
Tianjin Airlines a relancé son vol hebdomadaire Chongqing–Moscou le 19 novembre, rétablissant ainsi le seul lien passager long-courrier de l’ouest de la Chine après une suspension de trois ans due à la pandémie. Le vol GS7951 décolle de Chongqing Jiangbei chaque mardi à 10h55, pour arriver à Moscou Sheremetyevo à 14h55, heure locale ; le vol retour atterrit à Chongqing tôt le mercredi matin.
Ce service comble une lacune cruciale pour les fabricants exportateurs de la région — parmi eux Changan Auto, BOE et Foxconn — qui dépendaient jusqu’à présent d’itinéraires détournés via Pékin ou Dubaï pour les vols passagers avec fret. Les autorités locales estiment que cette liaison directe permettra de gagner 12 à 14 heures sur les trajets aller-retour et de réduire les coûts de fret aérien de 18 %. Les transitaires bénéficient également d’une capacité supplémentaire en soute avant la ruée des expéditions du Nouvel An lunaire.
Pour les voyageurs d’affaires, cette reprise offre la première option européenne sans escale depuis une ville de 32 millions d’habitants, tout en s’intégrant parfaitement au réseau intérieur russe desservant Saint-Pétersbourg, Kazan et Iekaterinbourg. Les agences de voyage chinoises proposent déjà des forfaits hivernaux combinant la culture du hot-pot de Chongqing avec les marchés de Noël de Moscou.
Sur le plan analytique, cette initiative illustre un réalignement plus large des relations aériennes sino-russes. La capacité entre les deux pays atteint désormais 108 % des niveaux de 2019, tandis que celle entre la Chine et l’UE stagne à 62 %. Le redémarrage de la liaison Chongqing-Moscou indique donc où la demande — et l’aval politique — se concrétisent le plus rapidement.
Les entreprises opérant dans les deux pays devraient revoir leurs politiques de voyage : les visas pour la Russie nécessitent toujours une soumission consulaire, mais les délais de traitement ont chuté à cinq jours ouvrés à Pékin et Shanghai. Les voyageurs doivent aussi prendre en compte l’obligation russe de déclaration électronique en douane pour certains prototypes électroniques.
Ce service comble une lacune cruciale pour les fabricants exportateurs de la région — parmi eux Changan Auto, BOE et Foxconn — qui dépendaient jusqu’à présent d’itinéraires détournés via Pékin ou Dubaï pour les vols passagers avec fret. Les autorités locales estiment que cette liaison directe permettra de gagner 12 à 14 heures sur les trajets aller-retour et de réduire les coûts de fret aérien de 18 %. Les transitaires bénéficient également d’une capacité supplémentaire en soute avant la ruée des expéditions du Nouvel An lunaire.
Pour les voyageurs d’affaires, cette reprise offre la première option européenne sans escale depuis une ville de 32 millions d’habitants, tout en s’intégrant parfaitement au réseau intérieur russe desservant Saint-Pétersbourg, Kazan et Iekaterinbourg. Les agences de voyage chinoises proposent déjà des forfaits hivernaux combinant la culture du hot-pot de Chongqing avec les marchés de Noël de Moscou.
Sur le plan analytique, cette initiative illustre un réalignement plus large des relations aériennes sino-russes. La capacité entre les deux pays atteint désormais 108 % des niveaux de 2019, tandis que celle entre la Chine et l’UE stagne à 62 %. Le redémarrage de la liaison Chongqing-Moscou indique donc où la demande — et l’aval politique — se concrétisent le plus rapidement.
Les entreprises opérant dans les deux pays devraient revoir leurs politiques de voyage : les visas pour la Russie nécessitent toujours une soumission consulaire, mais les délais de traitement ont chuté à cinq jours ouvrés à Pékin et Shanghai. Les voyageurs doivent aussi prendre en compte l’obligation russe de déclaration électronique en douane pour certains prototypes électroniques.










