
Hermes Airports a averti les compagnies aériennes et les passagers qu’une grève générale nationale, prévue le jeudi 20 novembre, entraînera l’annulation ou le retard d’au moins 54 vols programmés — 38 à l’aéroport international de Larnaca et 16 à celui de Paphos. Ce mouvement, lancé par les principaux syndicats du secteur public et privé chypriotes, se déroulera de 11h00 à 14h00, heure locale, dans le cadre d’une campagne visant à rétablir le mécanisme d’allocation du coût de la vie, suspendu lors de la crise financière de 2013-2015.
Bien que limitée à trois heures, cette grève touche une période de pointe pour les départs vers Londres, Athènes, les hubs du Golfe et les destinations d’affaires régionales. Jazeera Airways (Koweït), Qatar Airways (Doha) et Emirates (Dubai–Larnaca–Malte) ont annulé des vols aller-retour, tandis que les compagnies européennes ajustent leurs horaires pour atterrir avant ou décoller après la grève. Hermes estime que plus de 15 000 passagers — dont des centaines de navetteurs travaillant dans les secteurs en plein essor de la fintech et du transport maritime sur l’île — seront impactés.
Les sociétés de manutention au sol ont accepté de mobiliser du personnel supplémentaire à la fin de la grève, mais des files d’attente aux contrôles d’immigration et des retards en cascade sont attendus jusqu’en début de soirée. Les transitaires réorientent les cargaisons urgentes en soute via Athènes et Istanbul, ce qui engendre des coûts supplémentaires pouvant atteindre 150 € par palette. Les agences de conseil en gestion des risques de voyage évaluent l’impact sécuritaire comme faible, mais recommandent aux voyageurs d’éviter les manifestations prévues devant le parlement à Nicosie.
La ministre du Travail, Marianna Charalambous, a promis de présenter une proposition de réforme sur l’allocation du coût de la vie d’ici la fin de l’année. Les syndicats menacent de déclencher des grèves tournantes de 24 heures en décembre — période coïncidant avec le pic du tourisme hivernal — si les négociations n’avancent pas. Les équipes de mobilité conseillent au personnel expatrié et aux cadres en visite de prévoir des marges dans leurs itinéraires, de reconfirmer leurs escales et de conserver leurs cartes d’embarquement numériques en cas de changement de porte le jour même.
Pour les multinationales, cet épisode souligne la vulnérabilité de Chypre face aux mouvements sociaux : sans réseau ferroviaire et avec seulement des alternatives saisonnières par ferry, le transport aérien reste la seule voie pratique pour les déplacements d’affaires urgents et le fret.
Bien que limitée à trois heures, cette grève touche une période de pointe pour les départs vers Londres, Athènes, les hubs du Golfe et les destinations d’affaires régionales. Jazeera Airways (Koweït), Qatar Airways (Doha) et Emirates (Dubai–Larnaca–Malte) ont annulé des vols aller-retour, tandis que les compagnies européennes ajustent leurs horaires pour atterrir avant ou décoller après la grève. Hermes estime que plus de 15 000 passagers — dont des centaines de navetteurs travaillant dans les secteurs en plein essor de la fintech et du transport maritime sur l’île — seront impactés.
Les sociétés de manutention au sol ont accepté de mobiliser du personnel supplémentaire à la fin de la grève, mais des files d’attente aux contrôles d’immigration et des retards en cascade sont attendus jusqu’en début de soirée. Les transitaires réorientent les cargaisons urgentes en soute via Athènes et Istanbul, ce qui engendre des coûts supplémentaires pouvant atteindre 150 € par palette. Les agences de conseil en gestion des risques de voyage évaluent l’impact sécuritaire comme faible, mais recommandent aux voyageurs d’éviter les manifestations prévues devant le parlement à Nicosie.
La ministre du Travail, Marianna Charalambous, a promis de présenter une proposition de réforme sur l’allocation du coût de la vie d’ici la fin de l’année. Les syndicats menacent de déclencher des grèves tournantes de 24 heures en décembre — période coïncidant avec le pic du tourisme hivernal — si les négociations n’avancent pas. Les équipes de mobilité conseillent au personnel expatrié et aux cadres en visite de prévoir des marges dans leurs itinéraires, de reconfirmer leurs escales et de conserver leurs cartes d’embarquement numériques en cas de changement de porte le jour même.
Pour les multinationales, cet épisode souligne la vulnérabilité de Chypre face aux mouvements sociaux : sans réseau ferroviaire et avec seulement des alternatives saisonnières par ferry, le transport aérien reste la seule voie pratique pour les déplacements d’affaires urgents et le fret.








