
La connectivité régionale entre le Brésil et le Venezuela a subi un nouveau coup dur le 24 novembre, lorsque au moins six compagnies aériennes — dont LATAM Brasil, GOL Linhas Aéreas et Copa Airlines — ont temporairement suspendu leurs vols survolant ou atterrissant dans l’espace aérien vénézuélien. Cette décision fait suite à une mise à jour de l’avis de la Federal Aviation Administration (FAA) américaine, qui signale des risques opérationnels accrus, notamment des communications avec le contrôle aérien peu fiables et des rapports de tirs sol-air près de la frontière colombienne.
Bien que cet avis s’adresse officiellement aux opérateurs américains, la plupart des compagnies latino-américaines s’appuient sur la matrice de risques de la FAA pour assurer leurs flottes et leurs équipages. Les compagnies brésiliennes ont immédiatement commencé à rediriger les vols en provenance de Bogotá via l’espace aérien caribéen, allongeant le temps de vol de 45 minutes et risquant de provoquer des retards en cascade sur les rotations d’avions au départ de São Paulo/Guarulhos et Brasília.
Les programmes de mobilité d’entreprise font face à deux défis immédiats. D’une part, le personnel du secteur pétrolier se rendant sur les sites de PDVSA devra désormais transiter par Panama ou Lima, au lieu du vol direct habituel São Paulo-Caracas, portant la durée totale du trajet à 10-12 heures. D’autre part, la capacité de la soute dédiée aux composants critiques de forage et aux fournitures pharmaceutiques devrait diminuer d’environ 40 % jusqu’à ce que des itinéraires alternatifs pour les cargos soient établis.
Le ministère brésilien des Affaires étrangères (Itamaraty) n’a pas émis d’interdiction formelle de voyage, mais conseille aux ressortissants de vérifier les modifications d’itinéraires et de s’inscrire sur le portail consulaire « Brasileiros no Mundo » en cas de déplacement indispensable. Les courtiers en assurance rapportent que les primes de risque de guerre pour les vols traversant la FIR de Maiquetía ont doublé du jour au lendemain, des coûts que les compagnies devraient répercuter via des surtaxes.
À l’avenir, les responsables de la mobilité doivent prévoir des budgets de contingence pour les réacheminements et envisager des alternatives virtuelles pour les réunions initialement prévues à Caracas ou Maracaibo. Si la situation sécuritaire se dégrade davantage, on peut s’attendre à ce que l’Agence nationale de l’aviation civile brésilienne (ANAC) formalise des restrictions, comme ce fut le cas lors de la crise vénézuélienne de 2019.
Bien que cet avis s’adresse officiellement aux opérateurs américains, la plupart des compagnies latino-américaines s’appuient sur la matrice de risques de la FAA pour assurer leurs flottes et leurs équipages. Les compagnies brésiliennes ont immédiatement commencé à rediriger les vols en provenance de Bogotá via l’espace aérien caribéen, allongeant le temps de vol de 45 minutes et risquant de provoquer des retards en cascade sur les rotations d’avions au départ de São Paulo/Guarulhos et Brasília.
Les programmes de mobilité d’entreprise font face à deux défis immédiats. D’une part, le personnel du secteur pétrolier se rendant sur les sites de PDVSA devra désormais transiter par Panama ou Lima, au lieu du vol direct habituel São Paulo-Caracas, portant la durée totale du trajet à 10-12 heures. D’autre part, la capacité de la soute dédiée aux composants critiques de forage et aux fournitures pharmaceutiques devrait diminuer d’environ 40 % jusqu’à ce que des itinéraires alternatifs pour les cargos soient établis.
Le ministère brésilien des Affaires étrangères (Itamaraty) n’a pas émis d’interdiction formelle de voyage, mais conseille aux ressortissants de vérifier les modifications d’itinéraires et de s’inscrire sur le portail consulaire « Brasileiros no Mundo » en cas de déplacement indispensable. Les courtiers en assurance rapportent que les primes de risque de guerre pour les vols traversant la FIR de Maiquetía ont doublé du jour au lendemain, des coûts que les compagnies devraient répercuter via des surtaxes.
À l’avenir, les responsables de la mobilité doivent prévoir des budgets de contingence pour les réacheminements et envisager des alternatives virtuelles pour les réunions initialement prévues à Caracas ou Maracaibo. Si la situation sécuritaire se dégrade davantage, on peut s’attendre à ce que l’Agence nationale de l’aviation civile brésilienne (ANAC) formalise des restrictions, comme ce fut le cas lors de la crise vénézuélienne de 2019.









