
Le nouveau tableau de bord en temps réel d’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC) offre une transparence sans précédent — mais pas forcément des approbations plus rapides — pour les candidats indiens, qui représentent la plus grande part du marché canadien des étudiants internationaux. La dernière mise à jour du tableau de bord, le 19 novembre, indique que le traitement des demandes de permis d’études depuis l’Inde prend en moyenne quatre semaines, contre cinq auparavant, tandis que les prolongations de permis d’études pour les étudiants déjà au Canada nécessitent toujours 12 semaines. Les demandes de permis de travail déposées depuis l’Inde restent à 10 semaines, mais les prolongations de permis de travail au Canada s’étendent désormais à une durée impressionnante de 227 jours.
Les consultants expliquent ces résultats contrastés par trois facteurs : un volume élevé de demandes malgré la hausse des frais de scolarité, des vérifications de sécurité et d’antécédents prolongées suite à des cas de fraude documentaire découverts en 2024, et une répartition inégale du personnel au sein du réseau mondial de l’IRCC. Le constat est une expérience divisée : les candidats à l’étranger bénéficient d’améliorations modérées, tandis que ceux déjà au Canada doivent s’attendre à une attente prolongée, compliquant le démarrage des stages, la couverture d’assurance santé et la planification des déplacements.
Pour les universités, même une réduction d’une semaine facilite les prévisions d’inscription pour la rentrée de janvier, mais le délai de 12 semaines pour les prolongations menace le respect des exigences de poursuite d’études continues. Les employeurs recrutant des diplômés dans le cadre du Programme de permis de travail postdiplôme font face à un autre défi : la file d’attente de huit mois pour les prolongations peut empêcher les jeunes employés de voyager ou de changer de poste.
Les conseillers recommandent désormais aux clients indiens de soumettre leur demande initiale de permis d’études six mois avant le début du programme et de déposer leur demande de prolongation dès l’ouverture de la période d’éligibilité — actuellement 90 jours avant l’expiration du permis. Les entreprises sont invitées à prévoir un budget pour les frais de conformité des employeurs et à maintenir un suivi des autorisations de travail temporaires afin que le personnel concerné reste éligible à la paie.
Plus largement, cette situation souligne que les outils numériques de transparence, bien qu’utiles, ne peuvent remplacer une augmentation des capacités d’instruction des dossiers. Les acteurs de la mobilité étudiante et professionnelle observent si l’IRCC réaffectera ses ressources des régions à faible demande vers des pays à fort volume comme l’Inde avant la rentrée d’automne 2026.
Les consultants expliquent ces résultats contrastés par trois facteurs : un volume élevé de demandes malgré la hausse des frais de scolarité, des vérifications de sécurité et d’antécédents prolongées suite à des cas de fraude documentaire découverts en 2024, et une répartition inégale du personnel au sein du réseau mondial de l’IRCC. Le constat est une expérience divisée : les candidats à l’étranger bénéficient d’améliorations modérées, tandis que ceux déjà au Canada doivent s’attendre à une attente prolongée, compliquant le démarrage des stages, la couverture d’assurance santé et la planification des déplacements.
Pour les universités, même une réduction d’une semaine facilite les prévisions d’inscription pour la rentrée de janvier, mais le délai de 12 semaines pour les prolongations menace le respect des exigences de poursuite d’études continues. Les employeurs recrutant des diplômés dans le cadre du Programme de permis de travail postdiplôme font face à un autre défi : la file d’attente de huit mois pour les prolongations peut empêcher les jeunes employés de voyager ou de changer de poste.
Les conseillers recommandent désormais aux clients indiens de soumettre leur demande initiale de permis d’études six mois avant le début du programme et de déposer leur demande de prolongation dès l’ouverture de la période d’éligibilité — actuellement 90 jours avant l’expiration du permis. Les entreprises sont invitées à prévoir un budget pour les frais de conformité des employeurs et à maintenir un suivi des autorisations de travail temporaires afin que le personnel concerné reste éligible à la paie.
Plus largement, cette situation souligne que les outils numériques de transparence, bien qu’utiles, ne peuvent remplacer une augmentation des capacités d’instruction des dossiers. Les acteurs de la mobilité étudiante et professionnelle observent si l’IRCC réaffectera ses ressources des régions à faible demande vers des pays à fort volume comme l’Inde avant la rentrée d’automne 2026.









