
Un événement de divertissement très médiatisé est devenu, de manière inattendue, un exemple à suivre en matière de mobilité internationale. Le 22 novembre, le tout premier Dream Concert Abu Dhabi a dû retirer le groupe de filles TripleS de sa programmation après que l’organisateur, Theory Eleven Entertainment basé aux Émirats arabes unis, n’a pas réussi à obtenir un visa de travail pour la membre taïwano-vietnamienne Nien. Selon l’agence du groupe, Modhaus, le quatuor a été informé moins de 24 heures avant le concert que leurs documents n’avaient pas été déposés, rendant leur voyage impossible.
L’erreur a été aggravée lorsque les têtes d’affiche S.Coups et Mingyu du groupe Seventeen, ainsi que le boys band Ateez, ont boycotté une séance de son payante, présentée comme un avantage premium pour les détenteurs de billets « Golden Circle » à 875 dirhams, soit plus du double du prix d’entrée standard. Des fans furieux ont envahi les réseaux sociaux pour réclamer des remboursements et accuser le promoteur de tromperie. Des sources du secteur ont confié aux médias coréens et émiratis que l’organisateur avait apparemment supposé que tous les membres étaient sud-coréens et avait déposé trop tard les demandes de permis de travail pour les artistes de nationalités mixtes, une exigence stricte du régime de visas pour artistes aux Émirats.
Au-delà de la tempête sur les réseaux sociaux, cet épisode illustre une leçon de conformité plus large pour les entreprises faisant venir des talents étrangers à court terme aux Émirats. Les autorités d’immigration exigent que les organisateurs d’événements soumettent à l’avance les données des passeports des artistes, leurs contrats et des certificats de non-objection ; tout retard peut entraîner un rejet automatique. Ne pas vérifier la nationalité — notamment pour les artistes à double nationalité ou naturalisés — peut invalider la demande de visa de tout un groupe, car les visas sont traités par lot.
Les spécialistes du secteur estiment que les conséquences en termes d’image seront coûteuses. Le Département de la Culture et du Tourisme d’Abu Dhabi, partenaire stratégique du spectacle, est sous pression pour renforcer le contrôle des promoteurs, tandis que les assureurs pourraient augmenter les primes pour les organisateurs de concerts incapables de prouver une conformité rigoureuse en matière d’immigration. Ce fiasco souligne également pourquoi les multinationales planifiant des voyages d’incitation, des conférences ou des productions en direct dans le Golfe doivent intégrer des délais suffisants pour les visas et des vérifications de nationalité dans leurs calendriers de projet.
Pour les responsables de la mobilité, le conseil pratique est clair : traiter les visas d’artistes et d’intervenants avec la même rigueur que les permis de travail des employés, vérifier scrupuleusement les passeports et déposer les demandes tôt — surtout lorsque les délégations incluent des nationalités non exemptées de visa. Cela permet d’éviter les annulations de dernière minute, les clients mécontents et des remboursements pouvant atteindre des centaines de milliers de dirhams.
L’erreur a été aggravée lorsque les têtes d’affiche S.Coups et Mingyu du groupe Seventeen, ainsi que le boys band Ateez, ont boycotté une séance de son payante, présentée comme un avantage premium pour les détenteurs de billets « Golden Circle » à 875 dirhams, soit plus du double du prix d’entrée standard. Des fans furieux ont envahi les réseaux sociaux pour réclamer des remboursements et accuser le promoteur de tromperie. Des sources du secteur ont confié aux médias coréens et émiratis que l’organisateur avait apparemment supposé que tous les membres étaient sud-coréens et avait déposé trop tard les demandes de permis de travail pour les artistes de nationalités mixtes, une exigence stricte du régime de visas pour artistes aux Émirats.
Au-delà de la tempête sur les réseaux sociaux, cet épisode illustre une leçon de conformité plus large pour les entreprises faisant venir des talents étrangers à court terme aux Émirats. Les autorités d’immigration exigent que les organisateurs d’événements soumettent à l’avance les données des passeports des artistes, leurs contrats et des certificats de non-objection ; tout retard peut entraîner un rejet automatique. Ne pas vérifier la nationalité — notamment pour les artistes à double nationalité ou naturalisés — peut invalider la demande de visa de tout un groupe, car les visas sont traités par lot.
Les spécialistes du secteur estiment que les conséquences en termes d’image seront coûteuses. Le Département de la Culture et du Tourisme d’Abu Dhabi, partenaire stratégique du spectacle, est sous pression pour renforcer le contrôle des promoteurs, tandis que les assureurs pourraient augmenter les primes pour les organisateurs de concerts incapables de prouver une conformité rigoureuse en matière d’immigration. Ce fiasco souligne également pourquoi les multinationales planifiant des voyages d’incitation, des conférences ou des productions en direct dans le Golfe doivent intégrer des délais suffisants pour les visas et des vérifications de nationalité dans leurs calendriers de projet.
Pour les responsables de la mobilité, le conseil pratique est clair : traiter les visas d’artistes et d’intervenants avec la même rigueur que les permis de travail des employés, vérifier scrupuleusement les passeports et déposer les demandes tôt — surtout lorsque les délégations incluent des nationalités non exemptées de visa. Cela permet d’éviter les annulations de dernière minute, les clients mécontents et des remboursements pouvant atteindre des centaines de milliers de dirhams.









