
Le fragile lien aérien entre l’Espagne et le Venezuela s’est effondré le 24 novembre, lorsque la compagnie espagnole Air Europa a suspendu son service Madrid–Caracas, invoquant des « raisons opérationnelles » liées aux alertes sécuritaires régionales. Les compagnies vénézuéliennes Estelar et Laser ont simultanément annulé leurs vols des 24, 26 et 28 novembre, tandis qu’Iberia avait déjà supprimé ses cinq rotations hebdomadaires. Ces décisions font suite à une alerte de la Federal Aviation Administration (FAA) américaine, datée du 22 novembre, signalant une intensification de l’activité militaire et une dégradation de la sécurité autour de l’espace aérien vénézuélien.
Le résultat est une mise à terre de facto du corridor autrefois très fréquenté entre l’Espagne et le Venezuela, qui transportait plus de 250 000 passagers par an avant la pandémie. Des centaines de voyageurs se sont retrouvés bloqués lundi soir à Madrid-Barajas, cherchant des itinéraires alternatifs via Bogotá, Lisbonne ou Saint-Domingue. Les autorités aéroportuaires de Madrid ont confirmé l’annulation de tous les départs vers Caracas pour au moins quatre jours, conseillant aux passagers de ne pas se rendre à l’aéroport sans une nouvelle réservation confirmée.
Cette fermeture met en lumière la manière dont les tensions géopolitiques peuvent bouleverser la mobilité d’entreprise sans préavis. Les entreprises espagnoles des secteurs de l’énergie, des télécommunications et de la construction, avec du personnel au Venezuela, doivent désormais composer avec des itinéraires à escales multiples via Panama, Bogotá ou São Paulo, ce qui augmente les coûts, la complexité des visas de transit et les risques liés à la responsabilité d’employeur. Les cabinets spécialisés en gestion des risques de voyage classent désormais le marché de Caracas comme « élevé » en termes de sécurité et alertent sur une aggravation des perturbations logistiques à l’approche des élections régionales vénézuéliennes de décembre.
Les assureurs réévaluent également les primes liées aux risques de guerre pour les survols, tandis que les départements de mobilité internationale envisagent la relocalisation temporaire des expatriés vers des hubs tiers comme Miami ou Madrid, en attendant la reprise des liaisons directes. Les avocats en immigration soulignent que les citoyens espagnols bloqués au Venezuela pourraient rencontrer des problèmes de dépassement de séjour dans l’espace Schengen lors de leur retour via des itinéraires multi-pays, et recommandent de documenter proactivement les retards.
Les autorités espagnoles n’ont pas encore émis de NOTAM formel interdisant les opérations, mais les analystes du secteur aérien estiment que les compagnies ne prendront pas le risque d’envoyer équipages et matériel tant que la sécurité de l’aéroport de Caracas et la posture de défense aérienne régionale ne se seront pas améliorées — un processus qui pourrait durer plusieurs semaines, voire des mois. Les entreprises ayant des déplacements critiques vers le Venezuela doivent donc activer leurs plans de contingence et vérifier leurs couvertures d’assurance pour des scénarios incluant désormais des nuits forcées dans des points de transit à haut risque.
Le résultat est une mise à terre de facto du corridor autrefois très fréquenté entre l’Espagne et le Venezuela, qui transportait plus de 250 000 passagers par an avant la pandémie. Des centaines de voyageurs se sont retrouvés bloqués lundi soir à Madrid-Barajas, cherchant des itinéraires alternatifs via Bogotá, Lisbonne ou Saint-Domingue. Les autorités aéroportuaires de Madrid ont confirmé l’annulation de tous les départs vers Caracas pour au moins quatre jours, conseillant aux passagers de ne pas se rendre à l’aéroport sans une nouvelle réservation confirmée.
Cette fermeture met en lumière la manière dont les tensions géopolitiques peuvent bouleverser la mobilité d’entreprise sans préavis. Les entreprises espagnoles des secteurs de l’énergie, des télécommunications et de la construction, avec du personnel au Venezuela, doivent désormais composer avec des itinéraires à escales multiples via Panama, Bogotá ou São Paulo, ce qui augmente les coûts, la complexité des visas de transit et les risques liés à la responsabilité d’employeur. Les cabinets spécialisés en gestion des risques de voyage classent désormais le marché de Caracas comme « élevé » en termes de sécurité et alertent sur une aggravation des perturbations logistiques à l’approche des élections régionales vénézuéliennes de décembre.
Les assureurs réévaluent également les primes liées aux risques de guerre pour les survols, tandis que les départements de mobilité internationale envisagent la relocalisation temporaire des expatriés vers des hubs tiers comme Miami ou Madrid, en attendant la reprise des liaisons directes. Les avocats en immigration soulignent que les citoyens espagnols bloqués au Venezuela pourraient rencontrer des problèmes de dépassement de séjour dans l’espace Schengen lors de leur retour via des itinéraires multi-pays, et recommandent de documenter proactivement les retards.
Les autorités espagnoles n’ont pas encore émis de NOTAM formel interdisant les opérations, mais les analystes du secteur aérien estiment que les compagnies ne prendront pas le risque d’envoyer équipages et matériel tant que la sécurité de l’aéroport de Caracas et la posture de défense aérienne régionale ne se seront pas améliorées — un processus qui pourrait durer plusieurs semaines, voire des mois. Les entreprises ayant des déplacements critiques vers le Venezuela doivent donc activer leurs plans de contingence et vérifier leurs couvertures d’assurance pour des scénarios incluant désormais des nuits forcées dans des points de transit à haut risque.








