
Le sommet climatique du Brésil à Belém entame sa deuxième semaine aujourd’hui, avec le président Luiz Inácio Lula da Silva qui plaide personnellement auprès des négociateurs pour conclure un accord avant la date prévue. Si les gros titres se concentrent sur les engagements liés aux énergies fossiles et au financement climatique, les responsables de la mobilité suivent une autre dynamique : comment acheminer 40 000 délégués, journalistes et membres d’ONG à travers une ville de 1,5 million d’habitants protégée par des cercles concentriques de sécurité.
La présidence de la COP30 a confirmé ce matin que tous les participants accrédités peuvent continuer à utiliser la voie spéciale de visa électronique (e-Visa) et les guichets d’immigration dédiés à l’aéroport de Belém/Val-de-Cans (BEL). Les temps d’attente aux contrôles frontaliers sont en moyenne inférieurs à 12 minutes depuis la mise en place du système le 1er novembre, contre 45 minutes lors de la COP27. Les autorités précisent que ce corridor rapide restera en place jusqu’au 23 novembre pour gérer les départs tardifs. Les délégations arrivant après le couvre-feu doivent soumettre leur plan de vol 24 heures à l’avance et obtenir un code « PVC » avant le décollage.
Sur le terrain, un dispositif de circulation en trois niveaux limite les véhicules privés dans un rayon de 2 km autour du Parque da Cidade. Les taxis, services de VTC et navettes d’hôtels doivent disposer de passes QR renouvelés quotidiennement ; l’absence de ce code entraîne une amende immédiate de 1 200 R$. Les transports de marchandises sont également réglementés : les cargaisons d’exposition doivent passer par un bureau de douane temporaire à l’intérieur du site, et les livraisons du dernier kilomètre sont interdites entre 6h et 22h. Les conseillers en mobilité recommandent aux participants d’entreprise de prévoir une marge de 90 minutes pour tout trajet en ville et de conserver des copies papier de leurs lettres d’accréditation en cas de défaillance du réseau mobile.
Les hôtels affichent un taux d’occupation de 98 %, poussant certaines entreprises à loger leurs équipes sur des barges fluviales transformées en dortoirs flottants. Les avocats spécialisés en immigration signalent une hausse des demandes de dernière minute pour échanger les visas visiteurs classiques contre le e-Visa COP, ce dernier autorisant plusieurs entrées jusqu’au 31 décembre sans frais supplémentaires. Le ministère des Affaires étrangères a installé un poste consulaire temporaire au centre de conférence pour rééditer les passeports perdus en moins de 24 heures — un délai exceptionnel qui pourrait servir de modèle pour de futurs événements d’envergure.
Avec Lula exigeant un projet d’accord d’ici jeudi, le sommet devrait se conclure avant la date officielle du 22 novembre — une bonne nouvelle pour les compagnies aériennes qui ont dû jongler avec des créneaux aériens restreints. Azul et LATAM annoncent un retour aux horaires normaux dès le 23 novembre, tout en avertissant que toute prolongation des négociations pourrait étendre le régime de demande de créneaux. Les entreprises transportant des marchandises sensibles au facteur temps ou organisant des déplacements de cadres sont invitées à maintenir leurs plans de secours tant que les NOTAMs aéronautiques ne sont pas entièrement levés.
La présidence de la COP30 a confirmé ce matin que tous les participants accrédités peuvent continuer à utiliser la voie spéciale de visa électronique (e-Visa) et les guichets d’immigration dédiés à l’aéroport de Belém/Val-de-Cans (BEL). Les temps d’attente aux contrôles frontaliers sont en moyenne inférieurs à 12 minutes depuis la mise en place du système le 1er novembre, contre 45 minutes lors de la COP27. Les autorités précisent que ce corridor rapide restera en place jusqu’au 23 novembre pour gérer les départs tardifs. Les délégations arrivant après le couvre-feu doivent soumettre leur plan de vol 24 heures à l’avance et obtenir un code « PVC » avant le décollage.
Sur le terrain, un dispositif de circulation en trois niveaux limite les véhicules privés dans un rayon de 2 km autour du Parque da Cidade. Les taxis, services de VTC et navettes d’hôtels doivent disposer de passes QR renouvelés quotidiennement ; l’absence de ce code entraîne une amende immédiate de 1 200 R$. Les transports de marchandises sont également réglementés : les cargaisons d’exposition doivent passer par un bureau de douane temporaire à l’intérieur du site, et les livraisons du dernier kilomètre sont interdites entre 6h et 22h. Les conseillers en mobilité recommandent aux participants d’entreprise de prévoir une marge de 90 minutes pour tout trajet en ville et de conserver des copies papier de leurs lettres d’accréditation en cas de défaillance du réseau mobile.
Les hôtels affichent un taux d’occupation de 98 %, poussant certaines entreprises à loger leurs équipes sur des barges fluviales transformées en dortoirs flottants. Les avocats spécialisés en immigration signalent une hausse des demandes de dernière minute pour échanger les visas visiteurs classiques contre le e-Visa COP, ce dernier autorisant plusieurs entrées jusqu’au 31 décembre sans frais supplémentaires. Le ministère des Affaires étrangères a installé un poste consulaire temporaire au centre de conférence pour rééditer les passeports perdus en moins de 24 heures — un délai exceptionnel qui pourrait servir de modèle pour de futurs événements d’envergure.
Avec Lula exigeant un projet d’accord d’ici jeudi, le sommet devrait se conclure avant la date officielle du 22 novembre — une bonne nouvelle pour les compagnies aériennes qui ont dû jongler avec des créneaux aériens restreints. Azul et LATAM annoncent un retour aux horaires normaux dès le 23 novembre, tout en avertissant que toute prolongation des négociations pourrait étendre le régime de demande de créneaux. Les entreprises transportant des marchandises sensibles au facteur temps ou organisant des déplacements de cadres sont invitées à maintenir leurs plans de secours tant que les NOTAMs aéronautiques ne sont pas entièrement levés.










