
L’Espagne s’apprête à lancer la modernisation la plus ambitieuse de son système d’immigration depuis plus d’une décennie. Confirmée le 20 novembre et prévue pour se déployer sur les 12 prochains mois, une plateforme nationale unifiée permettra de déposer la plupart des demandes de permis de séjour entièrement en ligne, remplaçant ainsi le système fragmenté, province par province, basé sur des procédures papier responsables de retards chroniques.
Les axes principaux comprennent un dépôt de dossier 100 % numérique, la vérification d’identité digitale et une harmonisation des listes de documents valables sur tout le territoire. Les bureaux d’immigration continueront d’exister, mais se concentreront davantage sur la vérification et l’accompagnement des usagers, plutôt que sur la réception des dossiers. Le gouvernement a déjà autorisé le recrutement de 1 200 agents temporaires pour faciliter cette transition.
Pour les équipes en charge de la mobilité internationale, les conséquences sont majeures. Les permis de travail non lucratifs, pour nomades digitaux ou travailleurs hautement qualifiés — actuellement confrontés à des files d’attente de plusieurs mois — devraient bénéficier de délais de traitement accélérés une fois l’infrastructure informatique stabilisée. Toutefois, les experts préviennent d’une « zone grise » en 2026, où les anciennes et nouvelles règles coexisteront, obligeant les candidats à soumettre des dossiers hybrides mêlant papier et numérique.
Les entreprises sont invitées à revoir leurs processus documentaires, adopter des outils sécurisés de signature électronique et conserver des copies numérisées de toutes les pièces justificatives. Les premiers à s’adapter pourront réduire les goulets d’étranglement lors des renouvellements, tandis que les retardataires risquent de se retrouver submergés par les formulaires papier au moment où le système deviendra entièrement en ligne.
Cette transition numérique vise également à éradiquer le marché noir florissant des créneaux de rendez-vous (cita previa), dont la rareté a donné naissance à des revendeurs automatisés facturant jusqu’à 200 € la réservation. Reste à voir si cette réforme mettra définitivement fin à ce phénomène, mais personne ne doute qu’un portail en ligne unique serait une révolution pour les 7 millions d’étrangers résidant en Espagne et leurs employeurs.
Les axes principaux comprennent un dépôt de dossier 100 % numérique, la vérification d’identité digitale et une harmonisation des listes de documents valables sur tout le territoire. Les bureaux d’immigration continueront d’exister, mais se concentreront davantage sur la vérification et l’accompagnement des usagers, plutôt que sur la réception des dossiers. Le gouvernement a déjà autorisé le recrutement de 1 200 agents temporaires pour faciliter cette transition.
Pour les équipes en charge de la mobilité internationale, les conséquences sont majeures. Les permis de travail non lucratifs, pour nomades digitaux ou travailleurs hautement qualifiés — actuellement confrontés à des files d’attente de plusieurs mois — devraient bénéficier de délais de traitement accélérés une fois l’infrastructure informatique stabilisée. Toutefois, les experts préviennent d’une « zone grise » en 2026, où les anciennes et nouvelles règles coexisteront, obligeant les candidats à soumettre des dossiers hybrides mêlant papier et numérique.
Les entreprises sont invitées à revoir leurs processus documentaires, adopter des outils sécurisés de signature électronique et conserver des copies numérisées de toutes les pièces justificatives. Les premiers à s’adapter pourront réduire les goulets d’étranglement lors des renouvellements, tandis que les retardataires risquent de se retrouver submergés par les formulaires papier au moment où le système deviendra entièrement en ligne.
Cette transition numérique vise également à éradiquer le marché noir florissant des créneaux de rendez-vous (cita previa), dont la rareté a donné naissance à des revendeurs automatisés facturant jusqu’à 200 € la réservation. Reste à voir si cette réforme mettra définitivement fin à ce phénomène, mais personne ne doute qu’un portail en ligne unique serait une révolution pour les 7 millions d’étrangers résidant en Espagne et leurs employeurs.








