
Le principal hub aérien de Belgique, l’aéroport de Bruxelles (BRU), a confirmé dimanche 23 novembre qu’aucun vol passager au départ ne sera opéré mercredi 26 novembre. Cette fermeture totale d’une journée est une première depuis la pandémie et fait suite à un appel à la grève lancé par les trois principales confédérations syndicales belges, portant sur l’indexation des salaires et la réforme des retraites.
La direction de l’aéroport a précisé que cette décision a été prise en concertation avec les compagnies aériennes, après que ses principaux partenaires en matière de contrôle de sécurité et de manutention au sol ont signalé un « personnel insuffisant » pour garantir les normes de sécurité le jour de la mobilisation. Certains vols à l’arrivée pourraient également être annulés ou déviés, les compagnies devant composer avec les limites de temps de travail des équipages et le manque de capacité de gestion des bagages.
Pour les responsables de la mobilité d’entreprise, les conséquences sont importantes : plus de 200 départs et 30 000 sièges disparaîtront des plannings en milieu de semaine, qui assurent habituellement la liaison entre Bruxelles et les autres capitales politiques européennes pour les fonctionnaires de l’UE, le personnel de l’OTAN et les voyageurs d’affaires. Les compagnies ont commencé à émettre des bons électroniques et à reprogrammer les passagers sur les vols des 25 ou 27 novembre, mais la disponibilité des places reste limitée après les précédentes actions sociales de cette année.
Les alternatives de transport terrestre seront également mises à rude épreuve. L’opérateur ferroviaire belge SNCB annonce qu’un « service minimum » sera assuré pendant la période de grève de trois jours, tandis qu’Eurostar réduit de moitié ses fréquences entre Bruxelles et Paris. Les entreprises dont les déplacements sont essentiels conseillent donc à leurs collaborateurs d’avancer leurs départs au dimanche soir ou de privilégier les réunions virtuelles.
À plus long terme, cette fermeture relance la pression sur le gouvernement fédéral pour qu’il instaure un cadre légal de « services essentiels » — à l’image de ceux en vigueur en France et en Italie — permettant de maintenir un fonctionnement minimum des aéroports lors des conflits sociaux. En attendant une telle législation, les entreprises dépendant de la position centrale de la Belgique doivent s’attendre à des perturbations récurrentes à chaque blocage des négociations salariales.
La direction de l’aéroport a précisé que cette décision a été prise en concertation avec les compagnies aériennes, après que ses principaux partenaires en matière de contrôle de sécurité et de manutention au sol ont signalé un « personnel insuffisant » pour garantir les normes de sécurité le jour de la mobilisation. Certains vols à l’arrivée pourraient également être annulés ou déviés, les compagnies devant composer avec les limites de temps de travail des équipages et le manque de capacité de gestion des bagages.
Pour les responsables de la mobilité d’entreprise, les conséquences sont importantes : plus de 200 départs et 30 000 sièges disparaîtront des plannings en milieu de semaine, qui assurent habituellement la liaison entre Bruxelles et les autres capitales politiques européennes pour les fonctionnaires de l’UE, le personnel de l’OTAN et les voyageurs d’affaires. Les compagnies ont commencé à émettre des bons électroniques et à reprogrammer les passagers sur les vols des 25 ou 27 novembre, mais la disponibilité des places reste limitée après les précédentes actions sociales de cette année.
Les alternatives de transport terrestre seront également mises à rude épreuve. L’opérateur ferroviaire belge SNCB annonce qu’un « service minimum » sera assuré pendant la période de grève de trois jours, tandis qu’Eurostar réduit de moitié ses fréquences entre Bruxelles et Paris. Les entreprises dont les déplacements sont essentiels conseillent donc à leurs collaborateurs d’avancer leurs départs au dimanche soir ou de privilégier les réunions virtuelles.
À plus long terme, cette fermeture relance la pression sur le gouvernement fédéral pour qu’il instaure un cadre légal de « services essentiels » — à l’image de ceux en vigueur en France et en Italie — permettant de maintenir un fonctionnement minimum des aéroports lors des conflits sociaux. En attendant une telle législation, les entreprises dépendant de la position centrale de la Belgique doivent s’attendre à des perturbations récurrentes à chaque blocage des négociations salariales.






