
Les visiteurs taïwanais qui oublient ou renoncent au permis de compatriote taïwanais de cinq ans n’ont plus à paniquer à la frontière. Depuis le 20 novembre, le nombre de ports chinois autorisés à délivrer un permis de voyage unique pour les résidents taïwanais (communément appelé « Taibaozheng à entrée unique ») est passé de 58 à 100. Cette liste comprend 56 aéroports, 27 ports maritimes et 17 points de contrôle terrestres ou ferroviaires, allant de Kashgar au Xinjiang jusqu’au pont Hong Kong-Zhuhai-Macao.
Cette amélioration — l’une des dix nouvelles mesures de mobilité de l’Administration nationale de l’immigration (NIA) — signifie que quasiment toutes les portes d’entrée internationales à vocation commerciale sont désormais équipées pour traiter les arrivées taïwanaises en moins de 30 minutes. Au terminal ferry de Pazhou à Guangzhou, les guichets d’immigration ont délivré leurs premiers permis quelques minutes après le lancement à minuit, tandis que l’aéroport de Shanghai Pudong a ajouté deux bornes bilingues en libre-service pour faire face à la demande attendue du trafic trans-détroit du week-end.
Pour les multinationales ayant des bureaux des deux côtés du détroit, cette extension est une véritable révolution. Elle supprime la nécessité de faire transiter les voyageurs d’affaires de dernière minute par des hubs majeurs comme Pékin ou Xiamen uniquement pour obtenir les documents, réduisant ainsi les temps de trajet porte-à-porte jusqu’à six heures. Les responsables RH doivent toutefois rappeler à leur personnel que ce document à entrée unique est valable seulement trois mois et pour une sortie unique ; les missions plus longues nécessitent la carte standard de cinq ans.
Pékin espère que cette mesure stimulera une reprise post-pandémie du tourisme et des investissements trans-détroit. En 2024, le nombre de visiteurs taïwanais n’a retrouvé que 38 % des niveaux d’avant la COVID. Les agences de voyage prévoient une hausse de 20 % cet hiver, soutenue par des tarifs aériens réduits et la réouverture des liaisons ferry « mini-trois liens » dans le Fujian.
Le Conseil des affaires continentales de Taïwan a salué cette facilitation tout en réitérant ses appels à une « dignité égale » dans les futures négociations. Malgré les sensibilités politiques, les spécialistes de la mobilité anticipent une intensification de la demande d’entreprises pour des déplacements aller-retour dans la journée vers des pôles de la chaîne d’approvisionnement électronique comme Kunshan et Chongqing, faisant de cette extension des points d’entrée un avantage concret.
Cette amélioration — l’une des dix nouvelles mesures de mobilité de l’Administration nationale de l’immigration (NIA) — signifie que quasiment toutes les portes d’entrée internationales à vocation commerciale sont désormais équipées pour traiter les arrivées taïwanaises en moins de 30 minutes. Au terminal ferry de Pazhou à Guangzhou, les guichets d’immigration ont délivré leurs premiers permis quelques minutes après le lancement à minuit, tandis que l’aéroport de Shanghai Pudong a ajouté deux bornes bilingues en libre-service pour faire face à la demande attendue du trafic trans-détroit du week-end.
Pour les multinationales ayant des bureaux des deux côtés du détroit, cette extension est une véritable révolution. Elle supprime la nécessité de faire transiter les voyageurs d’affaires de dernière minute par des hubs majeurs comme Pékin ou Xiamen uniquement pour obtenir les documents, réduisant ainsi les temps de trajet porte-à-porte jusqu’à six heures. Les responsables RH doivent toutefois rappeler à leur personnel que ce document à entrée unique est valable seulement trois mois et pour une sortie unique ; les missions plus longues nécessitent la carte standard de cinq ans.
Pékin espère que cette mesure stimulera une reprise post-pandémie du tourisme et des investissements trans-détroit. En 2024, le nombre de visiteurs taïwanais n’a retrouvé que 38 % des niveaux d’avant la COVID. Les agences de voyage prévoient une hausse de 20 % cet hiver, soutenue par des tarifs aériens réduits et la réouverture des liaisons ferry « mini-trois liens » dans le Fujian.
Le Conseil des affaires continentales de Taïwan a salué cette facilitation tout en réitérant ses appels à une « dignité égale » dans les futures négociations. Malgré les sensibilités politiques, les spécialistes de la mobilité anticipent une intensification de la demande d’entreprises pour des déplacements aller-retour dans la journée vers des pôles de la chaîne d’approvisionnement électronique comme Kunshan et Chongqing, faisant de cette extension des points d’entrée un avantage concret.









