l’ANAC montrent que certains vols liés à la COP30 ont affiché un taux d’occupation supérieur à 95 %, limitant ainsi la flexibilité pour les modifications de dernière minute.
Pour les responsables de la mobilité, cette flambée des coûts ne se limite pas à un incident isolé. Le calendrier de l’année prochaine prévoit la réunion des ministres des Finances du G20 ainsi que les Jeux panaméricains de 2026, qui attireront eux aussi un grand nombre de collaborateurs internationaux dans les villes secondaires du Brésil. Les agences de gestion de voyages (TMC) recommandent à leurs clients de sécuriser leurs blocs d’hôtels négociés bien à l’avance, de revoir les plafonds des indemnités journalières et de limiter les risques liés aux billets d’avion en fractionnant les trajets ou en optant pour des programmes à tarif bloqué.
Les autorités locales assurent que cette inflation est temporaire et mettent en avant un plan d’investissement de 1,2 milliard de reais lié à la COP30, qui prévoit l’agrandissement de l’aéroport de Belém, l’installation de bornes électroniques supplémentaires pour l’immigration et la modernisation des liaisons de transport en bord de fleuve. Ces améliorations, affirment-elles, devraient faciliter les déplacements futurs tant pour les visiteurs d’affaires que pour les touristes. Les analystes attendent la publication complète de l’indice IPCA prévue pour le 10 décembre, même si les premiers chiffres de début décembre indiquent déjà une légère baisse des prix hôteliers avec le départ des délégations.
Le pic d’activité à Belém illustre comment les méga-événements peuvent perturber les marchés régionaux du voyage au Brésil. Les entreprises planifiant des missions au Pará ou dans les États voisins sont invitées à revoir leurs options d’hébergement de secours — comme les appartements d’entreprise à Ananindeua — et à collaborer avec des fournisseurs proposant des plafonds tarifaires garantis par des clauses en cas de force majeure.







