
Un tribunal de district du Colorado a émis une injonction temporaire le 18 novembre, empêchant les Services de citoyenneté et d’immigration des États-Unis (USCIS) d’appliquer les fortes augmentations de frais pour le programme d’investisseurs immigrants EB-5, entrées en vigueur en avril 2024. Dans l’affaire Moody contre Mayorkas, la décision a conclu que l’USCIS avait violé à la fois la loi sur la procédure administrative et la loi sur la réforme et l’intégrité du programme EB-5 en mettant en place ces hausses — pouvant atteindre 204 % sur le formulaire I-526 — sans avoir réalisé l’étude de coûts obligatoire.
Concrètement, les investisseurs peuvent de nouveau déposer leurs dossiers aux tarifs en vigueur avant 2024, le temps que l’affaire suive son cours. L’USCIS a mené une étude de coûts en février 2025 et proposé des frais plus modérés en octobre, mais ceux-ci restent soumis à consultation publique jusqu’au 22 décembre. Une règle finale n’est pas attendue avant début 2026.
Les centres régionaux et les promoteurs de projets doivent réévaluer leurs modèles de trésorerie et accords d’entiercement qui supposaient des frais de dépôt plus élevés. Les équipes mobilité accompagnant les cadres via les voies EB-5 peuvent revoir leurs estimations budgétaires à la baisse et envisager d’accélérer les dépôts avant toute nouvelle hausse des frais.
Cette décision illustre la vigilance croissante de la justice sur les règles relatives aux frais d’utilisation en matière d’immigration — un domaine qui impacte également les surtaxes H-1B, L-1 et de traitement accéléré. Les employeurs doivent rester attentifs à d’éventuels recours similaires susceptibles de modifier les hypothèses de coûts en cours d’exercice budgétaire.
Concrètement, les investisseurs peuvent de nouveau déposer leurs dossiers aux tarifs en vigueur avant 2024, le temps que l’affaire suive son cours. L’USCIS a mené une étude de coûts en février 2025 et proposé des frais plus modérés en octobre, mais ceux-ci restent soumis à consultation publique jusqu’au 22 décembre. Une règle finale n’est pas attendue avant début 2026.
Les centres régionaux et les promoteurs de projets doivent réévaluer leurs modèles de trésorerie et accords d’entiercement qui supposaient des frais de dépôt plus élevés. Les équipes mobilité accompagnant les cadres via les voies EB-5 peuvent revoir leurs estimations budgétaires à la baisse et envisager d’accélérer les dépôts avant toute nouvelle hausse des frais.
Cette décision illustre la vigilance croissante de la justice sur les règles relatives aux frais d’utilisation en matière d’immigration — un domaine qui impacte également les surtaxes H-1B, L-1 et de traitement accéléré. Les employeurs doivent rester attentifs à d’éventuels recours similaires susceptibles de modifier les hypothèses de coûts en cours d’exercice budgétaire.










