
Un ressortissant afghan de 25 ans vivant à Dublin a été inculpé d’aide à l’immigration illégale après son arrestation à la gare Grand Central de Belfast le 19 novembre. Des agents de la National Crime Agency (NCA) ont intercepté le suspect après qu’il ait voyagé en train depuis Dublin avec un couple et leurs deux jeunes enfants, prétendument dans l’intention de rejoindre l’Angleterre via la zone de voyage commune (Common Travel Area, CTA).
Cette opération d’intervention rapide, présentée en détail au tribunal le 21 novembre, met en lumière l’augmentation des abus de la frontière terrestre ouverte entre l’Irlande et le Royaume-Uni pour des déplacements clandestins. Selon la NCA, plus de 100 enquêtes en cours visent désormais des réseaux exploitant les contrôles minimaux habituels de la CTA.
Pour les entreprises qui déplacent du personnel entre l’Irlande et le Royaume-Uni, cette affaire souligne une surveillance renforcée des services ferroviaires et de bus transfrontaliers. Les transporteurs pourraient faire face à des contrôles aléatoires accrus, ce qui pourrait entraîner des retards sur le corridor Dublin-Belfast, emprunté par de nombreux cadres pour rejoindre Londres via les aéroports d’Irlande du Nord.
Les avocats spécialisés en immigration rappellent que, bien que la CTA permette la circulation sans visa pour la plupart des non-ressortissants de l’UE résidant légalement en Irlande, ceux bénéficiant d’un statut temporaire (y compris les demandeurs d’asile) doivent toujours présenter une preuve de leur statut lors des passages frontaliers. Les employeurs sont invités à rappeler à leurs employés de voyager avec un titre de séjour irlandais en cours de validité et, à partir d’avril 2025, une autorisation électronique de voyage britannique (Electronic Travel Authorisation) si nécessaire.
L’accusé a été placé en détention provisoire jusqu’au 28 novembre. La famille afghane est en rétention administrative en attendant leurs entretiens d’asile.
Cette opération d’intervention rapide, présentée en détail au tribunal le 21 novembre, met en lumière l’augmentation des abus de la frontière terrestre ouverte entre l’Irlande et le Royaume-Uni pour des déplacements clandestins. Selon la NCA, plus de 100 enquêtes en cours visent désormais des réseaux exploitant les contrôles minimaux habituels de la CTA.
Pour les entreprises qui déplacent du personnel entre l’Irlande et le Royaume-Uni, cette affaire souligne une surveillance renforcée des services ferroviaires et de bus transfrontaliers. Les transporteurs pourraient faire face à des contrôles aléatoires accrus, ce qui pourrait entraîner des retards sur le corridor Dublin-Belfast, emprunté par de nombreux cadres pour rejoindre Londres via les aéroports d’Irlande du Nord.
Les avocats spécialisés en immigration rappellent que, bien que la CTA permette la circulation sans visa pour la plupart des non-ressortissants de l’UE résidant légalement en Irlande, ceux bénéficiant d’un statut temporaire (y compris les demandeurs d’asile) doivent toujours présenter une preuve de leur statut lors des passages frontaliers. Les employeurs sont invités à rappeler à leurs employés de voyager avec un titre de séjour irlandais en cours de validité et, à partir d’avril 2025, une autorisation électronique de voyage britannique (Electronic Travel Authorisation) si nécessaire.
L’accusé a été placé en détention provisoire jusqu’au 28 novembre. La famille afghane est en rétention administrative en attendant leurs entretiens d’asile.










