
Le ministère de l’Intérieur autrichien a confirmé une chute spectaculaire des nouvelles demandes d’asile, publiant le 24 novembre des chiffres montrant que seulement 1 293 demandes ont été déposées en octobre. Il s’agit du total mensuel le plus bas depuis l’été pandémique de 2020, soit une baisse de 49 % par rapport à octobre 2024. Au total, 14 325 demandes ont été enregistrées entre janvier et octobre 2025, soit environ un tiers de moins que sur la même période l’an dernier.
Les autorités attribuent cette baisse à une stratégie à plusieurs volets. Le maintien prolongé des contrôles temporaires aux frontières avec la Hongrie, la Slovénie, la Slovaquie et la République tchèque a détourné les flux irréguliers vers d’autres itinéraires ; un quota drastiquement réduit pour la réunification familiale a fait chuter les approbations d’octobre, passant de 384 l’an dernier à seulement neuf cette année ; enfin, la police autrichienne a mené des opérations transfrontalières anti-trafic, comme « Opération Fox », repoussant les passeurs plus loin dans le corridor des Balkans.
Pour les responsables de la mobilité en entreprise, ces données sont importantes car la baisse des arrivées d’asile réduit les retards de traitement au Bureau fédéral de l’immigration et de l’asile (BFA). Les agents chargés des permis de travail partagent souvent leurs effectifs avec le système d’asile, de sorte qu’une charge moindre de dossiers d’asile peut accélérer les délais pour les cartes Rouge-Blanc-Rouge et les cartes bleues européennes. De grands industriels en Haute-Autriche et en Styrie, qui relocalisent régulièrement des techniciens ukrainiens et serbes, ont déjà constaté une amélioration d’une semaine dans la délivrance des permis de séjour par rapport au début 2024.
Ces chiffres influenceront également la planification des quotas pour 2026. Selon la loi autrichienne sur le contrôle de la migration, le gouvernement fixe chaque février les plafonds nationaux d’admission, en se basant en partie sur les chiffres d’asile de l’année précédente. Une tendance à la baisse durable pourrait permettre de réorienter les capacités vers les filières de migration professionnelle, afin d’atténuer la pénurie de compétences dans l’ingénierie, le tourisme et la santé.
Les ONG mettent toutefois en garde : cette baisse globale masque une hausse des naissances sur le territoire de parents déjà dans le système d’asile — 220 des 359 demandes syriennes d’octobre concernaient des enfants nés en Autriche. Les budgets d’intégration pourraient donc devoir être réorientés des centres d’accueil vers l’éducation et la garde d’enfants en 2026. Les équipes RH doivent continuer à surveiller les dynamiques régionales de l’asile, notamment le long des nouvelles routes côtières passant par l’Albanie et le Monténégro, qui pourraient rediriger les flux vers l’Autriche au printemps prochain.
Les autorités attribuent cette baisse à une stratégie à plusieurs volets. Le maintien prolongé des contrôles temporaires aux frontières avec la Hongrie, la Slovénie, la Slovaquie et la République tchèque a détourné les flux irréguliers vers d’autres itinéraires ; un quota drastiquement réduit pour la réunification familiale a fait chuter les approbations d’octobre, passant de 384 l’an dernier à seulement neuf cette année ; enfin, la police autrichienne a mené des opérations transfrontalières anti-trafic, comme « Opération Fox », repoussant les passeurs plus loin dans le corridor des Balkans.
Pour les responsables de la mobilité en entreprise, ces données sont importantes car la baisse des arrivées d’asile réduit les retards de traitement au Bureau fédéral de l’immigration et de l’asile (BFA). Les agents chargés des permis de travail partagent souvent leurs effectifs avec le système d’asile, de sorte qu’une charge moindre de dossiers d’asile peut accélérer les délais pour les cartes Rouge-Blanc-Rouge et les cartes bleues européennes. De grands industriels en Haute-Autriche et en Styrie, qui relocalisent régulièrement des techniciens ukrainiens et serbes, ont déjà constaté une amélioration d’une semaine dans la délivrance des permis de séjour par rapport au début 2024.
Ces chiffres influenceront également la planification des quotas pour 2026. Selon la loi autrichienne sur le contrôle de la migration, le gouvernement fixe chaque février les plafonds nationaux d’admission, en se basant en partie sur les chiffres d’asile de l’année précédente. Une tendance à la baisse durable pourrait permettre de réorienter les capacités vers les filières de migration professionnelle, afin d’atténuer la pénurie de compétences dans l’ingénierie, le tourisme et la santé.
Les ONG mettent toutefois en garde : cette baisse globale masque une hausse des naissances sur le territoire de parents déjà dans le système d’asile — 220 des 359 demandes syriennes d’octobre concernaient des enfants nés en Autriche. Les budgets d’intégration pourraient donc devoir être réorientés des centres d’accueil vers l’éducation et la garde d’enfants en 2026. Les équipes RH doivent continuer à surveiller les dynamiques régionales de l’asile, notamment le long des nouvelles routes côtières passant par l’Albanie et le Monténégro, qui pourraient rediriger les flux vers l’Autriche au printemps prochain.







