
Le visa Digital Nomad, lancé il y a un an en Italie, pourrait bientôt être complété par un avantage fiscal sur mesure. Le 22 novembre, le média spécialisé Investment Migration Insider a rapporté que les législateurs examinent un amendement à la loi de finances 2026 visant à créer un « Bonus fiscal pour nomades numériques ».
Cette proposition intervient seulement dix mois après le durcissement du régime phare des Impatriés, qui a involontairement exclu de nombreux professionnels indépendants ne justifiant pas d’une résidence fiscale à l’étranger sur une période récente de trois ans ou d’un diplôme universitaire reconnu. En instaurant un dispositif parallèle, le gouvernement montre sa volonté de rester compétitif sur un marché européen où le Portugal, l’Espagne et la Croatie associent déjà visas pour télétravailleurs et règles fiscales avantageuses.
Bien que les détails techniques n’aient pas encore été dévoilés, les autorités ont évoqué une exonération partielle pluriannuelle sur les revenus d’emploi et de freelance perçus pendant la résidence en Italie. Les critères d’éligibilité devraient être proches de ceux du visa Digital Nomad (revenu minimum d’environ 28 000 €, assurance santé privée et preuve de télétravail), mais pourraient supprimer l’exigence de diplôme Impatriati ainsi que l’obligation de passer la majorité des jours ouvrés sur le sol italien.
Pour les employeurs, cette mesure résoudrait un décalage qui contraint actuellement les salariés mobiles à choisir entre la simplicité d’immigration (le visa) et l’optimisation fiscale (le régime Impatriati). Les multinationales pratiquant le « travail depuis n’importe où » doivent donc commencer à anticiper les scénarios de paie et les obligations de paie parallèle en vue du texte final, attendu lors des débats budgétaires parlementaires en décembre. Si elle est adoptée, cette prime fiscale s’appliquerait dès le 1er janvier 2026 et pourrait déclencher une nouvelle vague de relocalisations de talents vers les villes secondaires et les régions peu peuplées d’Italie.
Les conseillers rappellent que la coordination de la sécurité sociale et le risque d’établissement stable restent des questions en suspens. En attendant des directives, les télétravailleurs doivent considérer qu’ils intégreront le système italien de sécurité sociale dès lors qu’ils passeront plus de 183 jours dans le pays, et que les employeurs étrangers pourraient devoir s’enregistrer localement pour les retenues à la source.
Cette proposition intervient seulement dix mois après le durcissement du régime phare des Impatriés, qui a involontairement exclu de nombreux professionnels indépendants ne justifiant pas d’une résidence fiscale à l’étranger sur une période récente de trois ans ou d’un diplôme universitaire reconnu. En instaurant un dispositif parallèle, le gouvernement montre sa volonté de rester compétitif sur un marché européen où le Portugal, l’Espagne et la Croatie associent déjà visas pour télétravailleurs et règles fiscales avantageuses.
Bien que les détails techniques n’aient pas encore été dévoilés, les autorités ont évoqué une exonération partielle pluriannuelle sur les revenus d’emploi et de freelance perçus pendant la résidence en Italie. Les critères d’éligibilité devraient être proches de ceux du visa Digital Nomad (revenu minimum d’environ 28 000 €, assurance santé privée et preuve de télétravail), mais pourraient supprimer l’exigence de diplôme Impatriati ainsi que l’obligation de passer la majorité des jours ouvrés sur le sol italien.
Pour les employeurs, cette mesure résoudrait un décalage qui contraint actuellement les salariés mobiles à choisir entre la simplicité d’immigration (le visa) et l’optimisation fiscale (le régime Impatriati). Les multinationales pratiquant le « travail depuis n’importe où » doivent donc commencer à anticiper les scénarios de paie et les obligations de paie parallèle en vue du texte final, attendu lors des débats budgétaires parlementaires en décembre. Si elle est adoptée, cette prime fiscale s’appliquerait dès le 1er janvier 2026 et pourrait déclencher une nouvelle vague de relocalisations de talents vers les villes secondaires et les régions peu peuplées d’Italie.
Les conseillers rappellent que la coordination de la sécurité sociale et le risque d’établissement stable restent des questions en suspens. En attendant des directives, les télétravailleurs doivent considérer qu’ils intégreront le système italien de sécurité sociale dès lors qu’ils passeront plus de 183 jours dans le pays, et que les employeurs étrangers pourraient devoir s’enregistrer localement pour les retenues à la source.









