
La République tchèque offre aux Ukrainiens déplacés une perspective à plus long terme en lançant un nouveau permis de séjour spécial de longue durée de cinq ans, a confirmé la Direction générale de la Commission européenne pour la migration et les affaires intérieures dans un avis publié le 21 novembre. Ce permis s’adresse aux bénéficiaires de la protection temporaire de l’UE remplissant des critères stricts d’autonomie financière : absence de casier judiciaire, logement assuré et revenus non imposés d’au moins 440 000 CZK par an, plus 110 000 CZK par personne à charge.
Plus de 82 000 personnes — soit environ un quart des Ukrainiens protégés en République tchèque — ont déjà manifesté leur intérêt. Les données du ministère de l’Intérieur indiquent qu’environ 20 % des candidats ont été pré-approuvés, dont 80 % sont des adultes économiquement actifs et 18 % des enfants. Une étude du Boston Consulting Group publiée plus tôt cette année estime que jusqu’à 260 000 Ukrainiens pourraient souhaiter rester après la fin du régime de protection temporaire, soulignant l’ampleur des défis d’intégration à venir.
Parallèlement à ce nouveau statut, les autorités ont publié un guide multilingue expliquant comment les médecins formés à l’étranger peuvent faire reconnaître leurs qualifications et passer les examens de licence — une initiative visant à pallier les pénuries dans le système de santé tchèque. Le gouvernement a également augmenté les aides humanitaires mensuelles pour les Ukrainiens en situation de handicap, à hauteur de 11 835 CZK pour les mineurs et 11 690 CZK pour les adultes, tout en renforçant les effectifs et les technologies pour réduire les retards dans le traitement des demandes de citoyenneté, qui s’étalent désormais sur 15 à 18 mois en moyenne.
Le financement de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) soutiendra le personnel des points de contact logement dans les 14 régions tchèques, en lien avec une nouvelle loi sur le soutien au logement offrant des garanties de loyer et un accompagnement aux locataires en difficulté. L’opinion publique reste partagée : un récent sondage cité par la Commission révèle des inquiétudes quant à la pression sur les services, mais 58 % des Tchèques estiment que les Ukrainiens doivent pouvoir s’intégrer durablement s’ils travaillent et paient des impôts.
Pour les employeurs, cette nouvelle voie de résidence apporte une sécurité : les titulaires peuvent travailler sans tests sur le marché du travail, circuler dans l’espace Schengen pendant 90 jours sur 180, et, après cinq ans, accéder au statut de résident de longue durée de l’UE. Les responsables mobilité doivent informer les travailleurs ukrainiens que les demandes doivent être déposées avant l’expiration de leur protection temporaire et que les justificatifs de revenus seront vérifiés à l’aune des déclarations fiscales de 2025.
Plus de 82 000 personnes — soit environ un quart des Ukrainiens protégés en République tchèque — ont déjà manifesté leur intérêt. Les données du ministère de l’Intérieur indiquent qu’environ 20 % des candidats ont été pré-approuvés, dont 80 % sont des adultes économiquement actifs et 18 % des enfants. Une étude du Boston Consulting Group publiée plus tôt cette année estime que jusqu’à 260 000 Ukrainiens pourraient souhaiter rester après la fin du régime de protection temporaire, soulignant l’ampleur des défis d’intégration à venir.
Parallèlement à ce nouveau statut, les autorités ont publié un guide multilingue expliquant comment les médecins formés à l’étranger peuvent faire reconnaître leurs qualifications et passer les examens de licence — une initiative visant à pallier les pénuries dans le système de santé tchèque. Le gouvernement a également augmenté les aides humanitaires mensuelles pour les Ukrainiens en situation de handicap, à hauteur de 11 835 CZK pour les mineurs et 11 690 CZK pour les adultes, tout en renforçant les effectifs et les technologies pour réduire les retards dans le traitement des demandes de citoyenneté, qui s’étalent désormais sur 15 à 18 mois en moyenne.
Le financement de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) soutiendra le personnel des points de contact logement dans les 14 régions tchèques, en lien avec une nouvelle loi sur le soutien au logement offrant des garanties de loyer et un accompagnement aux locataires en difficulté. L’opinion publique reste partagée : un récent sondage cité par la Commission révèle des inquiétudes quant à la pression sur les services, mais 58 % des Tchèques estiment que les Ukrainiens doivent pouvoir s’intégrer durablement s’ils travaillent et paient des impôts.
Pour les employeurs, cette nouvelle voie de résidence apporte une sécurité : les titulaires peuvent travailler sans tests sur le marché du travail, circuler dans l’espace Schengen pendant 90 jours sur 180, et, après cinq ans, accéder au statut de résident de longue durée de l’UE. Les responsables mobilité doivent informer les travailleurs ukrainiens que les demandes doivent être déposées avant l’expiration de leur protection temporaire et que les justificatifs de revenus seront vérifiés à l’aune des déclarations fiscales de 2025.









