
Le 19 novembre, le gouvernement allemand a approuvé le projet de loi Leistungsrechtsanpassungsgesetz, une réforme des prestations sociales qui transférera les personnes déplacées par la guerre en Ukraine arrivant après le 1er avril 2025 du régime Bürgergeld vers le plus restrictif Asylbewerberleistungsgesetz. Cette modification réduit l’aide mensuelle pour les adultes seuls, passant de 563 € à 441 €, alignant ainsi les nouveaux arrivants sur les demandeurs d’asile d’autres pays.
La ministre du Travail, Bärbel Bas, a défendu cette réforme en soulignant qu’elle simplifie les démarches administratives — les Ukrainiens étaient jusqu’ici le seul groupe bénéficiant de l’aide sociale classique malgré leur statut de protection temporaire — et rétablit « un traitement égalitaire pour toutes les nationalités ». Environ 1,26 million d’Ukrainiens vivent actuellement en Allemagne ; 700 000 perçoivent le Bürgergeld, pour un coût estimé à 6,3 milliards d’euros en 2024. Les bénéficiaires actuels conserveront leurs droits, mais les nouveaux arrivants seront soumis à des règles plus strictes.
Fait important, le projet de loi impose aux réfugiés en capacité de travailler de s’inscrire immédiatement auprès des agences pour l’emploi. Ceux qui ne cherchent pas activement un emploi pourront se voir attribuer des « emplois d’activation » obligatoires, tandis qu’une maîtrise insuffisante de l’allemand entraînera des cours de langue obligatoires. L’Agence fédérale pour l’emploi indique que son programme « Job-Turbo » a déjà permis d’intégrer 242 000 Ukrainiens sur le marché du travail ; les autorités espèrent que ce durcissement des règles accélérera cette dynamique.
Les municipalités ont salué cette mesure, estimant que la baisse des prestations réduit les effets d’attraction et soulage des budgets locaux déjà mis à rude épreuve par les coûts du logement. En revanche, les ONG alertent sur le risque que cette réduction des aides plonge des familles vulnérables dans la pauvreté et freine l’intégration si les services de garde d’enfants et les formations ne sont pas renforcés simultanément.
Pour les équipes en mobilité internationale, le message est clair : les salariés qui font venir leur famille d’Ukraine après avril 2025 doivent prévoir des prestations sociales réduites et anticiper une insertion professionnelle plus rapide. Les entreprises pourraient devoir compléter les salaires ou offrir une couverture santé privée jusqu’à ce que les nouveaux arrivants terminent leurs cours d’intégration et trouvent un emploi stable.
La ministre du Travail, Bärbel Bas, a défendu cette réforme en soulignant qu’elle simplifie les démarches administratives — les Ukrainiens étaient jusqu’ici le seul groupe bénéficiant de l’aide sociale classique malgré leur statut de protection temporaire — et rétablit « un traitement égalitaire pour toutes les nationalités ». Environ 1,26 million d’Ukrainiens vivent actuellement en Allemagne ; 700 000 perçoivent le Bürgergeld, pour un coût estimé à 6,3 milliards d’euros en 2024. Les bénéficiaires actuels conserveront leurs droits, mais les nouveaux arrivants seront soumis à des règles plus strictes.
Fait important, le projet de loi impose aux réfugiés en capacité de travailler de s’inscrire immédiatement auprès des agences pour l’emploi. Ceux qui ne cherchent pas activement un emploi pourront se voir attribuer des « emplois d’activation » obligatoires, tandis qu’une maîtrise insuffisante de l’allemand entraînera des cours de langue obligatoires. L’Agence fédérale pour l’emploi indique que son programme « Job-Turbo » a déjà permis d’intégrer 242 000 Ukrainiens sur le marché du travail ; les autorités espèrent que ce durcissement des règles accélérera cette dynamique.
Les municipalités ont salué cette mesure, estimant que la baisse des prestations réduit les effets d’attraction et soulage des budgets locaux déjà mis à rude épreuve par les coûts du logement. En revanche, les ONG alertent sur le risque que cette réduction des aides plonge des familles vulnérables dans la pauvreté et freine l’intégration si les services de garde d’enfants et les formations ne sont pas renforcés simultanément.
Pour les équipes en mobilité internationale, le message est clair : les salariés qui font venir leur famille d’Ukraine après avril 2025 doivent prévoir des prestations sociales réduites et anticiper une insertion professionnelle plus rapide. Les entreprises pourraient devoir compléter les salaires ou offrir une couverture santé privée jusqu’à ce que les nouveaux arrivants terminent leurs cours d’intégration et trouvent un emploi stable.







