Une éruption rare du volcan Hayli Gubbi, longtemps endormi en Éthiopie, le 24 novembre, a projeté un panache de cendres à 13 700 mètres d’altitude, traversant des couloirs aériens clés reliant l’Inde au Golfe. En quelques heures, la compagnie indienne Akasa Air a annulé tous ses vols vers Abou Dhabi, Djeddah et Koweït pour les 24 et 25 novembre, invoquant des « conditions de vol dangereuses » et offrant aux passagers concernés un remboursement ou un changement de réservation gratuit sous sept jours. D’autres compagnies, dont IndiGo, Air India et KLM, ont dévié ou annulé plusieurs vols survolant habituellement la mer d’Arabie nord et les espaces aériens très fréquentés des Émirats arabes unis.
Les autorités de l’aviation ont réagi rapidement. La Direction générale de l’aviation civile indienne (DGCA) a publié un avis recommandant aux compagnies et aux aéroports de suivre en temps réel les bulletins de cendres volcaniques, tandis que les contrôleurs aériens de Dubaï et Abou Dhabi ont commencé à rediriger le trafic vers des approches sud pour maintenir les avions en dessous du nuage de cendres. Les météorologues du VAAC de Tokyo, qui suivent désormais le panache, prévoient qu’il dérivera vers l’est en direction de la Chine d’ici la soirée du 25 novembre, tout en avertissant que des changements de vents en altitude pourraient prolonger les perturbations jusqu’au milieu de la semaine.
![Les cendres volcaniques en Éthiopie provoquent l'annulation de vols dans le Golfe et perturbent la connectivité à Abou Dhabi]()
Pour les voyageurs d’affaires et les gestionnaires de mobilité aux Émirats, l’impact immédiat se traduit par un risque accru de correspondances manquées et de dépassements des temps de service des équipages. Les aéroports de Dubaï (DXB) et Abou Dhabi (AUH) recommandent aux passagers de vérifier le statut de leur vol avant de se rendre à l’aéroport et de prévoir un temps de transit supplémentaire en raison d’éventuelles files de sécurité rallongées par des changements de porte de dernière minute. Les entreprises menant des projets sensibles dans le Golfe et en Inde activent leurs plans de gestion des risques : réservation de billets flexibles, itinéraires multi-compagnies via Doha ou Mascate, et prépositionnement du personnel lorsque cela est possible.
Du point de vue de la conformité, les employeurs doivent savoir que les visas touristiques ou de travail de courte durée annulés expirent automatiquement si les voyageurs n’entrent pas aux Émirats dans la période de validité. Les conseillers en immigration recommandent de déposer une demande d’« annulation de visa non utilisé » via les canaux électroniques de l’ICP dans les cinq jours pour éviter des pénalités, puis de réémettre les visas une fois les itinéraires révisés confirmés. Les assureurs voyages rappellent à leurs assurés que de nombreux contrats d’entreprise de base excluent les retards dus aux « catastrophes naturelles », sauf si des extensions spécifiques pour risques naturels ont été souscrites.
Les autorités de l’aviation ont réagi rapidement. La Direction générale de l’aviation civile indienne (DGCA) a publié un avis recommandant aux compagnies et aux aéroports de suivre en temps réel les bulletins de cendres volcaniques, tandis que les contrôleurs aériens de Dubaï et Abou Dhabi ont commencé à rediriger le trafic vers des approches sud pour maintenir les avions en dessous du nuage de cendres. Les météorologues du VAAC de Tokyo, qui suivent désormais le panache, prévoient qu’il dérivera vers l’est en direction de la Chine d’ici la soirée du 25 novembre, tout en avertissant que des changements de vents en altitude pourraient prolonger les perturbations jusqu’au milieu de la semaine.
Pour les voyageurs d’affaires et les gestionnaires de mobilité aux Émirats, l’impact immédiat se traduit par un risque accru de correspondances manquées et de dépassements des temps de service des équipages. Les aéroports de Dubaï (DXB) et Abou Dhabi (AUH) recommandent aux passagers de vérifier le statut de leur vol avant de se rendre à l’aéroport et de prévoir un temps de transit supplémentaire en raison d’éventuelles files de sécurité rallongées par des changements de porte de dernière minute. Les entreprises menant des projets sensibles dans le Golfe et en Inde activent leurs plans de gestion des risques : réservation de billets flexibles, itinéraires multi-compagnies via Doha ou Mascate, et prépositionnement du personnel lorsque cela est possible.
Du point de vue de la conformité, les employeurs doivent savoir que les visas touristiques ou de travail de courte durée annulés expirent automatiquement si les voyageurs n’entrent pas aux Émirats dans la période de validité. Les conseillers en immigration recommandent de déposer une demande d’« annulation de visa non utilisé » via les canaux électroniques de l’ICP dans les cinq jours pour éviter des pénalités, puis de réémettre les visas une fois les itinéraires révisés confirmés. Les assureurs voyages rappellent à leurs assurés que de nombreux contrats d’entreprise de base excluent les retards dus aux « catastrophes naturelles », sauf si des extensions spécifiques pour risques naturels ont été souscrites.
