
Le Conseil de l’Union européenne a adopté mardi 18 novembre 2025 de nouvelles règles abaissant considérablement le seuil permettant de suspendre la libre circulation sans visa pour les ressortissants de pays tiers, en ajoutant explicitement les programmes de citoyenneté par investissement et les violations des droits humains comme motifs de suspension.
Bien que l’Irlande ne fasse pas partie de l’espace Schengen, Dublin suit généralement la politique européenne en matière de visas afin de préserver de bonnes relations avec l’UE et de protéger la zone de voyage commune avec le Royaume-Uni. Des responsables de la justice ont déclaré à The Irish Times que le ministère de la Justice allait « examiner en détail ce règlement » et proposer les mesures législatives nécessaires pour maintenir une harmonisation générale des listes irlandaises.
Selon ce nouveau mécanisme, l’UE peut désormais suspendre la libre circulation après une hausse de 30 % (contre 50 % auparavant) des dépassements de séjour, des demandes d’asile ou des crimes graves commis par des voyageurs exemptés de visa. La période initiale de suspension passe de neuf à douze mois, avec une possible prolongation de 24 mois supplémentaires. Fait important, l’UE peut désormais cibler uniquement certaines catégories de voyageurs — par exemple des responsables gouvernementaux d’un pays tiers violant les droits humains — au lieu d’appliquer des suspensions générales.
Pour les entreprises irlandaises, la charge de conformité la plus lourde incombera aux équipes mobilité qui envoient régulièrement du personnel dans des pays candidats aux programmes de « passeports dorés » : si Bruxelles déclenche une suspension, les itinéraires des voyageurs d’affaires et les certificats A1 pourraient devoir être modifiés en urgence. Les conseillers en immigration recommandent aux entreprises de recenser les profils nationaux de leurs employés par rapport à la liste des 61 pays exemptés de visa et de s’assurer que leurs systèmes de suivi des affectations puissent détecter rapidement tout changement de statut.
Le règlement entrera en vigueur 20 jours après sa publication au Journal officiel de l’UE, ce qui pourrait permettre à ce nouvel outil d’être opérationnel avant Noël. La Commission a annoncé qu’elle examinerait immédiatement les programmes de citoyenneté par investissement dans les Caraïbes et en Europe du Sud-Est — des juridictions prisées par les détenteurs irlandais de passeports fortunés cherchant la double nationalité.
Bien que l’Irlande ne fasse pas partie de l’espace Schengen, Dublin suit généralement la politique européenne en matière de visas afin de préserver de bonnes relations avec l’UE et de protéger la zone de voyage commune avec le Royaume-Uni. Des responsables de la justice ont déclaré à The Irish Times que le ministère de la Justice allait « examiner en détail ce règlement » et proposer les mesures législatives nécessaires pour maintenir une harmonisation générale des listes irlandaises.
Selon ce nouveau mécanisme, l’UE peut désormais suspendre la libre circulation après une hausse de 30 % (contre 50 % auparavant) des dépassements de séjour, des demandes d’asile ou des crimes graves commis par des voyageurs exemptés de visa. La période initiale de suspension passe de neuf à douze mois, avec une possible prolongation de 24 mois supplémentaires. Fait important, l’UE peut désormais cibler uniquement certaines catégories de voyageurs — par exemple des responsables gouvernementaux d’un pays tiers violant les droits humains — au lieu d’appliquer des suspensions générales.
Pour les entreprises irlandaises, la charge de conformité la plus lourde incombera aux équipes mobilité qui envoient régulièrement du personnel dans des pays candidats aux programmes de « passeports dorés » : si Bruxelles déclenche une suspension, les itinéraires des voyageurs d’affaires et les certificats A1 pourraient devoir être modifiés en urgence. Les conseillers en immigration recommandent aux entreprises de recenser les profils nationaux de leurs employés par rapport à la liste des 61 pays exemptés de visa et de s’assurer que leurs systèmes de suivi des affectations puissent détecter rapidement tout changement de statut.
Le règlement entrera en vigueur 20 jours après sa publication au Journal officiel de l’UE, ce qui pourrait permettre à ce nouvel outil d’être opérationnel avant Noël. La Commission a annoncé qu’elle examinerait immédiatement les programmes de citoyenneté par investissement dans les Caraïbes et en Europe du Sud-Est — des juridictions prisées par les détenteurs irlandais de passeports fortunés cherchant la double nationalité.










