
La grève en Belgique ne se limite pas aux compagnies locales. British Airways a annulé tous ses vols entre Heathrow et Bruxelles le 26 novembre, tandis que Ryanair a supprimé son programme à Charleroi, y compris les liaisons populaires vers Manchester, Édimbourg et Dublin. Eurostar a également réduit d’environ moitié ses fréquences entre Bruxelles et Paris, avertissant que les files d’attente aux frontières pourraient dépasser deux heures en raison des effectifs réduits des polices française et belge.
Cette ampleur géographique illustre comment un conflit social dans un seul État membre de l’UE peut perturber les chaînes de mobilité multinationales. Les transitaires rapportent que des camions en direction des ports de la mer du Nord, à Anvers et Zeebrugge, ont été bloqués par des piquets de grève improvisés, retardant les livraisons justes-à-temps pour les secteurs automobile et des sciences de la vie.
Les agences de gestion de voyages (TMC) signalent que les options de reprogrammation sont limitées : Amsterdam Schiphol, Francfort et Paris-CDG affichent déjà des taux de remplissage à 90 % avant le pic de déplacements lié à Thanksgiving aux États-Unis. Les entreprises disposant d’ingénieurs ou d’équipes commerciales essentielles se tournent vers les plateformes de réunion virtuelle ou reportent leurs visites sur site.
Les conseillers juridiques rappellent aux employeurs que les réglementations européennes imposant aux compagnies aériennes d’assurer une assistance en cas de grève restent en vigueur, et que le personnel bloqué la nuit a droit à un hébergement et à des repas. Les responsables mobilité doivent documenter toutes les communications pour respecter les règles belges strictes concernant la notification des travailleurs détachés en cas de modifications de planning à court terme.
Cette ampleur géographique illustre comment un conflit social dans un seul État membre de l’UE peut perturber les chaînes de mobilité multinationales. Les transitaires rapportent que des camions en direction des ports de la mer du Nord, à Anvers et Zeebrugge, ont été bloqués par des piquets de grève improvisés, retardant les livraisons justes-à-temps pour les secteurs automobile et des sciences de la vie.
Les agences de gestion de voyages (TMC) signalent que les options de reprogrammation sont limitées : Amsterdam Schiphol, Francfort et Paris-CDG affichent déjà des taux de remplissage à 90 % avant le pic de déplacements lié à Thanksgiving aux États-Unis. Les entreprises disposant d’ingénieurs ou d’équipes commerciales essentielles se tournent vers les plateformes de réunion virtuelle ou reportent leurs visites sur site.
Les conseillers juridiques rappellent aux employeurs que les réglementations européennes imposant aux compagnies aériennes d’assurer une assistance en cas de grève restent en vigueur, et que le personnel bloqué la nuit a droit à un hébergement et à des repas. Les responsables mobilité doivent documenter toutes les communications pour respecter les règles belges strictes concernant la notification des travailleurs détachés en cas de modifications de planning à court terme.








