
Les médias indiens ont suscité une attention mondiale le 23 novembre 2025 après que le Plan des niveaux d’immigration 2026-2028 fraîchement présenté par Ottawa a confirmé une révision majeure des programmes pour résidents temporaires au Canada. Les gros titres ont mis en lumière la décision du gouvernement de plafonner les nouvelles approbations de permis d’études à 155 000 en 2026 — soit environ 50 % de moins qu’en 2025 — et d’introduire des projets pilotes de résidence permanente sectoriels pour 33 000 travailleurs temporaires, y compris les détenteurs de visa H-1B venant des États-Unis.
Cette mesure intervient alors que la pression s’intensifie sur le logement, les soins de santé et les infrastructures dans les principaux pôles étudiants comme la région du Grand Toronto, le Grand Vancouver et Halifax. En 2024, les étudiants internationaux représentaient 7,5 % de la population canadienne, soit le double par rapport à cinq ans plus tôt. En resserrant l’émission des permis d’études — notamment au niveau du premier cycle — IRCC vise à ramener la population de résidents temporaires sous la barre des 5 % d’ici 2028, tout en continuant d’attirer les étudiants en master et doctorat qui alimentent le vivier d’innovation du pays.
Parallèlement, Ottawa cherche à retenir les travailleurs étrangers expérimentés déjà présents au Canada. Les nouvelles voies de résidence permanente ciblées par secteur viseront les travailleurs de la construction et de l’agriculture, les professionnels hautement qualifiés du secteur technologique ainsi que les détenteurs de visa H-1B touchés par des licenciements ou des retards dans l’obtention de la carte verte aux États-Unis. Les candidats retenus pourraient obtenir une résidence permanente accélérée en moins de 12 mois, selon des notes d’information provisoires partagées avec les provinces.
Pour les universités et collèges canadiens, ce plafond représente un tournant crucial. Les établissements qui ont construit leur modèle économique sur une croissance rapide des inscriptions internationales — en particulier les collèges privés de moindre rang — doivent désormais revoir leurs stratégies de recrutement et renforcer leur conformité pour ne pas perdre leur statut d’établissement d’enseignement désigné. Les entreprises, quant à elles, doivent se préparer à une réduction des talents disponibles en stage coopératif et adapter leurs programmes de stages en conséquence.
Les équipes en mobilité internationale doivent noter que les conjoints des étudiants de premier cycle soumis au plafond conserveront leur droit à un permis de travail ouvert, mais les volumes de traitement et les retards pourraient augmenter à mesure qu’IRCC réaffecte ses ressources. Les entreprises qui comptent sur le permis de travail post-diplôme comme source de talents devraient engager plus tôt la conversation avec les diplômés à fort potentiel pour sécuriser des permis spécifiques à l’employeur exemptés d’EIMT ou envisager les options de nomination provinciale.
Cette mesure intervient alors que la pression s’intensifie sur le logement, les soins de santé et les infrastructures dans les principaux pôles étudiants comme la région du Grand Toronto, le Grand Vancouver et Halifax. En 2024, les étudiants internationaux représentaient 7,5 % de la population canadienne, soit le double par rapport à cinq ans plus tôt. En resserrant l’émission des permis d’études — notamment au niveau du premier cycle — IRCC vise à ramener la population de résidents temporaires sous la barre des 5 % d’ici 2028, tout en continuant d’attirer les étudiants en master et doctorat qui alimentent le vivier d’innovation du pays.
Parallèlement, Ottawa cherche à retenir les travailleurs étrangers expérimentés déjà présents au Canada. Les nouvelles voies de résidence permanente ciblées par secteur viseront les travailleurs de la construction et de l’agriculture, les professionnels hautement qualifiés du secteur technologique ainsi que les détenteurs de visa H-1B touchés par des licenciements ou des retards dans l’obtention de la carte verte aux États-Unis. Les candidats retenus pourraient obtenir une résidence permanente accélérée en moins de 12 mois, selon des notes d’information provisoires partagées avec les provinces.
Pour les universités et collèges canadiens, ce plafond représente un tournant crucial. Les établissements qui ont construit leur modèle économique sur une croissance rapide des inscriptions internationales — en particulier les collèges privés de moindre rang — doivent désormais revoir leurs stratégies de recrutement et renforcer leur conformité pour ne pas perdre leur statut d’établissement d’enseignement désigné. Les entreprises, quant à elles, doivent se préparer à une réduction des talents disponibles en stage coopératif et adapter leurs programmes de stages en conséquence.
Les équipes en mobilité internationale doivent noter que les conjoints des étudiants de premier cycle soumis au plafond conserveront leur droit à un permis de travail ouvert, mais les volumes de traitement et les retards pourraient augmenter à mesure qu’IRCC réaffecte ses ressources. Les entreprises qui comptent sur le permis de travail post-diplôme comme source de talents devraient engager plus tôt la conversation avec les diplômés à fort potentiel pour sécuriser des permis spécifiques à l’employeur exemptés d’EIMT ou envisager les options de nomination provinciale.











