
Le 21 novembre 2025, la Suisse et Chypre ont signé à Nicosie un accord-cadre prévoyant un financement de 10 millions de francs suisses destiné à des projets d’hébergement, de retour volontaire et d’intégration des migrants sur l’île méditerranéenne.
Ce programme, financé dans le cadre de la deuxième contribution de la Suisse à certains États membres de l’UE, vise principalement à construire des structures d’accueil pour les mineurs non accompagnés demandeurs d’asile (MNA) et à renforcer le conseil en réintégration pour les migrants choisissant de retourner dans leur pays d’origine. Le Secrétariat d’État aux migrations (SEM) précise que les fonds seront versés via des partenaires internationaux tels que l’ONG Hope for Children et l’Organisation internationale pour les migrations.
Chypre affiche l’un des taux de demandes d’asile par habitant les plus élevés de l’UE et fait face à une saturation de ses centres d’accueil. Les autorités suisses estiment qu’investir en amont permet de soulager leur propre système d’asile en améliorant les conditions d’accueil et en accélérant les retours dans les pays en première ligne. Cette initiative complète des projets précédemment financés par la Suisse en Grèce et en Italie, illustrant la préférence de Berne pour une coopération bilatérale pragmatique plutôt que pour de grands fonds européens.
Pour les employeurs suisses, cet accord présente deux avantages indirects. D’une part, de meilleures infrastructures à Chypre pourraient accélérer les procédures de transfert selon le règlement de Dublin, limitant ainsi les déplacements vers la Suisse des demandeurs d’asile dont la responsabilité incombe à Chypre. D’autre part, la composante retour volontaire pourrait servir de modèle pour des aides à la réintégration que la Suisse pourrait un jour proposer aux demandeurs d’asile déboutés sur son territoire, raccourcissant les délais d’appel et libérant des places d’hébergement cantonales.
Les projets s’étendront jusqu’en 2029, avec des audits annuels menés par les deux gouvernements. Le SEM prévoit de publier un premier rapport d’impact fin 2026.
Ce programme, financé dans le cadre de la deuxième contribution de la Suisse à certains États membres de l’UE, vise principalement à construire des structures d’accueil pour les mineurs non accompagnés demandeurs d’asile (MNA) et à renforcer le conseil en réintégration pour les migrants choisissant de retourner dans leur pays d’origine. Le Secrétariat d’État aux migrations (SEM) précise que les fonds seront versés via des partenaires internationaux tels que l’ONG Hope for Children et l’Organisation internationale pour les migrations.
Chypre affiche l’un des taux de demandes d’asile par habitant les plus élevés de l’UE et fait face à une saturation de ses centres d’accueil. Les autorités suisses estiment qu’investir en amont permet de soulager leur propre système d’asile en améliorant les conditions d’accueil et en accélérant les retours dans les pays en première ligne. Cette initiative complète des projets précédemment financés par la Suisse en Grèce et en Italie, illustrant la préférence de Berne pour une coopération bilatérale pragmatique plutôt que pour de grands fonds européens.
Pour les employeurs suisses, cet accord présente deux avantages indirects. D’une part, de meilleures infrastructures à Chypre pourraient accélérer les procédures de transfert selon le règlement de Dublin, limitant ainsi les déplacements vers la Suisse des demandeurs d’asile dont la responsabilité incombe à Chypre. D’autre part, la composante retour volontaire pourrait servir de modèle pour des aides à la réintégration que la Suisse pourrait un jour proposer aux demandeurs d’asile déboutés sur son territoire, raccourcissant les délais d’appel et libérant des places d’hébergement cantonales.
Les projets s’étendront jusqu’en 2029, avec des audits annuels menés par les deux gouvernements. Le SEM prévoit de publier un premier rapport d’impact fin 2026.








