
Les Émirats arabes unis ont promulgué le décret-loi fédéral n° 12 de 2025, révolutionnant leur régime de placement familial et offrant à des milliers de familles expatriées le droit d’accueillir à long terme des enfants dont la filiation est inconnue. Publiées le 26 novembre, les modifications suppriment la restriction réservée aux seuls Émiratis en vigueur depuis 2012 et étendent l’éligibilité aux couples mariés de toutes nationalités ainsi qu’aux femmes célibataires âgées de 30 ans et plus.
Bien que le placement familial soit distinct de l’adoption selon la loi islamique — l’enfant ne prend pas le nom de famille ni n’hérite de biens — cette réforme représente une avancée majeure pour la qualité de vie des résidents étrangers, qui disposaient auparavant de peu de recours juridiques pour fonder une famille aux Émirats. Les candidats doivent présenter un casier judiciaire vierge, réussir des examens médicaux et prouver leur capacité financière, sans exigence religieuse ni limite d’âge supérieure pour les candidates célibataires.
Pour les responsables de la mobilité internationale, ce changement réduit l’un des freins implicites qui dissuadaient parfois les femmes cadres de haut niveau d’accepter une affectation aux Émirats. Les dirigeants ayant envisagé l’adoption internationale peuvent désormais envisager une voie locale de placement familial sans compromettre leur statut de visa de résidence. Les entreprises pourraient mettre à jour leurs guides de relocalisation pour clarifier la distinction juridique entre placement familial et adoption, ainsi que pour détailler le délai d’approbation, que les autorités estiment en moyenne à trois mois une fois les documents complets.
Le décret renforce également la supervision : des comités multidisciplinaires doivent examiner les candidatures et peuvent recommander des mesures correctives plutôt qu’un retrait immédiat de l’enfant en cas de manquements mineurs, garantissant ainsi la stabilité de l’enfant. Les autorités délivreront des cartes d’identité standardisées des Émirats pour les enfants placés, facilitant leur inscription scolaire et la couverture par l’assurance santé.
Dans l’ensemble, cette politique s’inscrit dans la stratégie plus large des Émirats arabes unis visant à devenir une destination plus inclusive et familiale pour les talents internationaux, en complément des visas longue durée et des permis de travail flexibles déployés ces dernières années.
Bien que le placement familial soit distinct de l’adoption selon la loi islamique — l’enfant ne prend pas le nom de famille ni n’hérite de biens — cette réforme représente une avancée majeure pour la qualité de vie des résidents étrangers, qui disposaient auparavant de peu de recours juridiques pour fonder une famille aux Émirats. Les candidats doivent présenter un casier judiciaire vierge, réussir des examens médicaux et prouver leur capacité financière, sans exigence religieuse ni limite d’âge supérieure pour les candidates célibataires.
Pour les responsables de la mobilité internationale, ce changement réduit l’un des freins implicites qui dissuadaient parfois les femmes cadres de haut niveau d’accepter une affectation aux Émirats. Les dirigeants ayant envisagé l’adoption internationale peuvent désormais envisager une voie locale de placement familial sans compromettre leur statut de visa de résidence. Les entreprises pourraient mettre à jour leurs guides de relocalisation pour clarifier la distinction juridique entre placement familial et adoption, ainsi que pour détailler le délai d’approbation, que les autorités estiment en moyenne à trois mois une fois les documents complets.
Le décret renforce également la supervision : des comités multidisciplinaires doivent examiner les candidatures et peuvent recommander des mesures correctives plutôt qu’un retrait immédiat de l’enfant en cas de manquements mineurs, garantissant ainsi la stabilité de l’enfant. Les autorités délivreront des cartes d’identité standardisées des Émirats pour les enfants placés, facilitant leur inscription scolaire et la couverture par l’assurance santé.
Dans l’ensemble, cette politique s’inscrit dans la stratégie plus large des Émirats arabes unis visant à devenir une destination plus inclusive et familiale pour les talents internationaux, en complément des visas longue durée et des permis de travail flexibles déployés ces dernières années.









