
Le 20 novembre, le ministère italien des Infrastructures a publié un calendrier de grèves actualisé, regroupant plusieurs mouvements sectoriels sur une période de dix jours, suscitant l’inquiétude des responsables de la gestion des risques liés aux déplacements. Cette alerte, élaborée par l’organisation professionnelle FILT-CGIL et diffusée via le réseau VisaHQ, signale notamment une grève locale des bus à Ancône le 20 novembre, une grève générale nationale de 24 heures touchant les services aériens, ferroviaires, routiers et portuaires le 28 novembre, ainsi qu’une grève des distributeurs automatiques de billets à Milan le 30 novembre.
Portée des perturbations
• Aéroports : L’ENAC confirme que la grève générale du 28 novembre impliquera les agents de manutention des bagages, le personnel de sécurité ainsi que certaines unités de contrôle aérien. Les compagnies aériennes réduisent déjà leurs horaires en dehors des plages légales protégées (07h00-10h00 et 18h00-21h00).
• Ferroviaire : Trenitalia annonce des annulations de trains de 21h00 le 27 novembre à 21h00 le 28 novembre, affectant aussi bien les trains à grande vitesse Frecce que les services régionaux. Des services minimums seront assurés uniquement aux heures de pointe des navetteurs.
• Transports urbains : La grève de huit heures des bus à Ancône le 20 novembre sert d’indicateur ; le réseau métro, tramway et bus de Milan sera à l’arrêt pendant 24 heures le 30 novembre, avec une couverture limitée aux heures de pointe.
Impact pour les voyageurs d’affaires
Les entreprises multinationales implantées en Italie font face à une concentration inhabituelle de perturbations : les cadres se rendant aux réunions de fin d’année risquent de manquer leurs correspondances, tandis que les sites de production dépendant du fret ferroviaire en flux tendu pourraient subir des retards. Les responsables mobilité sont invités à :
1. Reporter les réunions cruciales en dehors de la période du 28 au 30 novembre.
2. Encourager les voyageurs à arriver la veille des grèves prévues et à réserver des hôtels à proximité des bureaux.
3. Organiser à l’avance des transports privés dans les régions où la location de voitures est limitée en raison des préparatifs de l’Expo et de l’afflux lié au Jubilé 2025.
4. Diffuser des alertes en temps réel via les applications de voyage d’entreprise et imposer des points de contrôle le jour de la grève dans le cadre des politiques de devoir de vigilance.
Contexte juridique
La législation italienne sur les grèves garantit des « services essentiels », mais uniquement sur des plages horaires très restreintes. En dehors de ces créneaux, les opérateurs peuvent annuler librement, et les règles d’indemnisation (par exemple, le règlement européen 261 pour les retards de vol) offrent peu de recours, les grèves étant considérées comme des circonstances extraordinaires. Les entreprises doivent donc privilégier la prévention plutôt que les recours après coup.
Perspectives
Les syndicats lient ces actions de novembre à l’impasse des négociations salariales et aux discussions budgétaires pour 2026. Les analystes préviennent que si aucun compromis n’est trouvé, d’autres grèves pourraient se prolonger jusqu’à la période de Noël, aggravant la pression liée à l’afflux touristique de l’Année Sainte. Les entreprises sont invitées à tenir un tableau de suivi des grèves en temps réel et à collaborer avec les transporteurs locaux pour sécuriser des capacités de secours.
Portée des perturbations
• Aéroports : L’ENAC confirme que la grève générale du 28 novembre impliquera les agents de manutention des bagages, le personnel de sécurité ainsi que certaines unités de contrôle aérien. Les compagnies aériennes réduisent déjà leurs horaires en dehors des plages légales protégées (07h00-10h00 et 18h00-21h00).
• Ferroviaire : Trenitalia annonce des annulations de trains de 21h00 le 27 novembre à 21h00 le 28 novembre, affectant aussi bien les trains à grande vitesse Frecce que les services régionaux. Des services minimums seront assurés uniquement aux heures de pointe des navetteurs.
• Transports urbains : La grève de huit heures des bus à Ancône le 20 novembre sert d’indicateur ; le réseau métro, tramway et bus de Milan sera à l’arrêt pendant 24 heures le 30 novembre, avec une couverture limitée aux heures de pointe.
Impact pour les voyageurs d’affaires
Les entreprises multinationales implantées en Italie font face à une concentration inhabituelle de perturbations : les cadres se rendant aux réunions de fin d’année risquent de manquer leurs correspondances, tandis que les sites de production dépendant du fret ferroviaire en flux tendu pourraient subir des retards. Les responsables mobilité sont invités à :
1. Reporter les réunions cruciales en dehors de la période du 28 au 30 novembre.
2. Encourager les voyageurs à arriver la veille des grèves prévues et à réserver des hôtels à proximité des bureaux.
3. Organiser à l’avance des transports privés dans les régions où la location de voitures est limitée en raison des préparatifs de l’Expo et de l’afflux lié au Jubilé 2025.
4. Diffuser des alertes en temps réel via les applications de voyage d’entreprise et imposer des points de contrôle le jour de la grève dans le cadre des politiques de devoir de vigilance.
Contexte juridique
La législation italienne sur les grèves garantit des « services essentiels », mais uniquement sur des plages horaires très restreintes. En dehors de ces créneaux, les opérateurs peuvent annuler librement, et les règles d’indemnisation (par exemple, le règlement européen 261 pour les retards de vol) offrent peu de recours, les grèves étant considérées comme des circonstances extraordinaires. Les entreprises doivent donc privilégier la prévention plutôt que les recours après coup.
Perspectives
Les syndicats lient ces actions de novembre à l’impasse des négociations salariales et aux discussions budgétaires pour 2026. Les analystes préviennent que si aucun compromis n’est trouvé, d’autres grèves pourraient se prolonger jusqu’à la période de Noël, aggravant la pression liée à l’afflux touristique de l’Année Sainte. Les entreprises sont invitées à tenir un tableau de suivi des grèves en temps réel et à collaborer avec les transporteurs locaux pour sécuriser des capacités de secours.









