
De nouvelles statistiques publiées par le ministère autrichien de l’Intérieur révèlent que 10 632 demandes de regroupement familial ont été approuvées entre janvier et octobre 2025, malgré les engagements politiques visant à durcir la politique migratoire. Près des trois quarts des bénéficiaires étaient des citoyens syriens, suivis par des Afghans et des Somaliens.
Depuis 2015, un total de 46 900 personnes sont entrées en Autriche dans le cadre du regroupement familial, soulignant l’impact à long terme de ce programme sur la croissance démographique et la demande en services sociaux. Cette révélation relance le débat au sein de la coalition, qui avait imposé plus tôt cette année une « pause administrative » sur les nouveaux dossiers de regroupement, laissant toutefois un important retard de traitement.
Pour les employeurs, ces chiffres sont cruciaux, car le statut de regroupement familial ouvre un accès complet au marché du travail dès l’obtention du permis de séjour. Les secteurs confrontés à des pénuries aiguës — santé, hôtellerie et construction — devraient puiser dans ce vivier de talents. Cependant, les autorités municipales alertent sur la pression exercée sur les places en écoles et les cours d’intégration, appelant les entreprises à cofinancer la formation linguistique des conjoints à charge.
Les avocats spécialisés en immigration soulignent que les délais de traitement ont été en moyenne de 4,7 mois en 2025, contre 8 mois en 2024, grâce aux outils numériques de gestion des dossiers. Néanmoins, le ministère de l’Intérieur annonce que des contrôles plus stricts sur la capacité financière des parrains entreront en vigueur dès janvier 2026, ce qui pourrait durcir les conditions d’éligibilité.
Depuis 2015, un total de 46 900 personnes sont entrées en Autriche dans le cadre du regroupement familial, soulignant l’impact à long terme de ce programme sur la croissance démographique et la demande en services sociaux. Cette révélation relance le débat au sein de la coalition, qui avait imposé plus tôt cette année une « pause administrative » sur les nouveaux dossiers de regroupement, laissant toutefois un important retard de traitement.
Pour les employeurs, ces chiffres sont cruciaux, car le statut de regroupement familial ouvre un accès complet au marché du travail dès l’obtention du permis de séjour. Les secteurs confrontés à des pénuries aiguës — santé, hôtellerie et construction — devraient puiser dans ce vivier de talents. Cependant, les autorités municipales alertent sur la pression exercée sur les places en écoles et les cours d’intégration, appelant les entreprises à cofinancer la formation linguistique des conjoints à charge.
Les avocats spécialisés en immigration soulignent que les délais de traitement ont été en moyenne de 4,7 mois en 2025, contre 8 mois en 2024, grâce aux outils numériques de gestion des dossiers. Néanmoins, le ministère de l’Intérieur annonce que des contrôles plus stricts sur la capacité financière des parrains entreront en vigueur dès janvier 2026, ce qui pourrait durcir les conditions d’éligibilité.











