
Dans une escalade majeure de sa politique d'immigration stricte, l'administration Trump a ordonné aux Services de citoyenneté et d'immigration des États-Unis (USCIS) de rouvrir et de réinterroger chaque réfugié admis sous la présidence Biden — du 20 janvier 2021 au 20 février 2025. Une note interne signée par le directeur de l’USCIS, Joe Edlow, demande aux agents de suspendre tous les dossiers en cours de demande de carte verte (ajustement de statut) pour cette population jusqu’à la fin de la révision.
L’USCIS justifie cette mesure exceptionnelle en affirmant que l’administration précédente aurait « privilégié la rapidité et la quantité au détriment d’un contrôle rigoureux ». Les réfugiés ne répondant plus à la définition légale après réinterrogatoire pourraient voir leur statut annulé et être placés en procédure d’expulsion. La note fait également référence à la proclamation d’octobre du président Trump, qui avait réduit le plafond d’admissions de réfugiés pour l’exercice 2026 à un niveau historiquement bas de 7 500, tout en favorisant les candidats sud-africains blancs.
Concrètement, cette décision bloque des milliers de projets de regroupement familial, d’emploi et de voyages. Les réfugiés proches de l’obtention de la résidence permanente ne pourront plus travailler légalement une fois leur permis de travail expiré, ce qui risque de perturber les employeurs qui dépendent d’eux. Les multinationales ayant transféré du personnel en supposant un accès simple à la carte verte se retrouvent désormais face à une incertitude quant à la rétention des talents et à la planification de leurs effectifs.
Les associations de défense dénoncent un gaspillage des ressources publiques et un traumatisme inutile pour des personnes déjà soumises à un contrôle plus strict que toute autre catégorie d’immigrants, tandis que les avocats spécialisés prévoient une avalanche de recours pour violation des droits procéduraux. Les entreprises employant des réfugiés doivent anticiper des interruptions d’autorisation de travail, envisager des alternatives non-immigrantes comme la portabilité du visa H-1B lorsque possible, et prévoir un budget pour les litiges.
Bien que l’administration n’ait pas publié de calendrier précis, la note indique que l’USCIS enverra des notifications individuelles « dans les semaines à venir ». Les responsables de la mobilité internationale doivent suivre de près l’évolution des dossiers et communiquer des plans de contingence aux employés concernés.
L’USCIS justifie cette mesure exceptionnelle en affirmant que l’administration précédente aurait « privilégié la rapidité et la quantité au détriment d’un contrôle rigoureux ». Les réfugiés ne répondant plus à la définition légale après réinterrogatoire pourraient voir leur statut annulé et être placés en procédure d’expulsion. La note fait également référence à la proclamation d’octobre du président Trump, qui avait réduit le plafond d’admissions de réfugiés pour l’exercice 2026 à un niveau historiquement bas de 7 500, tout en favorisant les candidats sud-africains blancs.
Concrètement, cette décision bloque des milliers de projets de regroupement familial, d’emploi et de voyages. Les réfugiés proches de l’obtention de la résidence permanente ne pourront plus travailler légalement une fois leur permis de travail expiré, ce qui risque de perturber les employeurs qui dépendent d’eux. Les multinationales ayant transféré du personnel en supposant un accès simple à la carte verte se retrouvent désormais face à une incertitude quant à la rétention des talents et à la planification de leurs effectifs.
Les associations de défense dénoncent un gaspillage des ressources publiques et un traumatisme inutile pour des personnes déjà soumises à un contrôle plus strict que toute autre catégorie d’immigrants, tandis que les avocats spécialisés prévoient une avalanche de recours pour violation des droits procéduraux. Les entreprises employant des réfugiés doivent anticiper des interruptions d’autorisation de travail, envisager des alternatives non-immigrantes comme la portabilité du visa H-1B lorsque possible, et prévoir un budget pour les litiges.
Bien que l’administration n’ait pas publié de calendrier précis, la note indique que l’USCIS enverra des notifications individuelles « dans les semaines à venir ». Les responsables de la mobilité internationale doivent suivre de près l’évolution des dossiers et communiquer des plans de contingence aux employés concernés.








