
Le ministère de l’Intérieur a discrètement publié les directives finales pour le Visa National d’Innovation (VNI), une nouvelle voie vers la résidence permanente destinée à attirer en Australie des « acteurs de changement » mondiaux. Contrairement au visa Talent Global qu’il remplace, le VNI supprime les seuils d’investissement et s’appuie sur une hiérarchie en quatre niveaux basée sur les récompenses internationales, les nominations gouvernementales et les avancées démontrées dans des secteurs technologiques clés. Les invitations seront envoyées tout au long de l’année, permettant aux entreprises de recruter les meilleurs talents sans attendre les sessions de nomination des États.
Les autorités expliquent ce changement par la nécessité pour l’Australie de rivaliser avec le visa Start-Up du Canada et la voie O-1 américaine, destinés aux innovateurs très mobiles. Les candidats peuvent inclure leur conjoint, partenaire et enfants à charge de moins de 23 ans, et postuler depuis l’Australie ou l’étranger. Une fois le visa accordé, les titulaires doivent passer seulement deux ans en Australie sur les cinq premières années pour conserver leur statut, facilitant ainsi la mobilité des cadres partageant leur temps entre plusieurs régions.
Pour les employeurs, le VNI supprime les tests du marché du travail et les frais habituels de parrainage commercial. Les responsables mobilité devront toutefois prouver que le poste exploite réellement le « parcours reconnu internationalement » du candidat. Les avocats en immigration avertissent déjà que les preuves de nomination – brevets, publications évaluées par des pairs, citations et prix industriels – seront examinées avec un niveau de rigueur comparable à celui appliqué par la Taskforce Talent Global en 2024-2025.
Les implications pratiques sont majeures. Les équipes RH pourront réorienter les recrutements seniors qui peinaient auparavant à remplir les critères d’âge ou de salaire du visa Indépendant Qualifié, et la suppression de l’obligation d’investissement initial pourrait séduire les fondateurs de la nouvelle économie numérique, qui privilégient la durée de développement plutôt que les coûts engagés. Les gouvernements des États devraient également utiliser le VNI pour attirer des chercheurs dans les pôles émergents d’hydrogène et de calcul quantique.
À l’avenir, les analystes prévoient que les 4 300 places réservées au VNI/volet Talent dans le programme migratoire 2025-2026 seront rapidement saturées. Les entreprises sont invitées à préparer leurs Manifestations d’Intérêt dès maintenant et à intégrer les délais de traitement dans leurs plans de recrutement, alors que le ministère met en place ses nouvelles équipes d’évaluation.
Les autorités expliquent ce changement par la nécessité pour l’Australie de rivaliser avec le visa Start-Up du Canada et la voie O-1 américaine, destinés aux innovateurs très mobiles. Les candidats peuvent inclure leur conjoint, partenaire et enfants à charge de moins de 23 ans, et postuler depuis l’Australie ou l’étranger. Une fois le visa accordé, les titulaires doivent passer seulement deux ans en Australie sur les cinq premières années pour conserver leur statut, facilitant ainsi la mobilité des cadres partageant leur temps entre plusieurs régions.
Pour les employeurs, le VNI supprime les tests du marché du travail et les frais habituels de parrainage commercial. Les responsables mobilité devront toutefois prouver que le poste exploite réellement le « parcours reconnu internationalement » du candidat. Les avocats en immigration avertissent déjà que les preuves de nomination – brevets, publications évaluées par des pairs, citations et prix industriels – seront examinées avec un niveau de rigueur comparable à celui appliqué par la Taskforce Talent Global en 2024-2025.
Les implications pratiques sont majeures. Les équipes RH pourront réorienter les recrutements seniors qui peinaient auparavant à remplir les critères d’âge ou de salaire du visa Indépendant Qualifié, et la suppression de l’obligation d’investissement initial pourrait séduire les fondateurs de la nouvelle économie numérique, qui privilégient la durée de développement plutôt que les coûts engagés. Les gouvernements des États devraient également utiliser le VNI pour attirer des chercheurs dans les pôles émergents d’hydrogène et de calcul quantique.
À l’avenir, les analystes prévoient que les 4 300 places réservées au VNI/volet Talent dans le programme migratoire 2025-2026 seront rapidement saturées. Les entreprises sont invitées à préparer leurs Manifestations d’Intérêt dès maintenant et à intégrer les délais de traitement dans leurs plans de recrutement, alors que le ministère met en place ses nouvelles équipes d’évaluation.










