
Les Verts allemands ont déposé une *Kleine Anfrage* (interpellation mineure) pour demander au gouvernement fédéral d’évaluer les effets de la réforme de 2023 de la loi sur l’immigration des travailleurs qualifiés (Fachkräfteeinwanderungsgesetz, FEG). Cette question officielle, enregistrée le 21 novembre (imprimé du Bundestag 21/2860), souligne que l’industrie allemande fait toujours face à des pénuries aiguës de main-d’œuvre dans le commerce de détail, la garde d’enfants, les soins infirmiers et le travail social.
S’appuyant sur une prévision d’août 2024 de l’Institut de l’économie allemande basé à Cologne, les Verts mettent en avant des déficits imminents de 37 000 employés dans le commerce de détail, 27 000 professionnels de la petite enfance et plus de 20 000 infirmiers d’ici 2027. Ils souhaitent savoir si l’abaissement des seuils salariaux pour la Carte Bleue a entraîné une augmentation du nombre de permis délivrés, ainsi que le nombre de visas *Chancenkarte* (carte d’opportunité) accordés depuis l’ouverture du système à points le 1er juin 2025.
Le parti demande également des statistiques sur les délais de traitement dans les consulats et les services des étrangers, ainsi que sur les mesures visant à réduire la bureaucratie — par exemple, l’élargissement de l’utilisation des formulaires en anglais et l’échange numérique de documents. Les ministères de l’Intérieur et du Travail doivent répondre par écrit dans un délai de quatre semaines.
Pour les responsables RH, cette interpellation dépasse le simple cadre parlementaire. Les réponses pourraient annoncer de nouveaux ajustements des seuils salariaux, de la liste des professions en tension ou des règles de réciprocité — autant de facteurs qui influencent les stratégies de recrutement. Les entreprises doivent donc rester attentives à la réponse gouvernementale, attendue avant la pause législative de fin d’année.
Si Berlin publie des données précises sur les Cartes Bleues et les *Chancenkarte* délivrées, les équipes mobilité disposeront enfin d’un référentiel pour comparer leurs propres flux de recrutement et affiner les budgets de relocalisation pour 2026.
S’appuyant sur une prévision d’août 2024 de l’Institut de l’économie allemande basé à Cologne, les Verts mettent en avant des déficits imminents de 37 000 employés dans le commerce de détail, 27 000 professionnels de la petite enfance et plus de 20 000 infirmiers d’ici 2027. Ils souhaitent savoir si l’abaissement des seuils salariaux pour la Carte Bleue a entraîné une augmentation du nombre de permis délivrés, ainsi que le nombre de visas *Chancenkarte* (carte d’opportunité) accordés depuis l’ouverture du système à points le 1er juin 2025.
Le parti demande également des statistiques sur les délais de traitement dans les consulats et les services des étrangers, ainsi que sur les mesures visant à réduire la bureaucratie — par exemple, l’élargissement de l’utilisation des formulaires en anglais et l’échange numérique de documents. Les ministères de l’Intérieur et du Travail doivent répondre par écrit dans un délai de quatre semaines.
Pour les responsables RH, cette interpellation dépasse le simple cadre parlementaire. Les réponses pourraient annoncer de nouveaux ajustements des seuils salariaux, de la liste des professions en tension ou des règles de réciprocité — autant de facteurs qui influencent les stratégies de recrutement. Les entreprises doivent donc rester attentives à la réponse gouvernementale, attendue avant la pause législative de fin d’année.
Si Berlin publie des données précises sur les Cartes Bleues et les *Chancenkarte* délivrées, les équipes mobilité disposeront enfin d’un référentiel pour comparer leurs propres flux de recrutement et affiner les budgets de relocalisation pour 2026.







