
Les résidents irlandais souhaitant parrainer des membres de leur famille hors de l’EEE devront désormais prouver qu’ils gagnent au moins le salaire médian brut irlandais — actuellement 44 300 € — et qu’ils peuvent fournir un logement adéquat avant la délivrance des visas. La nouvelle politique de regroupement familial hors EEE, publiée le 26 novembre, remplace le seuil fixe de 30 000 € en vigueur depuis près de dix ans.
Cette nouvelle échelle progressive impose des exigences plus élevées pour les familles nombreuses ; par exemple, un parrain avec trois enfants doit justifier d’un revenu net de 47 164 € (environ 64 200 € brut). Les demandes doivent être déposées tant que les proches sont encore à l’étranger, et des frais de dossier seront instaurés l’année prochaine.
Pour les multinationales, ces règles plus strictes impliquent des délais et des coûts supplémentaires lors de la mobilité de collaborateurs clés hors du vivier de talents UE/EEE. Les équipes mobilité devront intégrer ce test salarial dans la planification des missions et, si nécessaire, augmenter les indemnités ou ajuster les salaires contractuels pour atteindre le seuil. Les propriétaires pourraient également constater une demande accrue pour des logements plus grands répondant au critère de « logement adapté ».
Le gouvernement justifie ce changement par la nécessité de protéger les finances publiques et d’encourager l’autonomie économique, soulignant que la croissance démographique de l’Irlande, à 1,6 % l’an dernier, était sept fois supérieure à la moyenne européenne. Les organisations professionnelles reconnaissent cette logique, mais mettent en garde contre des seuils trop élevés qui pourraient décourager les talents intermédiaires dans des secteurs comme l’informatique et les services financiers, où la rémunération totale repose souvent sur des primes non prises en compte comme revenus calculables.
Les autorités précisent que la politique sera révisée chaque année, avec des seuils indexés sur les données salariales de l’Office central des statistiques. Les parrains ne remplissant pas les conditions pourront toujours déposer une demande en cas de « circonstances humanitaires impérieuses », mais les approbations resteront rares et soumises à l’appréciation ministérielle.
Cette nouvelle échelle progressive impose des exigences plus élevées pour les familles nombreuses ; par exemple, un parrain avec trois enfants doit justifier d’un revenu net de 47 164 € (environ 64 200 € brut). Les demandes doivent être déposées tant que les proches sont encore à l’étranger, et des frais de dossier seront instaurés l’année prochaine.
Pour les multinationales, ces règles plus strictes impliquent des délais et des coûts supplémentaires lors de la mobilité de collaborateurs clés hors du vivier de talents UE/EEE. Les équipes mobilité devront intégrer ce test salarial dans la planification des missions et, si nécessaire, augmenter les indemnités ou ajuster les salaires contractuels pour atteindre le seuil. Les propriétaires pourraient également constater une demande accrue pour des logements plus grands répondant au critère de « logement adapté ».
Le gouvernement justifie ce changement par la nécessité de protéger les finances publiques et d’encourager l’autonomie économique, soulignant que la croissance démographique de l’Irlande, à 1,6 % l’an dernier, était sept fois supérieure à la moyenne européenne. Les organisations professionnelles reconnaissent cette logique, mais mettent en garde contre des seuils trop élevés qui pourraient décourager les talents intermédiaires dans des secteurs comme l’informatique et les services financiers, où la rémunération totale repose souvent sur des primes non prises en compte comme revenus calculables.
Les autorités précisent que la politique sera révisée chaque année, avec des seuils indexés sur les données salariales de l’Office central des statistiques. Les parrains ne remplissant pas les conditions pourront toujours déposer une demande en cas de « circonstances humanitaires impérieuses », mais les approbations resteront rares et soumises à l’appréciation ministérielle.










